Le Hezbollah étend son autorité à la région libérée et continue les tirs de roquettes contre Israël, qui riposte à nouveau par une grande offensive en juillet 2006, causant de nombreux morts et d'importants dégâts aux infrastructures du Liban. L'anniversaire de l'attentat du Drakkar, le 23 octobre 1983, est l'occasion de revenir sur la guerre civile libanaise, son historique et ses logiques. Les séquelles de ce conflit se font sentir sur une longue période avec une laborieuse reconstruction, le maintien de milices armées autonomes et des reprises ponctuelles de violences. À la différence des États arabes voisins, au pouvoir fort, qui n'hésitent pas à traiter le problème palestinien de manière radicale, la présence des réfugiés palestiniens au Liban et surtout les attaques de l'OLP contre Israël deviennent le point principal de désaccord entre les deux grands blocs. En avril 1983, un attentat-suicide contre l'ambassade américaine tua 63 personnes et laissa 100 blessés. Le premier attentat-suicide au Liban, avec un véhicule piégé, avait été commis le 15 décembre 1981 contre l'ambassade irakienne à Beyrouth : l'Irak de Saddam Hussein était alors engagé dans la guerre contre la République islamique d'Iran (guerre Iran-Irak) tout en réprimant durement son opposition chiite. Le 6 février 1984, Nabih Berri, chef d'Amal, et Walid Joumblatt, chef du PSP, concluent un accord qui établit leur autorité conjointe à Beyrouth-Ouest. Union Fédérale des Associations Françaises d’Anciens Combattants et Victimes de Guerre Fédération Départementale du Var U.N.A.C.I.T. Bien vite, des représailles puis des violences religieuses éclatent. Juin 1982 Les Israéliens devaient contrôler le périmètre des camps de réfugiés et apporter un soutien logistique alors qu'une section des phalangistes dirigée par Élie Hobeika aurait pour mission d'entrer dans les camps. Cette présence militaire souffle sur les braises et enferme les Libanais dans des luttes internes. Le terrain était fertile pour un message rejetant l'impérialisme occidental, et sa volonté de lutter pour sa cause transforma le « mouvement des déshérités », futur Hezbollah, en une véritable force de résistance libanaise qui, gagnant en popularité dans l'ensemble des communautés du Liban, engagea la lutte contre l'occupant israélien et contre ceux qu'il considérait comme ses soutiens. Deuxième phase (1977-1982) : opération « Litani », 3. La première phase de cette guerre débute, en avril 1975, par un affrontement Le redémarrage économique, plus lent que celui de la fin des années 1970, a cependant des effets durables : le Liban a le meilleur revenu par habitant parmi les pays arabes non pétroliers. Le lien entre l'appartenance communautaire et la représentation politique s'est amorcé dans la montagne avec la fin de l'émirat, quand le système féodal a été remplacé par un système confessionnel, et a été entériné sous le mandat français. Durant les longues années de la guerre civile libanaise, Abla Barotta et sa famille se précipitaient au sous-sol pour se mettre à l'abri des bombardements et des tirs d'obus. Le centenaire d’un ancien combattant fêté dans les Alpes-de-Haute-Provence. Un accord est signé stipulant la fin de l'état de guerre et un retrait israélien conditionné par un retrait simultané des forces palestiniennes et syriennes. A la suite de l’occupation de Beyrouth par les Israéliens en 1982, l’ONU créée la Force multinationale de sécurité, ayant pour but … Le Sud de la ville, où les fedayins palestiniens avaient trouvé refuge, fut exposé à des bombardements quasi constants[réf. 8 000 combattants ; à l'extrême sud, l'armée du Liban-Sud (2 500) dirigée par Antoine Lahad dans la zone de sécurité contrôlée par les Israéliens ; le groupe des forces libanaises qui s'est séparé de la direction de Geagea en 1985 et qui est dirigé par Élie Hobeika. Le 21 juillet 1981, le Conseil de sécurité de l'ONU exige un cessez-le-feu, qui sera négocié indirectement entre Palestiniens et Israéliens. L'accord israélo-libanais de mai 1983 est officiellement annulé en mars 1984. Les archives du Journal Officiel sont numérisées sur Gallica. La guerre fratricide entre les deux mouvements chiites confronte des hommes qui viennent souvent des mêmes groupes, voire des mêmes familles ; Hassan Nasrallah, futur secrétaire général du Hezbollah, combat du côté de ce mouvement, tandis que son frère Jihad al-Huseyni commande une unité d'Amal dans les combats de Beyrouth[38]. Les combats sont très meurtriers : le 6 décembre 1975, les phalangistes abattent 150 à 200 musulmans et rasent des camps palestiniens. La seconde phase (1982-1990) est marquée par l'échec des forces d'interposition occidentales, la montée en puissance des partis chiites, Amal et Hezbollah, le retrait progressif des troupes israéliennes, et enfin par le recours à la Syrie, accepté ou refusé par les différents partis libanais. Juin 1982 un char T-55 palestinien durant les bombardements précédant l’invasion israélienne du Liban. C'est une expérience de voir des Scud, des missiles Scud arriver sur le terrain d'Israël. Le fait qu'une nouvelle génération de jeunes soit séduite par un imaginaire héroïque de la guerre en temps de paix met en évidence les dangers de négliger la réhabilitation des anciens combattants Les chiites, largement évincés de la lutte sunnito-maronite pour le pouvoir et ignorés par le gouvernement avaient toujours été les parents pauvres du Liban. Devant l'opposition du général Aoun les affrontements éclatent encore, cette fois entre Aoun et les milices chrétiennes qui désapprouvaient sa position. Le nouveau président, Amine Gemayel, rappelle alors la force multinationale, composée de soldats américains, français et italiens. Le pays, né ainsi en 1920, est multiconfessionnel. De 1975 à 1990, le Liban a connu de profonds bouleversements, dont une détérioration considérable de son tissu industriel et de ses infrastructures. Malgré cette dilution démographique, les maronites ont semblé détenir la conviction de jouer le rôle prépondérant dans le nouvel État, en raison de leur ascension culturelle progressive (débutée du temps de l'émirat) et le soutien de la France mandataire. Médaille des Sports Militaires . À ce jour, trois arrêtés fixent la liste des unités combattantes au titre de leur participation à la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) ; le premier, du 16 décembre 1998, pour la période allant du 23 mars … Olfa Lamloun, « Amal vs Hezbollah », dans Franck Mermier et Christophe Vatin (dir.). Il tente également de restaurer l'équilibre rompu par le boycott des élections par les chrétiens en attirant plus de chrétiens dans le gouvernement tout en souhaitant les avoir sous sa main « politique ». Mais, à partir du 24 octobre, avec l'appui de l'armée syrienne, les groupes libanais et palestiniens pro-syriens attaquent les camps palestiniens tenus par le Fatah : Yasser Arafat doit de nouveau quitter le Liban en décembre 1983. En 1974, Yasser Arafat commence à orienter son action sur le plan politique ; mais il est débordé[réf. Raymond Eddé est écarté de la présidence. Rafiq Hariri, sorti vainqueur des élections, est désigné comme Premier ministre. Habitée par des druzes, des sunnites et des chrétiens, la région avait jusque-là été épargnée par la guerre. Les camps de réfugiés servent de base d’entraînement militaire et plusieurs centaines de fedayins lancent des opérations contre les villages du nord d'Israël et des attentats et prises d'otages à l'étranger. Après l'évacuation de Beyrouth par l'OLP, plusieurs centaines de milliers de civils palestiniens restés sur place se trouvent brutalement privés de protection et d'encadrement[réf. En 1976, la Syrie impose un cessez-le-feu et propose un rééquilibrage du partage des pouvoirs entre communautés. Tripoli, la grande ville du Nord, sous autorité syrienne depuis 1976, avait été jusque-là peu touchée par le conflit. Parmi les chrétiens, les maronites sont les plus nombreux. La première figure de combattant apparue dans le cinéma libanais de la guerre civile fut ainsi d’abord palestinienne, filmée par les caméras amies d’une jeunesse gauchisante animée par les guerres de libération qui, aux quatre coins du monde, trouvent leur résolution au milieu des années 1970. « Les terroristes arabes poursuivent l’œuvre de Sharon » déclare Yasser Arafat. nécessaire] par des groupes palestiniens minoritaires comme le FPLP-Commandement général et le FDLP qui organisent des attaques contre les kibboutz israéliens ainsi que des attentats anti-israéliens à l'étranger[6]. Les affrontements eurent aussi lieu dans les montagnes du Chouf. Le 23 avril 1969, à Saïda puis à Beyrouth, lors de manifestations de soutien aux fedayins, des affrontements opposent les Palestiniens à la gendarmerie libanaise, faisant 14 morts et plus de 80 blessés ; l'armée tente de reprendre par la force le contrôle des camps, mais elle échoue ; le gouvernement libanais se rend compte qu'il n'est plus en mesure de désarmer les combattants palestiniens, bien armés, soutenus par plusieurs États arabes et par une partie de l'opinion libanaise[3]. Olfa Lamloun, « Amal vs Hezbollah », in Franck Mermier et Christophe Vatin (dir. Ce système est une porte ouverte à la corruption car les loyautés diverses sont d'abord familiales et locales, ensuite régionales. La paix régionale améliore les échanges mais rend délicate pour le Liban la concurrence avec d'autres acteurs, dont Israël, avec ses compétences et son industrie, et la recherche d'investissements avec la baisse des revenus pétroliers. Elle est en effet diluée face aux communautés sunnites et grecque-orthodoxe majoritaires sur le littoral, et chiite dans la Bekaa au sud. Israël exige du Liban qu'il assure la paix sur la frontière en contrôlant l'activité des Palestiniens sur son territoire, mais le Liban est trop faible pour résoudre le problème[réf. Pendant ce temps, le commandant de la région nord de Tsahal rencontre le commandant en chef de l'armée régulière libanaise. L'indépendance fut reconnue par la France libre, le 22 novembre 1943. Les affrontements directs et indirects (par milices interposées) entre Syriens et Israéliens dominent cette phase de la guerre. Le photojournaliste Yan Morvan est dépêché sur place par l’agence Sipa pour Newsweek. bearztato. SIREN : 431 988 021. Entre octobre 1982 et janvier 1983, des affrontements éclatent entre les milices rivales, l'armée syrienne intervenant à plusieurs reprises pour imposer un cessez-le-feu. Les clivages communautaires sont souvent dépassés par la misère et la prolétarisation, et la mobilisation syndicale et politique s'amplifie. 3:30. Walid Joumblatt Mais le projet soulève deux questions principales : la confusion de l'intérêt privé et de l'intérêt public, et le respect de la propriété privée. Il était membre du Parti social nationaliste syrien, favorable à l'union du Liban à la Syrie, et hostile à Israël ; mais ce parti n'a pas revendiqué l'attentat, ou tout du moins a nié l'avoir commandité ; Chartouni est resté en prison sans jugement jusqu'à son évasion en 1990. Grâce à l'intervention militaire et diplomatique des puissances régionales arabes, le président libanais et le chef de l'OLP sont convoqués à Riyad cette même année. Son sexennat commence sous le signe de l'espoir. Cette situation est à l'origine de tensions qui se manifestent à propos de l'emploi des jeunes. Le 6 juin, l'armée israélienne déclenche l’opération Paix en Galilée et entre au Liban, avançant jusqu'à Beyrouth. Parallèlement, le gouvernement de Rafik Hariri établit un plan de redressement économique à court terme et un autre à moyen terme. La troisième phase est marquée par le rôle politique et militaire croissant des Phalanges et par l'opération israélienne « Paix en Galilée », lors de laquelle, en juin 1982, Israël envahit le Liban avec 100 000 hommes, avant de conclure, après de violents combats et le blocus de Beyrouth, soumise aux bombardements, un cessez-le-feu avec la Syrie. La polémique s'atténue progressivement à partir du 10 janvier 1994, avec la clôture de l'opération de souscription aux actions de la Société libanaise pour le développement et la construction du centre-ville de Beyrouth, Solidère. Les troupes de Tsahal traversent les lignes tenues par la FINUL, force d'interposition placée par l'ONU, franchissent la ligne des 40 km nord initialement annoncée comme objectif limite par le ministre de la Défense Ariel Sharon et atteignent la capitale, où ils font leur jonction avec les Forces libanaises de Bachir Gemayel. La guerre du Liban, ou guerre civile libanaise, est une guerre civile ponctuée d’interventions étrangères qui s’est déroulée de 1975 à 1990 au Liban en faisant entre 130 000 et 250 000 victimes civiles. Les sièges parlementaires ont été répartis entre les chrétiens et les musulmans. Beyrouth est coupée en deux, chrétiens à l'est, musulmans à l'ouest. Les auteurs reprennent la périodisation la plus courante en quatre phases : la « guerre des deux ans » (1975-76), la trêve syrienne et les interventions israéliennes (1977-1982), la « seconde invasion israélienne et ses conséquences » (1982-1985) et « la guerre israélo-syrienne par Libanais interposés au sein des mêmes camps » (1986-1990). Les violences s'amplifient au début de 1975 : en janvier, une nouvelle incursion israélienne dans l'Arkoub provoque un exode des civils libanais. En septembre 1988, le mandat d'Amine Gemayel est sur sa fin, et le vote des députés pour un nouveau président est empêché par les milices. Au bout du compte, les violences de la guerre civile et religieuse libanaise auraient fait 150 000 morts, 17 000 disparus et des centaines de milliers d'exilés et de déplacés[réf. Les maisons d'édition et les quotidiens, ainsi que les nouvelles organisations politiques, se multiplient. Toutefois, les Américains étant considérés comme des alliés d'Israël, l'opposition se renforça. En mars 1988, l'enlèvement d'un officier américain de la FINUL sert de prétexte à une offensive d'Amal qui cherche à déloger le Hezbollah de Beyrouth et de Saïda. https://fr.wikipedia.org/wiki/Conflit_israélo-libanais_de_2006 Quelques heures après l'entrée des phalangistes dans les camps, le chef des services de renseignements de Tsahal reçoit une information parlant de 300 morts à Sabra et Chatila. ", Emma Aubin-Boltanskin, « Samir Geagea : le guerrier, le martyr et le. Les Kataëbs multiplient les contacts avec Israël, qui leur fournit équipements militaires et conseils. Des accrochages et des représailles s'ensuivent entre Palestiniens et Phalangistes. Le Liban devient un lieu de dialogue privilégié, non seulement entre les Arabes et le reste du monde, mais souvent aussi pour les États arabes entre eux. Le service départemental des Alpes-de-Haute-Provence a participé, vendredi 9 avril 2021, à l’organisation de la fête d’anniversaire de Célestin Feuga pour célébrer ses 100 ans. Nord du Liban : les combattants anti-Assad se soignent dans des hôpitaux clandestins. Le conflit syrien a régulièrement débordé sur le Liban. L'armée israélienne riposte par l'opération Raisins de la colère en 1996, sans résultat, et finit par se retirer unilatéralement du Liban en mai 2000, en abandonnant ses auxiliaires de l'ALS. En septembre, le pays a deux présidents du Conseil, le chrétien Michel Aoun et le sunnite Salim el-Hoss ; le 9 octobre 1988, les hommes des Forces libanaises de Samir Geagea s'emparent sans combat des positions tenues par les partisans d'Amine Gemayel et obligent l'ex-président à s'exiler[41]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ce jour-là, des fedayins palestiniens organisent un défilé en armes au camp de Sabra pour commémorer l'attaque d'un kibboutz israélien un an plus tôt ; le même jour à Aïn el-Remmané dans la banlieue est de Beyrouth, Pierre Gemayel préside à l'inauguration d'une église ; une automobile passant dans la rue ouvre le feu sur le groupe, blesse Pierre Gemayel, et tue son garde du corps. L’objectif de cette thèse est double : premièrement, éclaircir l’histoire de ce mouvement chiite méconnu et négligé de l’historiographie et deuxièmement, réaliser une étude anthropo-historique du combat pendant les guerres du Liban (parcours sociologiques des combattants et militants, corporéité et physicalité, dimensions psychologiques…). The commanders of the Phalangists arrived for their first coordinating session regarding the entry of their forces into the camps at about 11:00 a.m. on Thursday, 16.9.82, and met with Major-General Drori at the headquarters of one of the divisions. Ses leaders religieux appartenaient à des lignées imamites liées, par parenté ou enseignement, à celles d'Iran et d'Irak : ainsi l'imam Moussa Sadr, né à Qom en Iran, et Mohammad Hussein Fadlallah, né à Nadjaf en Irak : à partir du milieu des années 1970, ils sortent de leur neutralité politique traditionnelle pour appeler à la lutte contre l'oppression[31]. « C'est important, vous devriez agir maintenant. Les Poilus de la Première Guerre mondiale ont voulu faire reconnaître par la nation un statut particulier à ceux qui avaient participé aux durs combats de 1914-1918. Ce qui était longtemps redouté par les Libanais a fini par arriver : la guerre en Syrie s’est invitée au pays du Cèdre. Dans l'après-midi, les miliciens des phalanges libanaises (Kataëb) attaquent un autobus de militants palestiniens revenant du camp de Sabra par la même rue et tuent 27 d'entre eux ; dans la journée, les affrontements se généralisent, Palestiniens et phalangistes dressent des barricades et s'affrontent au fusil et à la roquette[8]. Cependant, le vrai pouvoir est encore entre les mains des milices. Aoun, le 13 février 1989, envoie l'armée pour reprendre aux Forces libanaises le contrôle du port de Beyrouth ; grâce à la médiation du patriarche maronite Nasrallah Sfeir, la milice accepte un retrait partiel[41]. SYRIE - Comment expliquer les avancées des combattants kurdes en Syrie ? La Syrie et l'Iran s'opposent par milices chiites interposées mais Damas parvient à s'imposer à la majorité des milices sunnites et druzes. La force multinationale battit en retraite en février 1984. Mais leurs milices rivales se disputent la capitale et s'affrontent en juillet, septembre et octobre 1984, ce conflit s'achevant par la médiation du général syrien Ghazi Kanaan[30]. La population chrétienne quitte en masse la montagne, les attentats anti-israéliens se multiplient. Cet article contient une liste de personnalités qui se sont engagées dans la Résistance intérieure française durant la Seconde Guerre mondiale. », « directement responsable du massacre du fait de sa position d'occupant », « les partis et leurs milices ont constitué, pour les opportunistes et les ambitieux de tous bords, des instruments de promotion sociale rapide », « Les terroristes arabes poursuivent l’œuvre de Sharon », « l'extrémisme et la politique du kidnapping », 150 000 morts, 17 000 disparus et des centaines de milliers d'exilés et de déplacés, In all the testimony we have heard, there has been unanimity regarding [the fact] that the battle ethics of the Phalangists, from the standpoint of their attitude to non-combatants, differ greatly from those of the I.D.F [...] During the meetings that the heads of the Mossad held with Bashir Jemayel, they heard things from him that left no room for doubt that the intention of this Phalangist leader was to eliminate the Palestinian problem in Lebanon when he came to power - even if that meant resorting to aberrant methods against the Palestinians in Lebanon. Le 9 avril 1985, Sana Khyadali, membre du Parti social nationaliste syrien, parti laïque alors allié au Baas syrien et au Parti communiste libanais, devient la première femme à faire un attentat-suicide, contre un poste de Tsahal, qui fait quatre morts[33]. La première phase de cette guerre débute, en avril 1975, par un affrontement entre les Palestiniens et les Phalanges libanaises (créées en 1936 par le clan maronite des Gemayel et qui vont bientôt compter 80 000 adhérents), et par des émeutes dirigées par les chiites contre la vie chère (mouvement des déshérités de Musa Sadr). Vous êtes : Anciens combattants d’AFN(Algérie, Maroc, Tunisie), de 1939-1945, ou de conflits plus récents (OPEX),vous pouvez, grâce à votre Carte du combattant ou Titre de reconnaissance de la Nation vous constituer une Retraite Mutualiste du Combattant.. Il n’y a pas de limite d'âge pour profiter de vos avantages ! Les soldats ayant combattu lors de la guerre franco-prussienne sont des conscrits entre 1830 et 1850 environ. 13 avril 1975, c’est le début de la guerre civile au Liban…15 ans de conflits symbolisés par la division de Beyrouth.Il faut choisir son camp. Les camps de réfugiés qui encerclent la ville sont la cible privilégiée des Kataëbs ; les Palestiniens répliquent en attaquant la ville de Damour (janvier 1976), et massacrent la plupart de ses habitants chrétiens. Les inégalités sociales et économiques présentent un double caractère régional et confessionnel. Le nombre de listes d'unités reconnues combattantes au Liban témoigne du souci permanent de prendre en compte les droits des militaires déployés sur ce théâtre d'opérations. Il a souscrit une Retraite Mutualiste du Combattant. De son côté, le cours de la monnaie libanaise connaît une nette stabilisation après des années de chutes brutales. Le montant global des vingt mille souscripteurs atteint 926 millions de dollars, dépassant la demande de 650 millions définie par la société foncière. Après plusieurs semaines en territoire libanais, les troupes israéliennes se retirent partiellement, laissant la région à l'Armée du Liban Sud. À la fin du mandat d'Amine Gemayel, en septembre 1988, il est impossible de nommer un autre président et même un gouvernement ; les pro-chrétiens et les musulmans pro-syriens constituent chacun le leur. Le chef de l'OLP, Yasser Arafat, revenu au Liban depuis le 16 septembre avec un petit groupe de combattants, participe à ces affrontements. La milice islamiste sunnite du Mouvement d'unification islamique (Tawhid) s'oppose à la coalition laïque du Parti communiste libanais (PCL), des Chevaliers rouges (Fursan al-Homor) alaouites, du Parti du travail arabe et du Parti nationaliste social syrien (PSNS). Union Nationale des Anciens Combattants d’Indochine TOE AFN Tchad Liban Nouméa Section Toulon ». Troisième phase (1982-1983) : opération « Paix en Galilée », 6. En 1992 ont lieu les premières élections législatives depuis 1972, dans une atmosphère de manipulation, de frustration et d'abstention. Les contributions volontaires des grandes familles maronites, chiites ou druzes sont rapidement insuffisantes pour financer la guerre : dès 1976, la milice phalangiste procède au pillage du port de Beyrouth, ramassant un butin estimé entre un et deux milliards de dollars ; peu après, les phalangistes et les milices palestiennes s’entendent pour piller le centre-ville et les souks de la capitale, avec un butin comparable ; les coffres-forts des banques sont également dévalisés ; à ces grandes opérations, s’ajoute un racket quotidien de familles aisées, une « fiscalité milicienne » sur les échanges et une contrebande massive, échappant aux douanes officielles ; le trafic de drogue représenterait à lui seul entre 0,7 et 1 milliard de dollars par an[22]. 0:41. La révolution islamique iranienne avait eu un profond écho dans cette population humiliée. Insigne porte drapeaux. Dans ce contexte, la dette publique s'accroît considérablement. Cet attentat est attribué au Dawaa, parti chiite irakien à l'origine mais qui avait développé des branches au Liban et dans la péninsule Arabique et dont plusieurs membres rejoindront le Hezbollah[32]. » Les faits sont là, des sunnites se battent contre des alaouites. Des rumeurs analogues, d'un massacre en cours dans les camps, commencent à circuler ; Israël affirme que tout cela semblait trop vague pour justifier une intervention[réf. Le service secret britannique Special Operations Executive (SOE) fait l'objet de deux listes spécifiques et d'une catégorie : . Environ une semaine après le début de leur invasion, les Israéliens commencent le siège de Beyrouth Ouest (où habitent 200 000 civils) où l'OLP trouvait refuge au milieu de la population civile. Toute cette époque est marquée par des pillages et des destructions qui touchent même les grandes banques de la capitale. Le bombardement de Cana par l'aviation israélienne en avril 1996, qui fit plus de 160 morts parmi les réfugiés qui avaient fui les bombes en se réfugiant dans un camp de l'ONU, accrut encore ce soutien populaire[43]. La vague d'optimisme créée autour de la reconstruction dénote une volonté politique de rebâtir le Liban sur de nouvelles bases. nécessaire]. Les années 1950 voient fleurir quelques partis politiques , dont deux jouent un rôle fondamental à partir des années 1970, ils représentent le fossé qui s'est ouvert entre les Libanais. Plusieurs passages sont ouverts entre les deux parties de Beyrouth, et de nombreux émigrés reviennent et avec eux, de l'argent et des projets. L'assemblée nationale se rencontre à Taïf en Arabie saoudite. Dès 1985-1987, des tensions opposent le Hezbollah aux services syriens qui cherchent à entraver l'action des Gardiens de la Révolution iraniens dans leur zone d'influence. It was agreed at that meeting that they would enter the camps [...] In a meeting with the Phalangist commanders on the morning of 17.9.82, he approved the continuation of their operations until the morning of 18.9.82 and ordered that they be provided with assistance for that purpose, Major General Drori told the commander of the Lebanese Army, "You know what the Lebanese are capable of doing to each other. L'extraterritorialité des camps des fedayins est reconnue. Des heurts ont opposé les communautés alaouites du Nord-Est du Liban à des groupes islamistes sunnites favorables aux insurgés. Les bases palestiniennes restent au sud, et le Hezbollah est autorisé à garder ses armes pour combattre l'occupation. Le clan maronite des Frangié est massacré (1978-1980), les populations sont déplacées et soumises à des bombardements meurtriers, tandis que les phalangistes éliminent les autres milices chrétiennes. Avec la chute et l'exil d'Aoun après une offensive syro-libanaise le 13 octobre 1990, à l'exception du Sud toujours occupé, s'ouvre la première période de paix durable au Liban depuis 15 ans. Il en résulte que le nouveau pays compte officiellement dix-sept communautés, chacune ayant un droit privé spécifique. Le général israélien David Agmon indique qu'il s'agissait de « créer le chaos parmi les Palestiniens et les Syriens au Liban, sans laisser d’empreinte israélienne, pour leur donner l’impression qu’ils étaient constamment sous attaque et leur instiller un sentiment d’insécurité. Aucune confirmation ne peut être obtenue. L'État libanais moderne est né à l'issue de la Première Guerre mondiale, à la faveur des découpages des anciennes possessions de l'Empire ottoman au Proche-Orient après sa défaite face aux Alliés. Le 3 octobre 1985, la Syrie impose un accord entre le Tawhid et les quatre milices du camp adverse, PSNS, PCL, Baas libanais et Parti arabe démocratique (PAD)[29]. Concentrés au sud et dans la Bekaa, ils avaient subi les attaques dans les raids israéliens contre les Palestiniens, et transformés en réfugiés, concentrés dans la banlieue de Beyrouth.