Mais, en gros, le gâteau est de 12 milliards de dollars. Les faits d'abord. La guerre d'Irak ou seconde guerre du Golfe commence officiellement le 20 mars 2003 avec l'invasion de l'Irak par la coalition menée par les États-Unis contre le Parti Baas de Saddam Hussein. Au total, Halliburton a signé avec le Pentagone des contrats d'une valeur potentielle de 15,6 milliards de dollars sur plusieurs années. Dans le soutien logistique, Halliburton a d?croch? Risques de guerre, explique-t-on à Houston. Blackwater est comme Halliburton un symbole de la guerre en Irak et des années Bush. L'explication est toute trouvée. Halliburton surfacture le pétrole en Irak et verse toujours un salaire conséquent à Dick Cheney. Cette ancienne filiale de Halliburton ... Nous saurons dans "10 ou 20 ans" si la guerre en Irak était une "erreur", estime Robert Gates. Il est clair que Halliburton et les fournisseurs de l’armée raflent la mise. Le Corps des ingénieurs de l'Armée, qui gère les contrats du géant de Houston dans l'après-guerre irakien, rejetait constamment ces accusations. Et le sang s'est mêlé aux dollars: près d'une cinquantaine d'employés de KBR ont été tués en Irak. Halliburton surfacture le pétrole en Irak et verse toujours un salaire conséquent à Dick Cheney Utilisez cette version pour imprimer Depuis une année et demie, la dénonciation de l'affairisme guerrier par les élus démocrates et le camp de l'anti-guerre n'a jamais cessé. Il serait passée du 19 e rang des fournisseurs de l'armée américaine en 2002 au premier en 2003, après avoir profité de très gros contrats avec le gouvernement, jugés par certains passés dans des conditions douteuses, notamment pendant la guerre d'Irak. C'est ce qu'on croit au café du commerce. cette guerre a été voulu par les neocons et pour les néocons. Les raisons de la guerre et la situation sur le terrain ont occupé une large partie du face-à-face organisé, mardi, entre les deux candidats à la vice-présidence des Etats-Unis. Mar 18, 2021 14:06 UTC. Bush : des contratspour les pro-guerre ; Le dossier ; Tout savoir sur l'entreprise sur son site (en anglais) Sur KBR (en anglais) Un article de juin 2001 sur Cheney, Halliburton et l'Irak (en anglais) Fil info . La guerre du Vietnam avait été suivie de beaucoup d’introspection ; ce ne fut guère le cas avec l’Irak. Finalement, KBR, c'est plus discret…. Il apparaît le moins possible, mais il s'occupe, de près, de tous les dossiers, et il les gère parfois directement: sécurité et guerre, énergie, économie, intérieur, réforme de Medicare, fiscalité, environnement… Il a imposé ses hommes partout, et son staff personnel est une redoutable machine. Il serait passée du 19 e rang des fournisseurs de l'armée américaine en 2002 au premier en 2003, après avoir profité de très gros contrats avec le gouvernement, jugés par certains passés dans des conditions douteuses, notamment pendant la guerre d'Irak [13], [14]. La guerre en Irak et le débat sur les renseignements truqués. David Lesar pense que ces «attaques vicieuses» prendront fin dès que l'élection du 2 novembre aura eu lieu. Le vice-président – qui fut par ailleurs ministre de la Défense – a toujours nié toute intervention. Cet «accident» éclaire à nouveau le ménage obscur des politiques, des militaires et de l'industrie. La résolution en question donne également aux forces américano-britanniques le contrôle de l’économie et de l’avenir politique de l’Irak. Halliburton a aussi été fournisseur officiel de matériel pour l'armée. Jamais, disent les historiens, un vice-président n'a eu un tel pouvoir. Du temps de Saddam Hussein, l’Irak exportait son pétrole et le vendait à des compagnies américaines : les Etats-Unis et les grandes compagnies contrôlaient le marché pétrolier (avec ou sans Saddam Hussein). Problème? L'explication est toute trouvée. Mais, pour Halliburton, le mal est fait. Implantations. «Les employés ne méritent pas de voir leurs jobs menacés pour des motifs politiques», s'est-il exclamé jeudi. La guerre contre l’Irak semblait improbable jusqu’à ce qu’elle se produise. « Bush veut mettre la main sur les deuxièmes réserves de pétrole au monde. Mercredi, Dick Cheney inaugurait un nouveau bâtiment du Musée de l'Air et de l'Espace. A la Maison-Blanche, Dick Cheney mérite son salaire de second. L’Irak va donc pouvoir – peu à peu, car la guerre et les pillages ont mis à mal les infrastructures pétrolières – reprendre ses exportations d’or noir. En Irak, Halliburton vole les contribuables américains. – la polémique sur les bizarres comptabilités irakiennes rebondira. KBR dénonce ces «attaques vicieuses». Et elle s'est étendue. Un fois le dictateur déchu et la victoire militaire assurée, comment le Pentagone gère-t-il l’après-guerre qui doit théoriquement mener à la démocratisation du pays ? Les investisseurs se bouchent le nez et vont voir chez les concurrents, Schlumberger ou BJ Services. La guerre est bonne pour les affaires. daires de la guerre contre l’Irak – et le plus facile : le renversement du régime autocratique de Saddam Hussein. Halliburton apprend au prix fort que la guerre d'Irak n'est pas bonne pour les affaires Siège social. L'étude a estimé que l'ensemble des guerres (Irak, Afghanistan, Pakistan) accusait un bilan humain compris entre 272.000 et 329.000 morts. Mais que ferait un peuple moral ? Rappelons qu’ Halliburton est une entreprise qui à la fois fournit de l’énergie aux compagnies pétrolières, mais aussi travaillent étroitement avec les gouvernements américains et occidentaux pour la reconstruction des pays en guerre. Le chapitre 4 … Halliburton a aussi été fournisseur officiel de matériel pour l'armée. Deux nouveaux contrats devraient être attribués finalement fin janvier, et KBR est naturellement sur les rangs. Quand Dick Cheney a pris le commandement d'Halliburton, il venait du Pentagone, où il était le patron, vainqueur de la guerre de 1991. De toute façon, la guerre en Irak n’est plus un débat dans le parti démocratique, les membres du parti semblent avoir tournés la page. Des dizaines de milliards de dollars investis ont été gaspillés voire détournés par des compagnies comme Halliburton, qui vient d’annoncer le transfert de son siège de Houston à Dubaï. Halliburton a été plus étroitement associé à l’invasion de l’Irak que toute autre société. Halliburton, numéro 1 mondial des équipementiers pétroliers, est devenue sous l’administration Bush fils l’un des symboles des guerres de prédation. En outre, à la fin de l'an passé, KBR a obtenu, sans concours et en secret, un autre contrat pour l'extinction des puits de pétrole incendiés dans la guerre qui allait peut-être avoir lieu… Il a été étendu depuis à la réorganisation de la production, prolongé deux fois, malgré la promesse du Pentagone d'ouvrir le gâteau à la concurrence (américaine). Voir la liste. Les opérations en Irak sont d'une tout autre ampleur puisque, depuis, mars 2002, l'armée a passé 24 commandes à KBR pour un total de 425 millions de dollars et que le total des commandes à Halliburton dépasse donc les 600 millions de dollars, sur un total consacré à la reconstruction de l'Irak et à l'aide humanitaire de 2,4 milliards de dollars. J’ ai déjà eu l’occasion de l’écrire, je n’ai jamais pensé que le pétrole était la cause première de la guerre déclenchée par les Etats-Unis contre l’Irak en 2003. Sous son règne à Houston, le montant des commandes venant de l'Etat (de l'armée en fait) a doublé. Il continue de recevoir, en vertu d'une assurance signée au moment de son engagement à Houston, un salaire différé: entre 150 000 et 200 000 dollars par an jusqu'en 2004. En effet, il est tout aussi avéré que plusieurs sociétés en lien direct avec le gouvernement des États-Unis ont engrangé de gigantesques profits par le biais de la guerre en Irak. Un consortium dans lequel KBR occupe une place centrale est accusé d'avoir versé d'énormes pots-de-vin, en particulier sur des comptes suisses, pour décrocher le contrat d'une unité de liquéfaction du gaz au Nigeria. Halliburton, dont le nom est devenu synonyme de profiteur de guerre dans l'Amérique préélectorale, apprend à ses dépens que l'aventure irakienne n'est pas exactement profitable. Une guerre éclair qui aboutit en quelques jours à la chute du régime de Saddam Hussein, mais plongera durablement l'Irak dans le chaos. Les contrôleurs du budget du Pentagone, eux, viennent de donner raison au sénateur: dans deux contrats, Kellogg Brown & Root, le bras d'Halliburton dans la guerre, a surfacturé ses services pour plus de 120 millions de dollars. La guerre en Irak a coûté près de 190.000 vies au total. Une filiale du groupe américain Halliburton, chargée du secteur pétrolier en Irak, a gonflé les prix de l'essence exportée vers l'Irak pour un montant pouvant s'élever jusqu'à 61 millions de dollars, selon un audit du Pentagone qui relève également d'autres irrégularités. Ce que l'entreprise de Houston a en plus, c'est le boulet de la guerre, aussi handicapant que le nom de son ancien patron. Guerre d'Irak Parmi ces sociétés, Carlyle et Halliburton ont la particularité d’impliquer le sommet de l’exécutif étasunien, à savoir le Président George W. Bush et le Vice-président Dick Cheney. « Bush veut mettre la main sur les deuxièmes réserves de pétrole au monde. Halliburton, bush limited and co ont gagné des fortunes avec l’irak. Encore faut-il que la guerre soit bonne. En Irak est en effet mise en œuvre une approche intégrée de la guerre et du nation-building qui trouve sa source dans le constat d'échec en matière de coordination des acteurs sur le terrain lors des opérations militaires des années 1990. . C'est ce que le sénateur démocrate Henry Waxman répétait dans le vide depuis l'été. Halliburton à la merci d'Ansarallah! Il a atteint le cœur de sa cible : le complexe militaro-industriel. Mais ce n'est pas vrai. Pour donner un ordre de grandeur de cette évolution, le montant total des contrats d’Halliburton en Irak se chiffre à ce jour autour de 11 à 13 milliards de dollars, soit plus du double du coût payé par les Etats-Unis pour la première guerre du Golfe. Dick Cheney est président de Halliburton, une société d’ingénierie civile spécialisée dans le pétrole. Il n'y en a pas. L'une d'elles touche de près la Suisse. On peut noter aussi : Blackwater : une société de mercenaires qui a tiré d'énormes profits de la guerre en Irak : croissance de 600% entre 2001 et 2005. Puis Cheney s'est installé dans l'annexe de la Maison-Blanche, et Halliburton, qui a par ailleurs de gros problèmes d'amiante, a reçu des contrats encore plus dodus. Les surfacturations ont été découvertes dans les services de cantines (67 millions; contrat cassé), et dans l'importation de pétrole du Koweït vers l'Irak: KBR facturait le gallon 2,64 dollars, alors que d'autres fournisseurs le proposaient à 1,10 dollars environ. l’?quivalent de 6 milliards de dollars en contrats en Irak. Ces jours, le vice-président passe beaucoup de temps dans les Etats, pour ramasser de l'argent en prévision de l'élection de novembre. Par le Comité Editorial 19 juillet 2003. " Le ministère américain de la défense a, d’autre part, rendu publiques, jeudi, les conclusions d’une enquête montrant que la société Halliburton, à travers sa filiale KBR, vend de l’essence aux forces des Etats-Unis en Irak à un prix très supérieur à ceux que pratiquent des entreprises irakiennes qui, elles aussi, achètent leur carburant au Koweït. Quand le rapport final d'audit sera connu – à Noël! Et elle est rabâchée à longueur de journée par les opposants à la guerre en Irak. Elle fournit des services aux entreprises d'exploitation pétrolière, mais elle n'est pas elle-même une société d'exploitation. Problème? Cheney lié à un contrat irakien d'Halliburton Un courriel du Pentagone, obtenu par le magazine américain Time, révèle que le vice-président Dick Cheney serait directement lié à l'attribution d'un énorme contrat en Irak au groupe de services pétroliers et de logistique Halliburton, dont il a été le PDG jusqu'en 2000. Les résultats sont éloquents : Halliburton est le grand gagnant de la guerre en Irak. Halliburton apprend au prix fort que la guerre d'Irak n'est pas bonne pour les affaires. d’autres soci?t?s) au convoyage de carburant ou aux r?parations dans le secteur p?trolier. Car KBR accumule les problèmes et les pertes (277 millions de dollars au second trimestre), mais lie surtout l'ensemble de l'entreprise à la guerre, et plombe l'action de Halliburton en Bourse. Il a ensuite été développé, corrigé, divisé pour tenir compte des critiques. Sa valeur potentielle (il n'y a pas de limite de temps) est évaluée à 8,6 milliards de dollars. En année électorale, c'est bien sûr un baril de poudre. Une autre affaire de pots-de-vin versés en Irak à deux de ses salariés a conduit Halliburton à rembourser une surcharge de 6,3 millions de dollars (5 millions d'euros) au Pentagone.