Trente-cinq États condamnent l'offensive militaire israélienne et expriment leur soutien au peuple palestinien. Nous ne sommes qu'au début de la bataille. Les trois semaines de bombardement et de combats ont fait 1 400 morts, principalement des civils, côté palestinien, et 13 morts côté israélien. Opération 'Plomb durci'2008-12-29 13:01:00L'opération 'Plomb durci' se poursuit pour le troisième jour consécutif. Au niveau logistique, une preuve récente du soutien des États-Unis à Israël est apportée par l'Agence Reuters, citée par Le Monde le 10 janvier 2009. 5 000 autres Palestiniens ont subi des blessures graves. L'article n'a pas été envoyé - Vérifiez vos adresses e-mail ! 2. Israël était le plus grand bénéficiaire de l'aide publique extérieure des États-Unis jusqu'en 2004, et le deuxième derrière l'Irak depuis[177]. Deux semaines après le début de l’opération, une « salle d’opération humanitaire » fut mise en place à Tel Aviv pour gérer le transfert d’aide humanitaire et apporter une réponse au besoin d’aide logistique dont la population palestinienne avait besoin pendant l’opération. ► 27 décembre 2008: l'armée israélienne lance l’Opération Plomb Durci avec l'objectif de frapper les infrastructures et les rampes de lancement de roquettes du … », De façon plus générale, selon Mark Heller, chercheur à l'Institut d'études sur la sécurité nationale à l'université de Tel-Aviv : « Le souci est que par le passé — peut-être un passé mythique — les gens ne cherchaient pas les ennuis avec Israël car ils avaient peur des conséquences. "L'opération Plomb durci a atteint ses objectifs et même au-delà", a assuré le premier ministre israélien, Ehoud Olmert après l'annonce d'un cessez-le-feu israélien unilatéral. Tsahal s’attache à opérer conformément au droit international, en particulier en ce qui concerne la protection des civils se trouvant dans les zones d’opération. Amnesty International accuse le Hamas d'utiliser la population civile palestinienne comme boucliers humains[229],[230]. Une roquette tirée de nuit d'un F-16 sur une mosquée proche de l'hôpital Al-Shifa à Gaza-centre, d'où des roquettes auraient été tirées, tue 4 membres du Hamas[74]. Malgré la proclamation d'un cessez-le-feu par chacun des belligérants le 18 janvier 2009, des tirs de roquettes venant de Gaza — que le Hamas condamne paradoxalement[107] et des raids aériens israéliens, visant principalement les tunnels d'approvisionnement en armes[87] ou les auteurs de ces tirs, ont toujours lieu en février et en mars 2009. Et ce qu'ils font en fait c'est un bombardement aérien et un massacre de la population, et nous devons dire non à cela. Nous visons des édifices officiels, les forces de sécurité, et nous faisons porter la responsabilité de tout ce qui se passe sur le Hamas et ne faisons aucune distinction entre ses différentes ramifications. 2. En tout, les groupes militants rapportent que 158 de leurs combattants (sans compter les policiers) ont été tués, un chiffre en contradiction avec les statistiques du Centre palestinien pour les droits de l'homme de 223 combattants (sans compter les policiers) et de Tsahal de 700 combattants[129]. Selon Pierre Razoux, responsable de recherches au Collège de défense de l'OTAN, « c'est un conflit voulu à la fois par le Hamas et une partie de la classe politique israélienne ». Aussi bien la justification qui en est donnée que les cibles choisies sont une récurrence des mêmes préceptes de base qui se sont révélés faux à de multiples reprises. Cette dernière « multiplie le nombre de configurations possibles de combat, augmente la densité du terrain des hostilités, disperse les forces engagées, réduit la distance entre combattants et non-combattants, exige toujours plus de capital humain, donne une prime à l'absence d'équipements de haute technologie, augmente le taux probable de pertes humaines, complique les tactiques d'affrontements militaires et rend caducs les indicateurs traditionnels de réussite ou d'échec[66]. Israël/Gaza. ces effets ont fait l'objet d'études scientifiques antérieures au conflit, dont celle du département américain de la Santé. Morris ajoute qu'Israël subit plusieurs menaces d'un genre nouveau : « Ce qui est commun à ces menaces particulières c'est leur non-conventionalité. », Pour Gaï Davidi, militant des Anarchists Against the Wall : « […] c'est un acte de vengeance. Les trois semaines de bombardement et de combats ont fait 1 400 morts, principalement des civils, côté palestinien, et 13 morts côté israélien. I think the Greek government had some issue with the off-loading of some of that shipment in their country, and so we are finding alternative means of getting that entire shipment to its proper destination in Israel. Les projectiles éclairants ou fumigènes sont tolérés en principe selon le droit humanitaire international, mais pas l'usage de ces derniers en tant que projectiles incendiaires[164] interdites par le protocole III (non ratifié notamment par Israël et les États-Unis, pas plus que la quasi-totalité des pays arabes ou musulmans[222]) de la Convention sur certaines armes classiques du 10 octobre 1980[223],[224]. Les ONG Amnesty International[55] et Human Right Watch[56] avait déjà dénoncé toutes deux des présumés crimes de guerres commis par les deux parties durant le conflit. Regarder sur NeoGenesis. Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a réagi en déclarant qu'il était maintenant démontré que comme les autorités israéliennes l'avaient toujours affirmé « qu'Israël n'a pas nui intentionnellement aux civils ». », Parmi les groupes pacifistes, Gush Shalom, le Bloc de la paix, s'indigne[250] de cette offensive : « Le meurtre de centaines de Palestiniens et la destruction des infrastructures permettant la vie quotidienne dans la bande de Gaza sont des actes abominables. Copier Crone Olivier, « « Plomb durci » : l'opération militaire israélienne contre le Hamas à Gaza du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009 », Outre-Terre, 2009/2 (n° 22), p. 98-105. Pour le soin aux blessés, le service médical de l'armée a également utilisé, pour la première fois, un agent hémostatique permettant de coaguler le sang à la place du bandage utilisé habituellement. Le nombre d'actes antisémites rapportés durant la guerre équivaut au triple des incidents rapportés sur la même période l'année passée et constitue un record sur 20 ans[268]. Au soir du 18 janvier, selon le bilan provisoire rapporté par le chef des services d'urgence à Gaza Mouawiya Hassanein et selon les chiffres communiqués par le Hamas, 1 315 Palestiniens ont été tués dans l'offensive israélienne[27], dont 410 mineurs et plus de 100 femmes, tandis que 5 285 autres ont été blessés[27] ; selon le Centre palestinien pour les droits de l'homme, les civils composent 65 % des tués[28]. « Barak et le parti travailliste sont les principaux bénéficiaires de cette guerre (…) À ce stade, la guerre profite bien aux trois principaux partis. Au total, onze opérations de sauvetage sous le feu du Hamas ont eu lieu dans la bande de Gaza en un peu plus de trois semaines. l’opération Plomb durci, lancée fin décembre 2008, des responsables des ministères de la Défense et des Finances peuvent estimer le coût de l’offensive sur Gaza, même si tout dépendra pour une large part de la durée de l’opération Pilier de défense (initiée 14 novembre) et de la dureté des combats. Confrontés à cette situation, les officiers supérieurs de l’Armée de l'air israélienne annulent le bombardement ou lancent une maquette de missile sur une partie vide du toit afin d'effrayer les habitants et les forcer à abandonner l'immeuble[79]. Le 16 octobre 2009, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, qu'Israël juge biaisé, adopte une résolution condamnant l'absence de collaboration d'Israël à l'enquête de la commission conduite par le juge Goldstone. En Cisjordanie, l'Autorité palestinienne, l'OLP et le Fatah rendent le Hamas responsable des victimes palestiniennes[258]. Concernant le soutien populaire, Delphine Matthieussent, correspondante du journal Libération à Jérusalem, rend compte le 29 décembre 2008 de son expérience sur place : « Il y a une très forte mobilisation de la population en faveur de l'offensive à Gaza[243]. Les campagnes de relations publiques jouent également un rôle important, notamment au travers des nouveaux médias. ». Le général Dan Harel, chef d'État-Major adjoint de Tsahal confirme le jour-même le choix des cibles : « Cette opération est différente des précédentes. Opération 'Plomb durci'2008-12-29 13:01:00L'opération 'Plomb durci' se poursuit pour le troisième jour consécutif. Ce terme de « shoah » étant rarement utilisé en Israël en dehors de l'extermination des Juifs d'Europe par les nazis, l'expression a choqué et fait craindre le pire, mais Matan Vilnai a par la suite fait savoir par son porte-parole qu'il n'avait aucunement voulu faire allusion à un génocide et qu'il avait employé le mot « shoah » dans le sens de désastre[147] ; le mot « shoah » en hébreu signifiant d'une part « catastrophe » et faisant référence, d'autre part, au génocide perpétré par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Après les fausses photos, les fausses bombes In … Le Hamas est-il éliminé ? Le gouvernement israélien aurait donc demandé à ses officiers de ne pas se rendre en Europe, notamment au Royaume-Uni, sans autorisation préalable de la justice militaire[227]. Diskin poursuit en précisant que le Hamas demandait deux choses : la fin du blocus, et un cessez-le-feu israélien en Cisjordanie. Une étude d'Anthony H. Cordesman du Center for Strategic and International Studies estime qu’« en dépit de son coût humanitaire réellement élevé », l'opération « Plomb durci » est « légitime » au regard du droit international humanitaire[207]. Le 8 janvier 2009, trois roquettes Katioucha sont tirées du Liban sur la ville de Nahariya, au nord d'Israël, blessant deux pensionnaires d'une maison de retraite. Le 27 décembre 2008, Tsahal lance l’Opération Plomb Durci à Gaza, dans le but de frapper les infrastructures et les rampes de lancement de roquettes du Hamas suite à la persistance des activités terroristes et des tirs de roquette émanant de la bande de Gaza et prenant pour cible des civils israéliens. Les résultats de l'enquête du journaliste canadien sont confirmés par le bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU, qui pourtant avait laissé écrire le contraire durant trois semaines[137]. Le Centre d'information sur les renseignements et le terrorisme, un laboratoire d'idées israélien, rapporte des témoignages de combattants du Hamas arrêtés par le Shabak selon lesquels le Hamas a utilisé des bâtiments publics (y compris des mosquées et des écoles) et des résidences privées comme sites d'entrepôts d'armes, a tiré des roquettes depuis des bâtiments publics et privés, et a utilisé des institutions publiques à des fins militaires, dans l'idée que Tsahal serait dissuadée de les attaquer[96]. Selon le colonel britannique Tim Collins, les explosions secondaires durant Plomb durci indiquent nécessairement la présence de caches d'explosifs[93]. Pour l'armée israélienne, cette opération porte le nom d’« opération Plomb durci » (ou « opération Plomb fondu », en hébreu מבצע עופרת יצוקה (Oferet Yetsukah) ; en anglais Cast Lead ; terme issu d'une chanson[31] pour Hanoucca), alors que la presse occidentale parle en général de la « guerre de Gaza[32] ». Le général de brigade (à la retraite), ancien porte-parole de l'armée israélienne Ephraïm Lapid déclare[144] le 13 juin 2008 : « Pour l'instant, il y a un dilemme, qui n'est que temporaire, entre la reprise des opérations et la poursuite du cessez-le-feu entre le Hamas et Israël. (voir l'article consacré au rapport Goldstone). En février 2008, une vaste opération est en voie de préparation[160],[146]. Ainsi, le vice-ministre de la Défense Matan Vilnai avait déclaré[146] le 29 février 2008 à la radio de l'armée que les Palestiniens de Gaza risquaient une « shoah » si les tirs de roquettes continuaient : « Plus le tir des Qassam s'intensifie et les roquettes atteignent une plus grande distance, plus ils feront survenir sur eux une shoah plus importante car nous utiliserons toute notre puissance pour nous défendre. Le cycle est bien connu ; déjà, à la mi-mars 2008, le journal israélien Haaretz notait : « Les offensives de l'armée israélienne contre la bande de Gaza sous contrôle du Hamas ont donné un coup d'accélérateur à la popularité du dirigeant du groupe islamiste Ismail Haniyeh parmi les Palestiniens de ce territoire et de la Cisjordanie[256]. Moi, en tant que femme, j’ai porté une klachnikov et j’ai affronté l’ennemi israélien, pendant que chacun des responsables du … Martial Baudot, Étienne Delcroix, Benoît Guiot, Briec le Gouvello et Matthieu Osada, « Qassam hits Negev as Ashkelon residents protest Gaza rockets », « Israeli Professor Under Hamas Rocket Fire, Neve Gordon Condemns Israeli Invasion of Gaza », « The true story behind this war is not the one Israel is telling », 155 mm M825A1 smoke WP projectile (United States), Field artillery, « Israel rains fire on Gaza with phosphorus shells ». Il rajoute que la plupart des Palestiniens acceptent d'abriter les militants du Hamas[97]. ». En plus des attaques de roquettes de la bande de Gaza, Israël subit des tirs non revendiqués de l'extérieur de la bande. Le New York Times rapporte les dires d'un combattant anonyme du Hamas se définissant comme « civil et combattant ». Il a ajouté qu'il n'a pas été suffisamment fait état du fait que le rapport Goldstone a qualifié les attaques du Hamas contre les populations civiles israéliennes comme étant illégales et des actes de terrorisme. De très nombreux exemples de phrases traduites contenant "opération Plomb durci" – Dictionnaire anglais-français et moteur de recherche de traductions anglaises. Sept terroristes du Hamas furent tués lors de cette opération. Biais médiatique, Conflit israélo-arabe, désinformation, israel, médias, ONU, Opération Plomb durci, Palestine, propagande. L'artillerie de l'armée de terre israélienne riposte aux tirs[106]. Les tirs de roquettes Qassam et de mortiers palestiniens débutèrent en octobre 2001 et, entre cette date et fin 2008, occasionnèrent la mort de 24 personnes (16 Israéliens, et 8 non-Israéliens dont deux Bédouins et deux Palestiniens) âgées de 2 à 70 ans . De même, Tsahal a ouvert une chaîne sur YouTube ainsi qu'un blog pour montrer ses actions et expliquer son point de vue[142], selon la logique éprouvée de la hasbara. L'attaque est condamnée par le Premier ministre libanais[103], qui fait arrêter 7 suspects. Aucun blessé n'est à déplorer et aucune revendication n'est formulée. Baptisée “Opération Plomb Durci“ par l’armée israélienne, l’invasion débuta le 27 décembre 2008 avant de se terminer le 18 janvier 2009. Report of the United Nations Fact Finding Mission on the Gaza Conflict », « La presse israélienne rejette le rapport de l'ONU », « Quel avenir pour le rapport Goldstone ? Il importe de distinguer le droit international humanitaire (DIH) et les droits de l'homme, dont nombre de ses dispositions peuvent être suspendues lors d'un conflit armé. Le fiasco d’hier aurait pu et aurait du être évité. Le Hamas anime une vingtaine de sites sur Internet dont Aqsa Tube, conçu en 2008 sur le modèle de YouTube. Finalement, le 1er novembre 2010, le ministre de l'intérieur du Hamas, Fathi Hamad, précise les pertes du Hamas qui s'élèverait à 600 ou 700 tués (250 policiers le premier jour puis 150 membres des forces de sécurité et 200 à 300 combattants des brigades Al-Qassam). Le 31 décembre 2008, Haaretz indique que l'opération « Plomb durci » a en réalité été préparée de longue date[161]. Israël a prouvé hier qu’il n’a tiré aucun enseignement du premier film. Il évoque de graves manquements commis par les forces de défense d'Israël (comprenant des consignes discriminatoires de tir, des saccages, l'utilisation d'armes interdites, des graffitis racistes) et condamne l'usage de la violence contre des civils israéliens par les groupes armées palestiniens (les armes choisis par ceux-ci ne seraient pas assez précises pour faire une distinction). Israël a prouvé hier qu’il n’a tiré aucun enseignement du premier film. Certains en Israël pensent que nous devrions pas leur laisser cette option et que nous devrions prendre une attitude offensive. D'ailleurs, plusieurs jours après le début de l'offensive, le 5 janvier 2009, Neve Gordon, professeur de sciences politiques et directeur du Département de Politique et de Gouvernement à l'université Ben Gurion du Negev, explique[153], après avoir précisé qu'il souffrait personnellement des tirs de roquettes : « Et je pense que ce qu'Israël a fait jusqu'à maintenant n'a que peu de chose à voir avec l'arrêt des roquettes, mais en fait cela est une action à visée électorale en Israël. C'est contre nous tous, la nation entière. Les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa confirment la mort de Ali Hijazi, « commandant local, responsable des tirs de roquettes contre Israël[128] ». Conséquences de l’opération "Plomb durci" A Gaza : Traces d’uranium et d’autres métaux pathogènes dans les cheveux d’enfants, de femmes enceintes et de blessés Publié le 22 mars 2010. Des enfants feraient partie des victimes[71]. Dimanche soir, l'aviation israélienne a bombardé pour la première fois un réseau de 40 tunnels de contrebande le long de l'axe Philadelphie. Le 11 janvier 2009, des soldats israéliens qui procèdent à des travaux d'ingénierie sur le plateau du Golan se retrouvent sous le feu d'un tireur inconnu situé dans la partie du Golan contrôlée par la Syrie[104]. des victimes de l’opération «Plomb durci» étant peu nombreux, comparé au nombre des violations commises, deux années constituent un délai bien insuffisant pour établir les plaintes. Une matière brûle leurs vaisseaux et provoque la mort, nous ne pouvons rien faire », « réclamant un embargo de toutes les ventes militaires qui pourraient être utilisées pour l'agression à Gaza et dans les territoires occupés. Au total, toujours selon Reuters dans la même enquête, cette livraison de matériel militaire était la deuxième prévue dans le même mois de janvier, et faisait suite à « une cargaison encore plus importante de matériels militaires des États-Unis vers Israël avant le début des opérations dans la bande de Gaza ». 52 % des Israéliens souhaitent la poursuite de l'offensive aérienne ; 19 % souhaitent une offensive terrestre d'envergure ; 19 % souhaitent que le gouvernement négocie un cessez-le-feu le plus tôt possible ; 9 % refusent de répondre ou n'ont pas d'opinion. L'adoption a été fait avec 25 voix pour, 6 contre (dont les États-Unis) et 11 abstentions[60]. Maintenant la région est pleine de rhétorique provocatrice comme quoi Israël ne serait qu'un tigre de papier. Ces revers, ajoutés aux offensives israéliennes sur Gaza, ont plongé la région dans une crise humanitaire, « il s'agit d'empêcher le Hamas de reconstituer ses stocks de roquettes », « il s'agit de maintenir la pression sur Israël en tirant des roquettes et des missiles sur les villes voisines (…), de kidnapper des soldats ou des civils israéliens », « contre une recrudescence des attaques transfrontalières depuis Gaza », « renvoyer la bande de Gaza des décennies en arrière en termes de capacité militaire, en faisant le maximum de victimes chez l'ennemi et le minimum au sein des forces armées israéliennes. Le Jihad islamique palestinien confirme la mort de son combattant Wajih Mushtahi, ancien membre du Comité olympique palestinien[127]. "L'opération Plomb durci a atteint ses objectifs et même au-delà", a assuré le premier ministre israélien, Ehoud Olmert après l'annonce d'un cessez-le-feu israélien unilatéral. Sept autres condamnent les opérations du Hamas. La guerre de Gaza est une opération militaire israélienne[8] dans la bande de Gaza, qui débuta le samedi 27 décembre 2008 à 11 h 30 du matin UTC+2 (9 h 30 du matin UTC) en riposte à des attaques du Hamas, caractérisée d'abord par des raids aériens elle est suivie par une offensive terrestre lancée le 3 janvier 2009 vers 19 heures 30 (heure normale d'Europe centrale)[9],[10]. nécessaire], déclare que : « Ce qui a commencé à Gaza samedi matin est apparemment une action limitée visant à obtenir un cessez-le-feu à long terme entre le Hamas et Israël selon des termes favorables à Israël[158]. Cette opération est une tentative pour restaurer la perception que si vous provoquez ou attaquez vous paierez un prix disproportionné[155]. Des manifestations pro-israéliennes ont également lieu dans plusieurs pays. Le dimanche 18 janvier au matin, un cessez-le-feu est annoncé par le gouvernement israélien, qui dit avoir atteint ses objectifs[12]. En protestation, la Bolivie, le Qatar, la Jordanie, la Mauritanie et le Venezuela réduisent drastiquement leurs relations diplomatiques avec Israël. ». Jean-Yves Camus, politologue, chercheur associé à l’Institut de relations internationales et stratégiques développe cette idée : « Ces facteurs psychologiques rendent la situation bien différente de celle qui prévalait avant la victoire électorale du Hamas : avec l’OLP, chacun en Israël savait, même s'il prétendait le contraire, qu’il existait un terrain de négociation ; avec le Hamas, aucune discussion n’est possible tant que le mouvement islamiste n’aura pas reconnu le droit à l’existence d’un État juif. Soixante-dix en un seul coup. La guerre entre Israéliens et le Hamas est un cas classique de guerre asymétrique. Retour sur le contexte, le déroulement et les conséquences de l’opération et la situation dans la bande de Gaza. 1. Le ministre de l'Intérieur du Hamas ajoute qu'Israël aurait minimisé le niveau précis des pertes israéliennes qu'il estime à 50 tués. L'artillerie de l'armée de terre israélienne riposte au tir. Cette opération militaire a suscité des réprobations, citant le caractère jugé disproportionné de la riposte israélienne, du nombre de victimes civiles parmi les Palestiniens, et des controverses sur l'armement israélien. Le Shabak assure avoir reçu du renseignement humain de Palestiniens sur les opérations du Hamas dans la bande de Gaza, dont certaines auraient été interceptés par le Hamas, entraînant l'exécution des informateurs suspectés[118]. Aucune revendication n'est formulée[101], même si des analystes pensent que les responsables seraient des groupuscules proches du mouvement chiite du Hezbollah[102]. Islam Shahwan, porte-parole de la police et membre du Hamas, déclare dans une conférence de presse que « le général Tawfik Jaber et 230 officiers et policiers ont été tués[131] ». Tsahal a publié un plan supposé montrer « la position d'explosifs et des forces du Hamas dans la banlieue d'Al-Attara, au nord de la bande de Gaza ». Le Hamas dispose de roquettes Qassam artisanales et de roquettes de conception « rustique » similaires à la Grad (BM-21 Katioucha) ex-soviétique[98] ayant cependant une portée plus longue, capables de toucher des villes comme Ashkelon (à 16,5 km), Ashdod (à 35 km au nord) et Beer-Sheva[99] (à 40 km) et pouvant à terme menacer Tel-Aviv à 70 km[100]. Il a demandé à l'ONU d'annuler et classer ce rapport. « Israel May Be in Violation of Arms Export Control Act », « U.S. to foil any Arab bid to push Security Council resolution for Gaza cease-fire », L'UNOSAT est un institut issu de l'ONU et du, Israeli MFA Address by Israeli Foreign Minister Livni to the 8th Herzliya Conference, Invasion of Gaza: UNRWA’s Christopher Gunness v. Israel Project’s Meagan Buren, Human Rights Council Special Session on the Occupied Palestinian Territories, July 6, 2006, Statement by Prof. Richard Falk, United Nations Special Rapporteur for Human Rights in the Occupied Territories. Nous ne frappons pas uniquement les terroristes et les lance-roquettes, mais aussi l'ensemble du gouvernement du Hamas. Selon le Bureau … Au matin du 3 janvier 2009, faisant le choix tactique du « swarming (en)[84] », des groupes autonomes ou semi-autonomes de fantassins de Mazi pénètrent par plusieurs points de la bande (Beit Lahiya et Beit Hanoun, au nord de la bande[85]) et se rapprochent de Gaza-centre en restant à couvert dans des zones faiblement urbanisées[83]. Les tirs de roquettes Qassam et de mortiers palestiniens débutèrent en octobre 2001 et, entre cette date et fin 2008, occasionnèrent la mort de 24 personnes (16 Israéliens, et 8 non-Israéliens dont deux Bédouins et deux Palestiniens) âgées de 2 à 70 ans[21]. Israël maintient un contrôle militaire de l'espace aérien de la bande de Gaza, de ses frontières communes avec l'État hébreu (non de Rafah) et de sa zone économique exclusive. Le 14 avril 2011 les trois autres coauteurs du rapport (Hina Jilani, Christine Chinkin et Desmond Travers) publient un communiqué commun critiquant le retrait de Richard Goldstone de ce rapport, affirmant que le rapport est juste et qu'Israël n'a pas su démontrer que les crises n'étaient pas délibérés[64].