Au soir du 20 novembre, la police procède à une vingtaine (selon Le Monde[336]) ou 150 (d'après le CNLD[337]) d'arrestations à Alger, lors d'une manifestation nocturne. Azeddine Benaïssa démissionne à son tour du panel le 5 août[242]. En début d'année 2020, alors que certains détenus d'opinion sont libérés, Tebboune amorce une réforme constitutionnelle. De nombreux comptes sont créés en septembre 2019[686]. Hadj Ghermoul est libéré le 20 juillet suivant, après avoir purgé sa peine de cinq mois de prison[157]. Il avait été condamné à 18 mois de prison ferme en première instance pour « atteinte à l’unité nationale » par le tribunal de Sidi M’hamed[600]. Le 2 juillet 2020, dans l'attente de son proçès en appel, elle est remise en liberté provisoire[423]. Après l'interdiction du drapeau amazigh, des slogans appelant à l'unité sont scandés[481]. Le 8 septembre, Brahim Laalami est de nouveau arrêté[629]. Le 2 juillet, Mouad Bouchareb démissionne de la présidence de l'Assemblée populaire nationale[195]. Le 24 mars, Hocine Khaldoun, porte-parole du FLN, prend ses distances avec la proposition de tenir une conférence nationale et propose à la place des élections le plus tôt possible[88] ; il se rétracte le lendemain[89]. À Alger, elle « fait un impressionnant maillage, couvrant aussi bien les grands boulevards que les venelles », limitant la disponibilité de l'espace public aux manifestants[387]. Le 13 août 2020, le blogueur et activiste Badi Abidine est placé sous mandat de dépôt à Tamanrasset pour ses publications Facebook, selon le CNLD. Accusés d'« entrave à la tenue du scrutin présidentiel du 12 décembre 2019 », Brahim Laalami est acquitté le 16 avril, ainsi que douze autres activistes, un treizième est condamné à deux mois de prison ferme et un autre activiste condamné à une amende de 50 000 dinars. Il est condamné à une amende de 20 000 dinars et voit sa peine de 18 mois de prison prise de première instance annulée[588]. Une nouvelle manifestation hebdomadaire a lieu le 9 août, malgré la chaleur, les organisateurs poursuivant avec les mêmes revendications[240], puis de nouveau le 19 août[241]. La mobilisation reprend quelque peu à la rentrée, sans toutefois atteindre les sommets de février-avril, les manifestants rejetant ainsi toute présidentielle organisée sous l'égide du pouvoir exécutif sortant, de même que les candidatures de personnalités issues du régime. Le tribunal de Bab El Oued condamne deux personnes à un an de prison ferme et une autre personne est libérée[520]. Le tunnel des Facultés est bloqué à partir du 19 avril[134]. Une nouvelle marche étudiante a lieu le 1er octobre pour protester contre la tenue de la présidentielle. Le Hirak ne parvient pas à transformer le rejet en projet. sont observées entre les deux mouvements de contestation[764]. Le lendemain, 25 février, l'étudiant Amine Benalia retrouve la liberté. Le 17 avril, des milliers de syndicalistes appellent le chef de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, à démissionner[129]. Il est aujourd’hui un mouvement que tentent d’infiltrer et de manipuler deux acteurs en manque de légitimité : le pouvoir et la … Le 8 août, YouTube et les services Google sont à leur tour bloqués[691] après la diffusion d'un appel adressé par Khaled Nezzar à l'armée algérienne[692]. Il s'agirait selon son avocat d'une mesure de liberté provisoire, dans l'attente d'une décision de la Cour suprême le 25 février sur son pourvoi en cassation[624]. Elle est suivie le 10 mai par le premier vendredi depuis le ramadan, qui se caractérise par une forte chaleur[140]. Ils veulent savoit quel dirigeant de la radio les censure[704]. La Cour d’appel ramène la peine, le 8 novembre, à une année de prison dont six mois ferme[628]. Il serait poursuivi pour, entre autres, « atteinte à l’image du président de la République »[616]. Durant la période de confinement, de nombreux activistes sont poursuivis et parfois condamnés, notamment pour leurs messages critiques sur les réseaux sociaux. Le 30 décembre à Oran, des citoyens portent plainte contre ces agresseurs[539]. Le 13 janvier 2021, trois militants, Yasser Kadiri, Saïd Zegar et Khelil Kheyi sont condamnés à des peines de six mois de prison ferme par le tribunal de Timimoun. Le même jour, le sénateur Bachir Chebli avait démissionné du FLN[74]. Le 27 mai, l'universitaire Ahmed Bensaada propose de « légiférer pour encadrer, contrôler voire interdire le financement étranger des ONG en Algérie », estimant que « plusieurs ONG locales financées par les organismes américains ont été très visibles […] lors du Hirak, en 2019-2020 » et jugeant que « lors des protestations populaires, ces activistes se mettent aux premières loges des manifestations et tentent de les diriger selon des agendas concoctés à l’étranger »[671]. Être en prison ne veut pas dire que l’on cesse de représenter un mouvement de contestation. Ancien ministre, candidat aux élections présidentielles sous les couleurs du Parti du Renouveau Algérien (PRA), parti qu’il a créé au lendemain des évènements d’octobre 88 et de l’avènement multipartisme, il est aujourd’hui un « acteur de la vie politique et sociale en Algérie », comme il se présente sur sa fiche Wikipédia. L'activiste Zahir Keddam est également placé sous contrôle judiciaire, poursuivi pour « incitation à attroupement non armé et publications portant atteinte à l’unité national »[411].