StopBlues, un site et une appli pour prévenir le mal-être, Dépression : la piste inflammatoire se précise, Découverte d’un déterminant de la vulnérabilité au stress, Le microbiote intestinal participe au fonctionnement du cerveau et à la régulation des humeurs, Améliorer son alimentation pourrait protéger de la dépression, Dépression des adolescents : signes précoces et variations du développement cérébral soulignent la nécessité de nouvelles approches préventives, Résistance aux antidépresseurs : des neurones capables de s’autoréguler, Dépression : traiter le déclenchement des symptômes à la racine. Ils offrent aussi l’information nécessaire pour s’orienter ou aider un proche en difficulté. Quels sont les chiffres et statistiques de la dépression en France et dans le monde ? Il se présente comme une succession d’épisodes dépressifs caractérisés, se traduisant par de nombreux symptômes − parmi lesquels la tristesse pathologique, la perte de plaisir et les symptômes cognitifs −, avec un retentissement majeur sur la vie du patient et de son entourage. De 9 à 12 séances, réparties sur 4 à 6 semaines, sont menées. Leur efficacité n’est pas immédiate : l’amélioration des symptômes s’observe le plus souvent après un minimum de 2 à 4 semaines de traitement. Les données de lInstitut national de prévention et déducation pour la santé indiquent quen 2010, Ces chiffres inquiétants mobilisent les organisations de santé au niveau mondial et national. Institut de la statistique du Québec Étude financée par: Institut de la statistique du Québec Pour tout renseignement concernant le contenu de cette publication : Direction des statistiques de santé Institut de la statistique du Québec 1200, avenue McGill College, bureau 500 Montréal (Québec) H3B 4J8 Téléphone : 514 873-4749 ou Le choix entre ces différentes familles de molécules dépend du profil du patient, de ses symptômes, de ses pathologies associées, de la tolérance et de la maniabilité du médicament, ainsi que des antidépresseurs préalablement reçus. Source : Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC), volet Santé mentale, 2012, tableau 105-1101, Statistique Canada, rapport produit le 21 septembre 2016. Un courant électrique est appliqué via deux électrodes placées au niveau des tempes du patient, sous anesthésie générale. De manière générale, après 8 semaines d’un traitement médicamenteux bien conduit, un tiers des patients présentent une rémission complète des symptômes, un tiers des patients présentent une rémission partielle et un tiers ne répondent pas du tout au traitement. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, c’est la première cause d’incapacité dans le monde ! Enfin, la dépression est souvent associée à d’autres troubles psychiatriques, comme les troubles anxieux ou les troubles addictifs, ainsi qu’à des maladies physiques. A l’inverse, si cette région corticale est hyperactive, les antidépresseurs donneront de meilleurs résultats que la thérapie cognitivo-comportementale. Les gènes codant pour des protéines responsables du métabolisme, du transport ou des cibles moléculaires des antidépresseurs sont pour l’heure les plus étudiés et les mieux décrits. La dépression dans La popuLation suisse 1 table des matières tabLe des matières Résumé 3 1 Contexte 9 1.1 Fréquence des maladies dépressives 10 1.2 Distribution des maladies dépressives 11 1.3 Degré de gravité des maladies dépressives 12 1.4 Début des maladies dépressives 13 1.5 Comorbidité des maladies dépressives 14 1.6 Durée des maladies dépressives 16 Selon l'Organisation mondiale de la santé, plus de 300 millions de personnes dans le monde souffrent de dépression. La qualité de la prise en charge – nature des traitements mis en œuvre et observance – est déterminante pour le pronostic de trouble dépressif caractérisé. D’ailleurs, des essais cliniques ont pu montrer l’amélioration des symptômes dépressifs après traitement anti-inflammatoires. Les aidants peuvent avoir le sentiment d’un manque d’action et de réaction de la part de la personne déprimée, d’une volonté insuffisante de sa part à vouloir changer les choses… Ils tendent à vouloir la raisonner alors que sa pathologie ne lui permet justement pas de réagir. En 2018, la part de la population de 15 ans et plus qui a rapporté avoir souffert dʹune dépression au cours des 12 derniers mois sʹélevait 7,4% en Belgique. Si l’origine neurobiologique de la maladie n'est toujours pas bien comprise, des traitements médicamenteux efficaces existent et permettent d’améliorer, voire de guérir, une majorité des épisodes dépressifs caractérisés. Les données précliniques actuelles suggèrent qu’une perturbation du microbiote intestinal (dysbiose intestinale) pourrait favoriser la survenue de troubles anxieux ou dépressifs. On estime que près d’une personne sur cinq a souffert ou souffrira d’une dépression au cours de sa vie. Une prise en charge rapide et efficace s’impose. Les classes d’âge intermédiaires sont celles qui sollicitent le plus l’aide de professionnels. Un défaut de la neurotransmission médiée par la sérotonine, la noradrénaline et la dopamine (neurotransmission monoaminergique) a longtemps été avancé comme constituant le mécanisme fondamental à l’origine de la maladie dépressive. Dépression à répétition : quels effets sur le cerveau ? Le traitement doit être prolongé par une phase de consolidation de 4 à 9 mois visant à maintenir le bénéfice et réduire le risque de rechute. D'après les chiffres de l'Inami, 4.105 patients de 0 à 10 ans sont déjà traités pour dépression. L’activité des récepteurs à la sérotonine pourrait, elle aussi, constituer un marqueur de réponse aux traitements : les chances de rémission sont en effet plus élevées si ce récepteur fixe fortement la sérotonine au niveau cérébral, ce qui est variable selon les patients. Il s’agit de chiffres généraux. Chez le sujet âgé, en revanche, la dépression favorise le repli sur soi, l’expression de plaintes physiques et le refus de l’aide d’un tiers. Ainsi, la dépression est une maladie pour laquelle les risques de rechute (au cours du traitement), de récidive (après une rémission) et de chronicité sont élevés. Selon Santé Canada, environ 11 % des Canadiens et 16 % des Canadiennes souffriront d’une dépression majeure au cours de leur vie75. "Dépression" (au sens trouble dépressif caractérisé) et "déprime" sont deux concepts qui sont trop souvent confondus, alors qu’ils distinguent deux réalités différentes. D’après les chiffres, il semble que 10 à 15 % des personnes âgées souffrent de dépression légère, c’est-à-dire une forme bénigne de dépression. Et 7,5 % des français de 15 à 85 ans ont connu un épisode dépressif au cours des 12 derniers mois90. Ces éléments soutiennent l’importance de l’inflammation chronique et de l’activation du système immunitaire dans le développement et la progression de la pathologie. Il est donc indispensable de diagnostiquer et de prendre en charge efficacement les épisodes dépressifs caractérisés. S’ils se pérennisent, les symptômes liés à la dépression vont avoir des répercussions importantes sur le plan socioprofessionnel. Dossier réalisé en collaboration avec Alain Gardier et Emmanuelle Corruble, CESP (équipe Moods, unité 1178 Inserm), Université Paris-Saclay, Faculté de pharmacie de Chatenay-Malabry, Faculté de médecine Paris Sud, Mood Center Paris Saclay, Service hospitalo-universitaire de psychiatrie de l’Hôpital Bicêtre, AP-HP. Plus que la présence de particularités génétiques en tant que telles, c’est l’influence de l’environnement sur leur expression qui est incriminée. Cette disparité suggère une susceptibilité individuelle à la dépression. Parfois un traitement d’entretien est nécessaire, avec environ une séance par mois. Les chercheurs tentent par ailleurs d’identifier des marqueurs de réponse aux traitements qui permettraient de choisir d’emblée la bonne stratégie thérapeutique pour chaque patient. D’a… Ils sont issus du DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, publié par l’Association américaine de psychiatrie).