), Paris tentait de temporiser l'escalade d'une situation dont elle savait son allié prêt à intervenir militairement. « Au cœur de la guerre du futur, explique une spécialiste, on trouve un soldat plus léger, car il porte aujourd’hui jusqu’à 38 kilos, contre 40 pendant la guerre de 1914-1918. En premier, il convient de citer le fait que l’absence des contingents britanniques rendait désormais possible la constitution d’une alliance entre la Jordanie, la Syrie et l’Égypte qui pourrait lui être militairement fatale. En janvier 2019, le président israélien Reuven Rivlin effectue une visite officielle en France[72]. De plus, entre 1963 et 1978, plus d’un millier d’officiers algériens furent aussi reçus dans les écoles militaires françaises. Or, devant l’intransigeance de ses homologues, De Gaulle vint à rendre son verdict, le communiqué du conseil des ministres du 15 juin 1967 condamnait ainsi l’« agression israélienne » et réaffirmait le refus de la France de ne tenir pour acquis aucun fait accompli. »[59]. L’axe formé par ces deux pays ne concernait plus seulement un entendement de chancelleries mais bien la consolidation d'un axe aux intérêts stratégiques communs. Aussi, dès 1958, des entreprises françaises avaient ainsi opéré une percée sur l'économie israélienne en remportant notamment les marchés de construction de l’autoroute Beer-Sheva-Eilat et de l’aménagement des facilités portuaires d’Haïfa. De plus, cette politique a provoqué de nouvelles tensions non seulement avec Israël mais également avec la communauté juive de France, inquiète par ailleurs par le passé trouble de François Mitterrand sous le gouvernement de Vichy et par ses amitiés avec des anciennes personnalités du régime comme René Bousquet, ancien secrétaire général de la police de Vichy[21]. Le prix est remis au président du IAC Michel Warschawski, par la ministre de la Justice et garde des Sceaux, Christiane Taubira à la demande du Premier ministre Jean-Marc Ayrault[56], avec, dans l'assistance, des personnalités comme Stéphane Hessel[54]. Évoquer le nom de Suez, c’est faire référence à la fois au canal qui relie la Méditerranée à la mer Rouge, mais aussi à la coalition militaire qui a tenté de s’en emparer en 1956. Alliés (y compris Israël) Ennemis mai 1948 mars 1949 Guerre israélo-arabe de 1948-1949: Israël Royaume d'Égypte Royaume d'Irak Jordanie Syrie Jihad al-Muqadas: Israël: Victoire israélienne Accords d'armistice israélo-arabes de 1949: octobre 1956 mars 1957 Guerre de Suez: Israël France Royaume-Uni: Égypte: Sinaï: Victoire militaire des coalisés Sur le plan politique, David Ben Gourion et les travaillistes occupaient toujours le devant de la scène, en dépit de l'échec à Suez. Substituant la coopération arabe aux défuntes « amitiés atomiques » avec Israël (appui à la construction de la centrale nucléaire de Dimona), la logique du président fut énoncée par un communiqué du ministère des Affaires étrangères en 1978 : « [l]a vente d’un réacteur de recherche à l’Irak s’inscrit dans notre politique de coopération avec les pays désireux de bénéficier des applications pacifiques de l’énergie nucléaire ». Sur les relations israélo-palestiniennes, François Hollande a maintenu devant la Knesset la position traditionnelle de la France : « La position de la France est connue : c'est un règlement négocié pour que les États d'Israël et de Palestine, ayant tous deux Jérusalem pour capitale, puissent coexister en paix et en sécurité. Dans ce contexte global, les ventes d’armes s'accrurent rapidement en faveur d'Israël. La poursuite de ces orientations favorisant la cause palestinienne ainsi que la coopération militaire étroite avec les pays arabes, ne fit donc qu'accentuer encore plus la méfiance ressentie par le gouvernement israélien à l'égard de la France lors de la seconde moitié des années 1970[13], à tel point que Frédéric Encel considère le septennat de Giscard d'Estaing comme l'ère de la « glaciation »[1] : « ouverture d’une représentation officielle de l’OLP (en 1975) à Paris ; contrat de vente de la centrale nucléaire française à l’Irak de Saddam Hussein (1975) ; refus d’extrader le terroriste Abou Daoud (organisateur du massacre des athlètes israéliens aux Jeux olympiques de Munich) ; circulaire Barre sur le boycott des entreprises israéliennes[14] ; fortes réserves françaises vis-à-vis de la paix israélo-égyptienne de Camp David (1978-1979) ; indifférence manifeste face à des attentats antisémites (1980) ; refus de se rendre en Israël, etc. De Gaulle le rappelle dans ses Mémoires de guerre lorsqu’il fait l’inventaire des ressources humaines de l’empire, des réserves d’or mises à l’abri afin de les soustraire à l’appétit de l’ennemi ; en gros, la France avait encore de grandes réserves et elle avait l’espoir de l’emporter avec le temps, pour peu que son peuple en décidât ainsi. Au Maghreb, le gouvernement français n’avait montré aucune opposition au partenariat militaire signé en 1963 entre Alger et Moscou. Celui qui apprend de tous les hommes », Pourquoi lit-on le Livre de Ruth à Chavouot? En réalité, cette tactique diplomatique sera parfois vivement dénoncée au sein de l’establishment politique israélien, y compris au sein du gouvernement de Golda Meir, et parfois aussi en France, alors qu’elle fut applaudie dans certaines capitales arabes. La capture, au large d’Oran, du navire nommé Athos, chargé d’armes pour l’ALN, devait corroborer ces soupçons d'implications militaires. Bien que la France ait déjà amorcé de timides relations de coopération militaire dès l’indépendance d’Israël en 1948, Paris avait cependant privilégié de ne pas définir publiquement ses liens avec le nouvel État, ceci dans le but de maintenir un équilibre avec ses partenaires arabes. En effet, lors de son mandat, la France détenait la lanterne rouge dans cette région du monde. Avec le départ du chef de l'État, une page de la politique extérieure française était tournée au niveau des hommes mais non des idées : refus de la politique des blocs (bipolarité stricte du globe entre les États-Unis et l'URSS), priorité accordée à la construction européenne et consolidation des relations privilégiées avec le tiers-monde (essentiellement les anciennes colonies et les pays francophones). Alors que la France ancrait de plus en plus ses partenariats dans les capitales du monde arabe, les Israéliens renforçaient leur partenariat stratégique avec les États-Unis. Le prix du traumatisme dont souffrent tous les Israéliens, toutes générations confondues. Le fait qu'une partie des architectes de cette alliance se soient maintenus au pouvoir, ainsi que dans les différents niveaux de l’état-major, contribua à ce statu quo. Catholique croyant, il semblait notamment y témoigner un certain attachement sentimental en raison de sa foi. Le général De Gaulle, lui-même, devait déclarer dans ses Mémoires, « [u]n pays comme la France ne peut renoncer à un rôle d’aide internationale. C’était l’idée que la France devait tirer profit de l’expérience des contacts et des connaissances qu’elle avait de ses anciennes colonies, pour jouer un rôle d’intermédiaire privilégié entre ces pays et l’Occident. « Il y a de l’échange d’informations, explique Arie Bensemhoun, directeur d’Elnet France. Zemmour remet à sa place Pannier-Runacher, « Depuis le départ toute cette histoire est pourrie » (C. Couture), Affaire Halimi: comment Arthur réagit pour exprimer sa colère, L’Arche d’alliance de Moïse et la piste éthiopienne. Israel logró todos sus objetivos y la campaña convirtió a Nasser en indiscutible líder de los árabes y del Tercer Mundo Soutenu par l’Union soviétique, le régime nassérien avait marqué un pas de plus vers le panarabisme, en proclamant l’union avec la Syrie en 1958. Malgré cela, les divergences profondes entre la France et Israël ont raison de la proximité et de la sympathie affichées côté français. Sur le plan des échanges commerciaux et bien qu'Israël pouvait se targuer, en 1968, de procéder à un volume d’échanges supérieur à tout État arabe avec la France, la situation s’était largement inversée lors du mandat pompidolien. En encourageant les demandes du tiers monde, Paris trouvait ainsi un moyen de réorganiser l’ordre bipolaire en s’y insérant de manière indirecte. Et Israël adore en être : selon les données collectées par Patrice Bouveret, 51 entreprises israéliennes étaient présentes à Eurosatory en 2016, contre 17 en 1998. Le premier ministre Villepin convainc le président Chirac que les pays arabes ne sont pas fiables, et la France est alors très en retard sur les drones. En 1971, les ministres des Affaires étrangères des Six, parmi eux le représentant français Michel Jobert, avaient approuvé le « document Schuman », qui affirmait que le contenu de la résolution 242 (1967) de l’ONU constituerait la base de tout règlement de paix. Cette politique était couronnée de succès car les alliances entretenues par Washington et Londres les empêchaient de livrer des armes à l'État hébreu ; or ils souhaitaient néanmoins maintenir un équilibre militaire dont l'instabilité pouvait être source de nouveaux conflits. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées. Au niveau des échanges conventionnels, la France s’est particulièrement investie dans le cadre des relations euro-méditerranéennes. Animée par Foster Dulles, cette orientation va prendre le nom de containment. « Il ne faut pas être capté, tout en captant l’autre. Ce sont ces différents jeux d’alliances au cœur de la guerre froide, desquels la France se sera exclue, qui vont faciliter le rapprochement avec l'État d'Israël. Israël was shot down and presumed killed during a fierce aerial engagement, but in fact parachuted to safety and was quickly captured by the Germans. En revanche, comme l’ont montré les travaux de recherche du Dr Tsilla Hershco, le Quai d’Orsay avait peu de sympathie pour le mouvement sioniste, et une attitude beaucoup plus ambivalente à son égard, inspirée par des considérations de realpolitik[4]. En ce qui concerne les Israéliens, ils avaient réussi à se désenclaver diplomatiquement et militairement et n’étaient plus exclus des jeux d’alliances eu égard aux liens soutenus entretenus avec la France. Protégez-nous de nos « amis » de nos ennemis, on s’en charge…. Or, en développant des contacts économiques et culturels avec un ou plusieurs partenaires d'importance, cet ostracisme politique et militaire pouvait être directement contourné. Le 16 juillet 2017, le Premier ministre israélien est pour la première fois invité à la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv, ce que Benyamin Netanyahou salue comme un « geste très, très fort » de la part du président de la République française [65]. Parallèlement à cela, un certain nombre de fonctionnaires civils et militaires du ministère de la Défense, avaient une certaine sympathie pour l’État hébreu. Par ailleurs Nicolas Sarkozy critique l’usage fait par Israël de la force armée. En amont des différentes causes et conséquences de cette crise internationale, cet événement a surtout constitué le premier point culminant de l'alliance naissante franco-israélienne. Les Émirats arabes unis sont de longue date de très bons clients pour les armements français et aussi, plus récemment, des amis d’Israël. Pendant l’opération, grâce à la médiation française, Yasser Arafat et les dirigeants de l’OLP avaient pu fuir le Liban. Une défaite iranienne serait l’occasion d’une nouvelle donne au Moyen-Orient, et plus généralement dans le monde arabe et musulman. Le positionnement de la France à l’Unesco concernant les décisions « Palestine occupée » du conseil exécutif de l'UNESCO avait déjà éclairé les Israéliens sur le parti-pris diplomatique de la France. En 1963, elle allait encore encourager l’ouverture de négociations en vue de conclure des accords d’association avec la communauté. Enfin, l’effacement des traces numériques et le repérage des signaux « ennemis » stratégique, car le pilotage numérique est au cœur de Scorpion. Déjà en 1957, la France avait obtenu de ses partenaires communautaires européens de pouvoir maintenir avec ces deux États, un régime d’échanges économiques préférentiels. Ce problème était d’autant plus épineux que l’armée française n’arrivait à pas mettre un terme aux activités de l’ALN sur le territoire algérien. Les informations dont disposera le soldat sur son navigateur GPS via Scorpion sont donc déterminantes, et la mise au point de l’interface est au cœur de la coopération secrète franco-israélienne. Ces différents soutiens au sein du monde politique et militaire français permirent au jeune État juif de se doter rapidement d’un arsenal militaire de qualité. La logique française consistait ainsi à créer une véritable politique européenne guidée par Paris et capable de trouver une solution aux problèmes du Proche-Orient. Dans le même temps, Israël accusait Paris de partialité[22]. Lors de sa visite officielle en juin 2008, il signe un accord portant sur la lutte contre la criminalité et le terrorisme. Les divergences d’opinions concernent notamment les constructions dans les colonies israéliennes, la reconnaissance d’Israël par les Palestiniens en tant qu'État juif et la démilitarisation d'un futur État palestinien[41]. Israël est en préparation haut niveau, alerte rouge dans le sud. Des accords de désengagement partiel des forces armées furent ainsi réalisés le 18 janvier 1974 et le 4 septembre 1975 dans le Sinaï, tout comme le 31 mai 1974 sur les hauteurs du Golan, tous négociés par les États-Unis et appliqués par l’ONU (troupe de casques bleus). Partagé entre des amitiés soviétiques et la doctrine Eisenhower, le jeu d'alliances laissait peu de champ à l’action française et ce d'autant plus que les interventions militaires de ses alliés avaient eu lieu sans grandes concertations et que ces derniers montraient peu de soutien dans le problème algérien. Mais il a aussi, selon une source bien informée, mené une intense campagne de lobbying. De tels éléments ne pouvaient que contribuer à renforcer les relations tissées entre les deux États. Non seulement la France était le plus gros fournisseur d'armes d'Israël mais encore ces échanges portaient également sur du matériel de très haute technologie à l'époque, à l'instar du chasseur-bombardier Dassault Mirage III qui fut massivement utilisé lors de la guerre des Six Jours. Ce système fut créé en 1955 sous le nom de « pacte de Bagdad » et il comptait parmi ses membres l'Irak, l’Iran, le Pakistan, la Turquie et même le Royaume-Uni. Face à un adversaire commun, la coopération franco-israélienne a connu un nouveau renforcement et ce, par le biais d'une dimension offensive[3]. La crise pétrolière de 1973 a par ailleurs accentué cette situation par l’augmentation des capacités de paiements des États pétroliers (pétrodollars), Israël reculant encore un peu plus dans son commerce avec la France. Cet accord aux contours assez flous soulèvera de nombreuses réticences au Parlement, et ne sera pas ratifié. Ces orientations politiques correspondaient bien aux desseins du président Pompidou, puisqu'elles faisaient prévaloir in fine les analyses de l’Élysée au sein de la CEE. Forte de ses grands groupes puissants, l’industrie française de l’armement obtint de nombreux contrats importants. Cette relative quiétude permit à Israël de développer son économie et de renforcer le mouvement d’intégration des nouveaux immigrants. La visite officielle de François Hollande en Israël, du 17 au 19 novembre 2013 illustre la similarité des points de vue des deux pays sur la question iranienne. Cette politique française était soutenue pour l’essentiel par certaines personnalités socialistes souvent Juifs et anciens résistants, tels que Léon Blum René Mayer ou Daniel Mayer, par le ministre de l’Intérieur Édouard Depreux et par l’armée. « En fait le vrai changement, explique Frédéric Encel, qui a travaillé comme « consultant » pour des « organismes agréés » du ministère de la défense, c’est sous Jacques Chirac et Dominique de Villepin en 2005-2006. Ainsi aussi bien les élus que le grand public ignorent tout de la participation israélienne au discret programme « Synergie du contact renforcé par la polyvalence et l’infovalorisation » (Scorpion), au cœur de la stratégie de l’armée de terre française pour les prochaines décennies. Le rapprochement concret des gouvernements français et israélien s’est illustré de manière significative dès 1955 avec l’affaire des armes tchèques livrées à l'Égypte. Le président français avait déjà tenté de dissuader ses alliés israéliens de passer à l’attaque, en envoyant un signal ferme par le biais d'un embargo sur les livraisons d’armes. Alors que cette dernière attendait ses premières livraisons, Shimon Peres et David Ben Gourion négociaient désormais ouvertement des achats massifs d’armes à la France. Les firmes aéronautiques n’étaient pas en reste et, enfin, sur le plan des hydrocarbures, le gouvernement français avait passé des contrats d’approvisionnement avec la Libye et l’Iraq Petroleum Company. ... Salami: la situation en ‘Israël’ est fragile… les USA n’y pourront rien.. ni avec l’Arabie saoudite. À ce sujet, il convient de citer le courant grandissant et favorable à une reconnaissance de l’OLP par la classe politique française ainsi que dans son action au niveau international. Dans la mesure où ils le souhaiteraient, la France serait disposée, comme elle l’a déjà fait, à leur fournir les matériels dont ils estimeraient nécessaire de se doter. David Ben Gourion avait ainsi écrit au général en déplorant « les critiques injustes formulées par de nombreuses personnes en France, en Israël et dans d’autres pays qui, je pense, n’ont pas examiné vos propos avec tout le sérieux requis ». Toujours au niveau de la coopération technique et dans le prolongement du programme atomique israélien, le gouvernement français participa activement au programme balistique israélien. Parfois, on perd l’objectif du patient ». Concernant ce dernier point, les différents gouvernements du président Valéry Giscard d'Estaing obéissaient à des impératifs économiques et non pas à une volonté manifeste de déséquilibrer l’équilibre régional des forces. Une orientation soulignée par le ministre de la Défense de l’époque, Michel Debré : « L’évolution des souverainetés en Afrique du Nord, le conflit durable du Moyen-Orient, la poussée soviétique vers l’Afrique et l’Islam, les divers intérêts américains : autant d’éléments qui depuis 20 ans ont modifié les données de notre sécurité et nous imposent des attitudes neuves et actives pour la défense de nos intérêts ». Il s'agit là d'une continuité dans la politique de la France puisque l'idée d'une Palestine État observateur non-membre a été formulée pour la première fois par le précédent président de la République, M. Sarkozy[48]. De plus, le Français recevait les armes d’un Palestinien travaillant pour le centre culturel français dans la bande de Gaza[70]. Il avait une grande sympathie pour les dirigeants politiques en Israël ; dans ses Mémoires, il devait ainsi exprimer son amitié pour le premier ministre de l'État hébreu, « [v]oici et revoici David Ben Gourion ! Malgré des efforts pour se présenter comme un acteur neutre, et l’insistance sur le droit d’Israël à se défendre, la France a formulé de sévères critiques de l’offensive israélienne contre le Hezbollah, qu’elle jugeait disproportionnée. La France n’entendait plus épauler un allié qui refusait ses mises en garde et dont le statut de belligérant avec ses voisins rendait impossible l'équilibre régional qu'elle avait envisagé jusqu'à la veille du conflit. Lors de la formation du gouvernement de Guy Mollet, l’Algérie était déjà soumise à des phénomènes de révoltes menées par les nationalistes du Front de libération nationale (FLN) et de son bras armé, l'Armée de libération nationale (ALN). De son côté, Benyamin Netanyahou a invité le président français à se rendre en Israël[68]. Regardons de plus près, abbas, ce médiocre qui a certes reçu la médaille de Paris, mais a t’il évoluer dans sa volonté de créer un état ,, ? Parallèlement, plusieurs milliers de techniciens et d'enseignants furent envoyés dans le monde arabe. Pour exemple, en 1973, la Belgique à elle seule importait plus de produits français que l’ensemble des pays du Proche-Orient. Sur le plan diplomatique, le gouvernement français était partagé à la fois entre une amitié bienveillante et une franche hostilité, surtout lorsqu’il s’agissait de défendre ses propres intérêts. L’Egypte d’ailleurs n’est pas loin de partager ces intérêts. alors que sur le front israélo-arabe, les négociations de paix vinrent à devenir un quasi-monopole américain. Le 18 novembre 1975, un accord fut ainsi signé avec l’Irak concernant la construction d’un réacteur nucléaire à Tamuz. En termes de bilan, le quinquennat présidentiel s’est directement inspiré des principes gaullistes qui entendaient restaurer les intérêts économiques de la France dans le pourtour méditerranéen, tout en recherchant une solution politique aux problèmes du Proche-Orient. « Ils intégrent le dronique à la nature », précise la spécialiste.