Le 12 avril 1871 il décide la destruction de la colonne Vendôme, le Il fait alors blinder toutes les fenêtres du palais du Louvre pour en protéger les œuvres d’art, mais aussi l’Arc de Triomphe et la fontaine des Innocents. Il est élu au conseil de la Commune par le 6e arrondissement et délégué aux Beaux-Arts[20]. Elle fut érigée sur ordre de Napoléon de 1806 à 1810 pour commémorer la bataille d'Austerlitz, puis détruite lors de la Commune de Parisen 1871 avant d'être reconstruite telle qu'on la connaît aujourd'hui. (Avant la destruction). Craignant un nouvel emprisonnement, Courbet s'exile en Suisse. L'une des photographies de Braquehais est probablement utilisée lors des procès du peintre Gustave Courbet. Abattue en mai 1871, la colonne a fait l’objet de gros travaux de restauration. Déçu par le gouvernement de Défense nationale, Gustave Courbet prend à partir du 18 mars 1871 une part active à l'épisode de la Commune de Paris . C'est encore d'actualité. En 1969, Helmut Gernsheim indique reconnaître formellement Courbet sur la photographie. Nous sommes en pleine Commune de Paris, cette fameuse période insurrectionnelle qui suit la défaite de Napoléon III face aux Prussiens. Son activité pendant la Commune est diverse : il réalise d'abord, en avril, des portraits de groupes ainsi que des vues de la colonne Vendôme, sans ses échafaudages. Courbet avait proposé à la Commission des arts, dès septembre 1870, de déboulonner la colonne Vendôme, afin de transférer les bronzes aux Invalides[1]. Ce doit être une injustice, car, si ce qu’on nous assure est vrai, ils ne photographiaient ces groupes que pour conserver les portraits des gens qui devaient être arrêtés plus tard.», Marquis de Saint Amand-de-Faral Le 27/02/17 à 18:04. Au fil des mois, les Parisiens s’étaient presque habitués à voir la colonne Vendôme, au centre de la place Vendôme, parée d’échafaudages et de bâches de protection. Sa démolition avait été prévue par les Fédérés pour le 5 mai 1871, … Elle est communément appelée colonne Vendôm… C’est un devoir pour tous les honnêtes gens d’aider ainsi à rendre plus prompte et moins coûteuse, la réédification de ce monument national.», Comme en attestent les nombreuses photos d’archives, cet événement a été abondamment photographié. Commune. «Les débris de la colonne Vendôme, relevés avec soin, sont transportés en ce moment dans le palais de l’Industrie, pour servir de modèle à la refonte, précise Le Figaro. Statue de Napoléon Ier après la chute de la colonne Vendôme, Bruno Braquehais, mai 1871, papier albuminé. Démolition de la colonne Vendôme, le 16 mai 1871, place Vendôme, 8ème arrondissement. Le Figaro visitait la Maison-Blanche, Il y a 100 ans... les usines Renault s’effondraient, Ces résidences secondaires qui font rêver en France, Italie, Espagne et Portugal, Cette église du 16e siècle est devenue un superbe loft rural, À New York, cet immeuble-piano intrigue les passants. Place Vendôme. Télécharger cette image : Barricade Vendome, après la destruction de la colonne Vendôme lors de la commune de Paris du 16 mai 1871, Paris. Abattage de la Colonne; dernieres dispositions, Bruno Braquehais, mai 1871, papier albuminé, 161 × 211 cm. Vers midi une foule de parisiens se dirige vers la place Vendôme où est prévue à 14 heures la démolition de la colonne, symbole pour certains membres de la Commune, du despotisme, du parjure du 18 brumaire jusqu’à la honte de Sedan, le tout couronné par deux invasions. La démolition du monument est votée sur proposition de Gustave Courbet, président de la Fédération des artistes de Paris. Si son atelier, boulevard des Capucines, n'est qu'à une centaine de mètres de la colonne Vendôme, et qu'il a vraisemblablement bénéficié d'autorisations, voire de connivences, aucun élément n'atteste qu'il ait été chargé d'une mission officielle par la Commune[4]. La colonne Vendôme à terre, Bruno Braquehais, mai 1871, papier albuminé. La colonne Vendôme se range parmi les bâtis historiques les plus importants de Paris. part active à la Commune de Paris en devenant directeur des beaux-arts. Jules Raudnitz réalise après la Commune une série de reconstitutions stéréoscopiques, intitulée Le Sabbat rouge. Lithographie. Il prend des mesures semblables à la manufacture des Gobelins, … Mardi 16 mai 1871. Droite dans le ciel d’une pureté superbe – un ciel de floréal – la colonne … Le 1er mars, il est libéré[24]. Photo de Franck. Destruction de la colonne Vendôme, érigée par Napoléon pour célébrer sa victoire à Austerlitz. Description iconographique : Barricade place Vendôme, après la destruction de la colonne Vendôme abbatue par les communards le 16 mai 1871 lors de la Commune de Paris, Paris. Le peintre a été l'instigateur de la destruction de la colonne Vendôme. Il faut relire Jules Vallès dans le dernier livre de sa trilogie: L'insurgé. Le motif de la série donne lieu à des interprétations bien différentes chez les communards et chez les versaillais. Les visages des Communards ne sont plus identifiables, le portrait de groupe laisse la place à une foule informe. Malade, il est transféré le 30 décembre dans une clinique de Neuilly où il est opéré par Auguste Nélaton. Aussitôt l'entrée des troupes à Paris, on a saisi l'ensemble des photographies représentant la chute de la colonne Vendôme »[16]. Bruno Braquehais réalise aussi une série de photographies de la colonne à terre. Aussitôt l'entrée des troupes à Paris, on a saisi l'ensemble des photographies représentant la chute de la colonne Vendôme », « s'engage à la faire relever à ses frais, en vendant les 200 tableaux qui [lui] restent », « avoir provoqué comme membre de la Commune, la destruction de la colonne », « J'ai sauvé la colonne même dans sa chute,(à laquelle je n'ai pu m'opposer, on ne s'oppose pas à deux millions d'individus), c'est moi qui ai fait mettre les fascines pour prévoir les dégâts et les brisures, et j'étais tellement sûr de mon action que j'ai écrit à M. Jules Simon, si on peut me prouver que j'ai détruit la colonne je me charge de la relever à mes frais », « la plupart des photographies en question seraient tout simplement des vues des divers monuments prises en temps ordinaire ; sur une épreuve de ces vues, un retoucheur adroit aurait savamment disposé des flammes à l'aquarelle, après quoi on aurait tiré une contre-épreuve, et c'est avec ce cliché pastiche qu'aurait été fabriqué le plus grand nombre des belles horreurs en action ». En mai 1873, le nouveau président de la République, le maréchal de Mac Mahon, décide de faire reconstruire la colonne Vendôme aux frais de Courbet (soit 323 091,68 francs selon le devis établi). La loi sur le rétablissement de la colonne Vendôme aux frais de Courbet est votée le 30 mai 1873[25]: il est acculé à la ruine après la chute de la Commune, ses biens mis sous séquestre, ses toiles confisquées. Longtemps oublié, son travail est redécouvert en 1971, à l’occasion des commémorations du centenaire de la Commune. Les lithographies de l'Illustration représentant la chute de la colonne montrent, elles, le moment précis de sa démolition. Dans ce concert de revendications, Courbet sexprime dans les colonnes du Bulletin officiel de la municipalité de Paris : « Attendu que la colonne Vendôme est un monument dénué de toute valeur artistique, tendant à perpétuer par son expression les idées de guerre et de conquête qui étaient dans la dynastie impériale, mais que réprouve le sentiment dune nation républicaine, [le citoyen Courbet] émet le vœu que le gouverneme…