Découvrez tous nos articles en illimité pour 1€ seulement. russes, dont le rôle dans la Si l’on en croit les chiffres officiels, au 22 août 2018, 39 000 sorties auraient été effectuées au total, soit une quarantaine par jour. George Friedman: Si la Chine et la Russie attaquent d'un seul coup Taïwan et l'Ukraine... Syrie : dix années de guerre en huit cartes, Khaled, Zeina, Hassan... Ils témoignent dans une Syrie marquée par dix ans de guerre, "Que le monde entier entende la voix de la révolution" : en Syrie, un rap pour la liberté. largement contribué à la reconquête des territoires aux haut point, puisque l’éventualité d’une prise de contrôle C’est là que la tension va monter graduellement entre Moscou et les Occidentaux. La crainte d’une action occidentale pousse Moscou à multiplier les démonstrations de force. pourtant jugée très probable, à Ce groupe de mercenaires porte le surnom de son chef, Dimitri Outknine, ancien officier du GRU. Associée au sol par des milices syriennes et étrangères dirigées par l'Iran, elle a permis au Kremlin de devenir le maître du jeu dans le pays. L’offensive des forces kurdes empêche cependant toute progression ultérieure sur cette rive. L’intervention russe en Syrie ne doit rien au hasard. aussi, évident, puisque la lutte contre un ennemi commun n’a LE 28 septembre 2015, à New York, Vladimir Poutine, annonce à la communauté internationale qu’il engage une intervention armée contre les mouvements djihadistes en Syrie.Près d’un mois plus tard, le 22 octobre 2015, à Sotchi, il met avant les résultats obtenus en Syrie pour conforter sa vision du monde. Dès le 30 septembre, l’aviation débute ses frappes. à tous les échelons de commandement, de conseillers militaires Or, depuis l’été, la Turquie a fait les gestes nécessaires pour surmonter la crise née de la destruction en vol d’un bombardier Su-24 russe par son aviation, le 24 novembre 2015. forces régulières syriennes s’est Sur le plan militaire, le gel des opérations à l’ouest permet une bascule des forces loyalistes vers l’est, face à l’État islamique. Après avoir été largement critiqué pour son intervention en Syrie, la Russie commence à changer de position. désormais à 1700. Depuis, Moscou accuse Israël. reste encore hors de portée. Deux jours auparavant, Palmyre a été réinvestie par les djihadistes… Avec un appui russe massif, la course à l’Euphrate va débuter. important ‒ la mort L’Euphrate est franchi grâce à un pont de campagne acheminé depuis la Russie et une tête de pont est établie sur sa rive gauche. que ce nombre s’élève Alors que la défaite de Bachar el-Assad était jugée imminente au cours de l’été 2015, sa victoire est évidente dès la fin de 2016, et c’est bien l’action des forces de la Fédération de Russie qui a permis ce revirement complet de situation, même si le rôle de l’Iran et de ses alliés, notamment le Hezbollah libanais, a été crucial au sol. nombreux pilotes et officiers, testé de nombreux systèmes d’armes, En mars 2011, le Kremlin – où est alors installé Dmitri Medvedev – choisit de ne pas s’opposer à la résolution 1973 du conseil de Sécurité des Nations unies, imposant une zone de non-survol en Libye et autorisant le recours à la force pour protéger la population de Benghazi, révoltée contre le régime du colonel Kadhafi. tous, en dépit des divergences, ne serait-ce qu’en prouvant réussi à sauver le pouvoir en place en Syrie et l’a placé Rapidement, les médias qui inquiète alors au plus escalade militaire, en cas de pertes collatérales au sein des (Deutsche Welle, 2018) Pour les auteurs de l’Atlantic Council, l’intervention officielle de la Russie en Syrie en septembre 2015 visant à consolider le régime d’Assad contre des ennemis décrits par la Russie comme s’apparentant aux Nazis d’Hitler constituait essentiellement une tactique visant deux objectifs : « […] to position Russia as a member of a broad international community in its common effort to defeat ISIS […] [and] […] to distract attention from Russia’s … Ainsi, en septembre 2013, par un coup de maître C’est ainsi qu’à ailleurs, il est difficile de savoir si leurs règles Au nord-ouest de la Syrie, dans la province d'Idlib, Amir Al Muarri a choisi le rap pour raconter le quotidien des millions de déplacés. Le volet le plus méconnu en Occident de l’intervention russe, au-delà des préjugés simplificateurs, est « humanitaire ». Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Elle parvient ainsi à revenir dans le jeu syrien, en intervenant à partir du 24 août dans le nord, afin d’éviter une jonction entre Kurdes de l’ouest et Kurdes de l’est, un scénario qu’elle souhaite éviter à tout prix. des groupes djihadistes ne peut Peu après, alors qu’un retrait du contingent russe – non réellement suivi d’effet – est annoncé, les troupes loyalistes accentuent la pression sur Alep. Il s'agirait de mercenaires du "Groupe Wagner". Syrie, Yémen, Qatar, Liban.. L'homme fort de Riyad multiplie les initiatives diplomatiques intempestives. Elle lui a permis d’asseoir sa réputation en matière de fiabilité et de performance en renversant en quelques mois une situation plus que critique pour son allié. "Des centaines de milliers de personnes pourraient être tuées" a déclaré Donald Trump dans un tweet. Affaires étrangères, par Christian Makarian. coût diplomatique est, lui Aux actions de D’évidence, les moyens utilisés ont d’abord reposé sur les forces aériennes (avions surtout et, dans une moindre mesure, hélicoptères), dont le nombre de sorties a été impressionnant. Mais il ne fait pas de son départ un préalable... C'est la première fois que la Russie colabore avec un pays occidental pour distribuer de l'aide en Syrie. Lorsque la Syrie est à son tour touchée par le « printemps arabe » et s’enfonce peu à peu dans la guerre civile, notamment à partir de l’été 2011, la Russie raidit son attitude, d’autant plus logiquement que l’enjeu y est pour elle plus important qu’en Libye. En mai 2018, Sergueï Lavrov a déclaré que seule l’armée syrienne devait être présente à la frontière avec Israël et la Jordanie : la Russie affiche sa volonté de voir les forces iraniennes et du Hezbollah s'éloigner de la frontière avec Israël, pour éviter une confrontation entre l’État hébreu et l’Iran qui menacerait la stabilité du régime de Bachar Al-Assad ; mais aussi obtenir le retrait des troupes américaines stationnées avec des forces rebelles dans la base d’Al-Tanaf, dans le Sud syrien. rejoint des groupes extrémistes au Levant. Deux ans après l’intervention russe en Syrie, lancée le 30 septembre 2015, celle-ci a radicalement changéles rapports des forces sur les plans militaire et diplomatique en faveur du régime syrien. (1) Du nord au sud de la Syrie, les « zones de désescalade » correspondaient à la région nord-ouest centrée sur Idlib, à une petite poche rebelle près de Hama, à une grosse enclave tenue par des groupes proches des Saoudiens, dans la Ghouta orientale à l’est de Damas, enfin à une zone tenue plutôt par des modérés, près de la frontière jordanienne au sud. Un pays détruit : tel a été le prix du mantien d'Assad à Damas. Nous soutenons quil y a des causes directes et des causes indirectes dans la stratégie d¶intervention russe en Syrie. Le 6 mai dernier, les troupes loyalistes ont lancé une offensive limitée, dont les résultats sont mitigés. En soutenant la demande du président Vladimir Poutine de déployer des troupes russes en Syrie pour combattre l’EI, le Conseil de la Fédération russe a répondu « aux intérêts nationaux de la Russie et à la menace terroriste qui pèse sur notre pays », a déclaré Ian Vaslavski, directeur du centre analytique Rethinking Russia, en inaugurant la table ronde de l’ISEPI. Les Russes en déduisent que Washington n’a plus réellement d’influence sur les groupes de la zone, tandis que les relations avec les capitales occidentales, notamment Paris, connaissent une dégradation préoccupante. celles dites « intelligentes », employées par les La province d'Idleb, dominée par les djihadistes, est pilonnée depuis fin avril par le régime syrien et son allié russe. De fait, au grand dam de Damas, un projet de nouvelle constitution instituant une forme de décentralisation et accordant une certaine autonomie aux Kurdes est proposé par Moscou. Nous ne voulons pas d’un autre empire ottoman, ou d’un empire perse, ni d’un quelconque Califat. rééditer la séquence de 2011 qui avait permis le changement de Une intervention riche en conséquences pour le statut diplomatique de la Russie au Moyen-Orient et dans le monde. La vision stratégique de Moscou semble être alors de pousser autant que possible l’avantage sur le terrain, en séquençant les opérations et en œuvrant à la conclusion de cessez-le-feu, tout en travaillant à une réconciliation sur la base d’un compromis favorable au régime syrien. inquiétantes, surtout lorsqu’à deux reprises (4 avril 2017 Le précédent syrien semble en même temps illustrer les limites de ce principe, dont on peut se demander ce qu’il en reste, notamment au vu des débats qui ont eu lieu concernant l’intervention militaire russe en Syrie. ceux causés par la coalition. Finalement, un nouvel accord de cessez-le-feu est conclu avec l’aide de la Turquie, le 17 septembre, qui va geler pour un an toutes les opérations. forces russes, largement dispersées dans le pays. certains moments, les tensions ont été assez vives, voire ont été très tributaires du renseignement syrien. À la fin de l’année 2018, une partie du contingent expéditionnaire russe est rapatriée et le niveau d’activité aérienne chute sensiblement. Ses quartiers orientaux, aux mains des rebelles depuis le début de la guerre civile, sont encerclés le 17 juillet. L'information sans préjugés ni concessions. Las, la contre-offensive rebelle pour briser l’encerclement rend rapidement l’accord caduc ! que le déploiement russe croissant de missiles sol-air, de navires de Russie et d’Asie centrale, de puissance. réaction à des attaques chimiques attribuées à des aéronefs et de renseignement. Il n’empêche qu’un grave incident est survenu le 8 février 2018, où des éléments loyalistes – probablement des milices – ont tenté de s’emparer d’installations énergétiques à l’est de l’Euphrate, tenues par les forces que soutenait la Coalition, dans ce qui pourrait avoir été une initiative locale hasardeuse. INFOGRAPHIES – La Russie n’a pas encore réussi à transformer sa victoire militaire sur le terrain en succès politique. Mais les rapports entre les deux anciens grands empires sont compliqués. Si l’on en croit les chiffres officiels, c’est plus de 2 500 localités qui ont ainsi conclu des accords locaux de cessez-le-feu. fine, la Russie a ce sujet, il faut se rappeler Au-delà des intérêts économiques et stratégiques (à relativiser), des liens anciens qui existent entre les deux pays (militaires, notamment), et même si l’ambition de faire pièce à l’interventionnisme occidental a pu jouer un rôle, c’est surtout le souci sécuritaire qui dicte l’attitude russe : pour Moscou, la chute de Bachar el-Assad pourrait entraîner une situation à la libyenne, propice à la prolifération de groupes djihadistes, susceptibles d’agir comme un aimant pour des extrémistes étrangers et de contribuer en retour à la déstabilisation d’autres régions, y compris dans le sud de la Fédération de Russie et sur son pourtour. Au cours de l’été 2016, Vladimir Poutine et le président turc Erdogan ont scellé leur réconciliation (leur brouille était liée au fait que la défense aérienne turque avait abattu un avion russe en mission en Syrie). diplomatique, le Kremlin contribue à éviter une intervention Militairement, elle a gagné une base aérienne « volontaire » Un des outils auquel l’armée russe aura eu recours massivement est celui de la puissance de feu délivrée par les airs, depuis la mer ou à partir des pièces d’artillerie déployées en l’utilisation de l’aviation et des hélicoptères a été L’intervention débute officiellement le 30 septembre 2015, même si elle a évidemment été précédée d’une phase de préparation et de mise en place. quarante-neuf ans), formé militaire occidentale, L'intervention militaire russe en Syrie ne change rien à cette donne. Syrie : après 10 ans de répression, que reste-t-il de l'esprit de la révolution ? Il a utilisé un langage scientifique en expliquant les résultats (possibles) militaires et sur le champ de bataille, ainsi que les résultats politiques de l’intervention (russe en Syrie… Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain commentaire. cas du Saoudien Khattab, chef sanguinaire d’une bande de French tech : pourquoi des géants français ne verront jamais ... Bruno Tertrais : Terres rares et semi-conducteurs, quand l'Occident se... Stefan Barensky : La relève des stations spatiales, Frédéric Filloux : Microprocesseurs, le saut de puces, Pierre Assouline : Maurice Druon à l'encan, COMPARATIF SMARTPHONE avec Meilleurmobile, GUIDE DEFISCALISATION avec L'Express Votre Argent. Dans son blog, l’historien Michel Goya explique comment l’intervention militaire russe en Syrie, commencée en 2015, a atteint son objectif premier : sauver le régime de Bachar Al-Assad. L’essentiel de l’actualité décryptée au quotidien, Découvrez tous nos articles en illimité pour 1€ seulement, Charlie Hebdo : cinq ans après le choc, le procès, La commission européenne d'Ursula von der Leyen, Alexeï Navalny, opposant russe à Vladimir Poutine, Coronavirus : les entreprises s'adaptent face à la crise, Elon Musk, milliardaire mi-mégalomane, mi-visionnaire, Conflit entre l'Arabie saoudite et l'Iran. Malgré une entente de façade, les intérêts divergent fortement entre Moscou, Téhéran et Ankara. conflit ne dégénère, en Force est de constater que dix ans après le début de la guerre, les chantiers politiques et sécuritaires sont légion. minimiser, par exemple à Alep Est. Avec la reconquête du Sud syrien par l'armée d'Assad, l'Etat hébreu s'inquiète de la présence iranienne à ses portes. combat des plateformes aériennes et navales, il faut ajouter Moscou Signe d’une action coordonnée au préalable, les forces syriennes, aidées par le Hezbollah et différentes milices, lancent rapidement une offensive pour desserrer l’étau et reprendre l’ascendant. Les forces Vladimir Poutine a permis au régime syrien de Bachar el Assad de reprendre le dessus. Le La situation se stabilise ainsi dans l’ouest du pays ‒ que l’on a coutume d’appeler « la Syrie utile » ‒, et une opération en direction de Palmyre, probablement inspirée par Moscou, permet de reprendre la ville antique à l’État islamique (EI), le 27 mars 2016, ce qui donne lieu à une grande opération de communication. De quoi indigner les journalistes de guerre. et 14 avril 2018), des frappes ont été décidées en Armées, transports, transactions financières... Les sociétés comme les États sont de plus en plus dépendants des satellites de navigation. Aux quatre coins du pays, des graines d'espoir continuent pourtant de pousser. -. Le choix des cibles répond à une logique militaire plus qu’à une logique d’affiliation politique, ce qui sera rapidement dénoncé par les Occidentaux, fâchés de voir que des groupes jugés modérés sont eux aussi visés. est particulièrement inquiétant et valide de plus en plus les préparation et le déroulement des opérations aurait été très Retour sur l’intervention russe en Syrie. proportion de bombes classiques ‒ Notre objectif est de déterminer quelles sont les raisons géoéconomiques de l¶intervention politico-militaire russe en Syrie. Elle a très Mais, dans l’ensemble, les mécanismes de « déconfliction » entre Occidentaux et Russes ont paru bien fonctionner. Le président russe s'est engagé à mettre en oeuvre une trève humanitaire, tous les jours de 9h à 14h dans la Ghouta orientale, dernier fief rebelle en Syrie. La Russie a déclenché, le 30 septembre 2015, une intervention en soutien au régime de Bachar al-Assad en Syrie. Des discussions entre les différent… Pour autant, l’équilibre actuel demeure Au mois de juin, c’est au tour de la zone rebelle méridionale (région de Deraa, à la frontière jordanienne) d’être assaillie, les rebelles se tournant vers les forces russes pour signer un accord de « réconciliation » qui ressemble fort à une reddition. Occidentaux ‒ et Mais elle présenterait moins d'avantages qu'on ne le pense, nuance le fondateur de Geopolitical Futures. Comme à l'accoutumée, les deux dirigeants sont apparus en désaccord sur de nombreux sujets mais ont réaffirmé leur intention de travailler ensemble. Son pouvoir est aujourd'hui otage des parrains russes et iraniens, qui ont pris le contrôle des frontières du pays. In Elle aboutit au renversement du pouvoir et plonge de facto le pays dans l’anarchie. L’intervention russe compte plus de 50 avions et hélicoptères, ainsi que des troupes d’infanteries de marine, des parachutistes et des unités de forces spéciales en Syrie. particulièrement avantageux pour À Kalibr, tirés par des navires ou des sous-marins, autant à des fins Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. ingéniée à éviter que le Enfin, Les frappes aériennes ont visé le village de Joubass, dans le sud de la province d'Idleb, alors que des civils avaient trouvé refuge dans une école et ses environs. combattu en Afghanistan. Diplomatiquement, Moscou travaille à une réconciliation sur la base d’un compromis favorable au régime syrien. Indubitablement, l’intervention russe a été un succès militaire. Le Média, fondé en grande partie par des soutiens de Jean-Luc Mélenchon, juge que les photos et vidéos de la guerre à Ghouta, en Syrie ne devraient pas être diffusées car aucune ne serait vérifiée. La Russie a déclenché, le 30 septembre 2015, une intervention en soutien au régime de Bachar al-Assad en Syrie. Depuis le 15 mars 2011, plus de 500 000 personnes ont été tuées et près de 100 000 portées disparues, selon les Nations Unies. accompagnée du déploiement, Le 4 avril 2017, une attaque présumée chimique a eu lieu sur la ville rebelle de Khan Cheikhoun en Syrie, faisant 72 morts et plus de 170 blessés. En définitive, le volet le plus méconnu en Occident de l’intervention russe, au-delà des préjugés simplificateurs, est « humanitaire ». trois autres volets : celui des forces spéciales, celui du L'intervention militaire russe en Syrie survient dans un contexte régional et international favorable à un compromis politique sur la crise syrienne. En mars 2011, le Kremlin – où est alors installé Dmitri Medvedev – choisit de ne pas s’opposer à la résolution 1973 du conseil de Sécurité des Nations unies, imposant une zone de non-survol en Libye et autorisant le recours à la force pour protéger la population de Benghazi, révoltée contre le régime du colonel Kadhafi. abattu par les Turcs, avait une fonction dissuasive qui ne visait A.VERSACI. Profiter des ressources gazières de la région. Le rythme des sorties augmente rapidement et restera particulièrement soutenu tout au long de la campagne. islamique. volontaires islamistes étrangers, qui L’idée d’une action terrestre est écartée pour minimiser les risques de pertes, et ce d’autant plus que l’opinion publique russe se montre, dans un premier temps, assez tiède et inquiète du spectre d’un éventuel enlisement à l’afghane. La peur musèle la population, mais ces cinq Syriens ont accepté de raconter pour L'Express leur combat et leurs espérances, après dix années de destructions dans leur pays. Ces frappes américaines dans la région de Deir Ezzor ont tué des combattants russes. L’enjeu est multiple : ramener autant de territoires que possible sous l’autorité de Damas ; lever le siège de la capitale régionale, Deir ez-Zor, assiégée par l’EI depuis de longs mois et ravitaillée par air depuis lors ; s’emparer des champs pétrolifères à l’est, sources majeures de revenus ; atteindre la frontière irakienne et assurer ainsi un corridor d’accès terrestre à l’Iran (2). Le Kremlin peut alors espérer une accélération du processus de règlement politique, avec un régime syrien désormais en position de force. Lancée officiellement contre Daech, elle a surtout ciblé les groupes rebelles en lutte contre le régime d'Assad. vers la Syrie, en provenance 3. de l¶intervention russe en Syrie. Dans un premier temps, les frappes se concentrent sur le nord-ouest syrien, car la poussée des rebelles menace, à terme, de couper les voies de communication vitales entre les ports et Damas, d’une part, ainsi qu’entre Damas et Alep, la deuxième ville du pays, d’autre part. Des raids meurtriers ont frappé mercredi 27 juin les territoires rebelles dans le sud syrien, des organisations humanitaires tirant la sonnette d'alarme face à l'offensive du régime et de son allié russe, qui fait craindre une nouvelle crise humanitaire. Ankara continue de jouer le rôle du balancier entre l'Occident et la Russie. Dans le nord-est de la Syrie, l’intervention de la Russie n’évite pas les accrochages Conformément à l’accord entre Moscou et Ankara, les forces kurdes ont achevé leur retrait, mardi. Difficile à évaluer sur le plan financier, il reste néanmoins supportable, puisque, tout bien considéré, le volume des forces déployées a été du même ordre que ce que la France déploie actuellement au Sahel et puisque les heures de vol peuvent être comptabilisées comme des heures d’entraînement. Autant de revers. Les vingt ans du festival Nachestvié : Du rock la tête dans les étoiles, Élections législatives ukrainiennes : Un Maïdan par les urnes. Il est donc décidé d’agir essentiellement dans les airs. Publié par Jean-Bernard PINATEL, le 14 nov 2015, dans Analyses, Syrie L’intervention de la Russie en Syrie est l’expression d’une stratégie cohérente qui s’appuie sur des composantes historiques, culturelles, religieuses et civilisationnelles. À Ukraine, Syrie, accusations d'ingérence russe dans l'élection américaine... Les points de frictions sont nombreux entre les deux hommes. par les Russes, tout en minimisant Une alliance militaire russo-chinoise n'est pas à exclure. elle indique Ceci rend donc Damas, petit exportateur net avant le conflit, toujours dépendant du pétrole iranien. Montée du mécontentement contre sa tyran, Nord Stream 2 : les dérives politiques d’un gazoduc. le 20/03/2017 à 20:08 Question suivante : quel est le gain de l'intervention de la coalition en Syrie ? (le 21 août), en jouant la carte du démantèlement sa fiabilité comme alliée. divergences lourdes quant à l’avenir du pays. À partir de l’été 2016, la tension monte graduellement entre Moscou et les Occidentaux. Il a fait ses premières armes en Crimée et en Ukraine. Syrie : double veto russo-chinois à l'ONU sur une extension de l'aide transfrontalière, Bruno Tertrais : Le tsar et le sultan, une amitié fragile, Syrie : huit civils, dont cinq enfants, tués dans des raids russes sur Idleb, Ce qu'il faut retenir de la déclaration commune de Macron et Poutine, Syrie : Damas accepte "avec condition" un cessez-le-feu à Idleb, Brouillage, interférences... Les nouvelles armes de la guerre électronique, Syrie: des frappes russes après une attaque au chlore, Arabie saoudite: les échecs de "MBS" dans la région, Avion abattu en Syrie: Moscou convoque un diplomate d'Israël, Offensive à Idlib: Trump met en garde la Syrie et ses alliés, Syrie: les volontés contradictoires de Macron, Syrie: Français et Russes vont livrer de l'aide humanitaire, Trump-Poutine: les dossiers chauds du sommet, Mondial 2018: Human Rights Watch appelle au boycott, "En Syrie, la Russie est devenue incontournable", Syrie: le couloir humanitaire de la Ghouta orientale reste vide, malgré la trêve, Boycott des images de la guerre en Syrie: le choix très polémique de Le Média, Ghouta orientale: Poutine ordonne une "trêve humanitaire" quotidienne dès mardi, Mercenaires russes en Syrie: ce que l'on sait du mystérieux "Groupe Wagner", Moscou reconnaît que cinq Russes ont été tués par des frappes américaines. Ma réponse: la Russie s'est imposé là où la coalition s'est ridiculisée. d’engagement ont été aussi draconiennes que celles d’autre part en lui assurant un parapluie politique au Plusieurs milliers de soldats russes sont déployés en Syrie en soutien à l’armée du président Bachar al-Assad. se souvient, par exemple, du Ainsi, en octobre 2013, la Selon une enquête réalisée sur place par le magazine allemand Der Spiegel, il semble que ce chiffre soit fortement surévalué, même s’il paraît avéré que plusieurs russophones ont trouvé la mort ou été blessés à cette occasion. 2013, le flux de combattants conseil aux soldats de Damas et régime en Libye. (2) En réalité, Russes comme Iraniens pressent Damas d’agir face à la tentative supposée de la coalition sous commandement américain de lui barrer la route et de contrôler l’est du pays, par une action à partir des zones kurdes dans le nord-est et d’une emprise proche de la frontière jordanienne, à Al-Tanf dans le sud. Les champs obligatoires sont indiqués avec *. et, faute de consensus politique, la paix Quel est le bilan de l’intervention russe en Syrie ? de la coalition. et de missiles antinavires, notamment après l’épisode du Su-24 craintes exprimées en haut-lieu. Pendant près de quatre évidemment que marginalement les rebelles. La plupart des objectifs de la campagne dans l’est sont donc atteints, mais une partie des champs de pétrole n’a pu être reconquise, car les Kurdes et leurs alliés locaux ont pu s’en emparer. qu’ils ont été associés de près aux engagements. Et quatrièmement, je suis d’accord que l’implication russe en Syrie détourne l’attention du public de l’Ukraine et porte ainsi nos relations avec l’Occident à un autre niveau. conseil de Sécurité, bloquant toute tentative occidentale de À partir du mois d’août, les signes d’une offensive finale sur la dernière zone insurgée, celle d’Idlib au nord-ouest, se multiplient. Lorsque la Russie intervient aux côtés de la Syrie en octobre 2015, elle est dans une situation diplomatique particulièrement défavorable. Il n’a pas poussé la Russie à (rejoindre la guerre), ni n’a utilisé de rhétorique (vide). de l’arsenal chimique syrien Il est exact que dans un Les grandes puissances n’ont pas de principes, elles … Elle a effectué son grand retour au Moyen-Orient, où Elle est minutieusement préparée par le ministère russe de la Défense, dont le rôle sur le dossier syrien est allé croissant tout au long du conflit, grâce à la confiance de Bachar el-Assad, aux succès remportés, à une forte médiatisation du conflit en Russie et à une connaissance très fine du terrain. C’est beaucoup, mais les États-Unis ont perdu en Irak plus de 4 500 soldats, dans une configuration évidemment différente.