Le 23 juillet 2015, pour la première fois, des affrontements entre l'armée turque et l'État islamique éclatent sur la frontière près de la ville de Kilis. La Syrie est progressivement devenue le terrain de rivalités qui la dépassent. La Turquie lance à partir de l'été 2020 une nouvelle offensive terrestre et aérienne au Kurdistan irakien afin d'y neutraliser les bases arrières du PKK[79]. L’administration kurde a aussi confirmé l’existence d’un accord avec Damas. Syrie : la Turquie menace de frapper les jihadistes à Idleb s'ils ne respectent pas le cessez-le-feu . Les Turcs, qui ont recueilli sur leur sol plusieurs millions de migrants syriens, ce qui leur permet de faire pression sur l’Europe, menacent depuis longtemps d’une grande intervention en Syrie contre les Kurdes, qu’ils considèrent comme des terroristes. Face à la supériorité militaire écrasante de l’armée turque, le PKK s'appuie sur le soutien d'une frange importante de la population locale, qui fournit abris, renseignements et approvisionnements. La nuit du 26 au 27, des positions tenues par les YPG au village de Zur Maghar, entre Jerablus et Kobané, sont également visées par des chars turcs, blessant quatre combattants et des civils, selon l'OSDH et le commandement des forces kurdes syriennes[42],[43]. sphère d’influence soviétique après la période des coups d’Etats militaire Ajoutons à cela que, très vite, il s’est avéré que l’opposition syrienne était gangrénée par les islamistes et de fait, la plupart des responsables français avaient des concordances de points de vue avec les Turcs durant les longues années de ce conflit.», Avec l’intervention turque, comprendre le rôle des principaux acteurs en Syrie, Les articles en illimité 1€ le premier mois sans engagement, Offensive turque contre les Kurdes en Syrie : notre dossier pour comprendre la crise. Les Iraniens pourraient voir d’un bon œil le retour de l’Armée syrienne et de leurs milices chiites à l’est de l’Euphrate dans la zone tenue par les FDS. D'après la presse turque, les auteurs de ces crimes, pour lesquels aucun d'entre eux n'ont été arrêtés, appartiennent à des groupes de mercenaires qui travaillent directement ou indirectement pour les agences de sécurité[87] ». L’objectif était d’en finir avec Daech en Syrie, mais aussi d’endiguer le gouvernement syrien lancé en pleine opération de reconquête avec ses alliés russe et iranien. Ces informations peuvent manquer de recul, ne pas prendre en compte des développements récents ou changer à mesure que l’événement progresse. L'armée turque mène une opération dans le nord-est de la Syrie contre une alliance de milices dirigées par des Kurdes, précédemment alliée aux Etats-Unis. Le pays tout entier est devenu un champ de bataille ; beaucoup de victimes sont des civils non armés, pris au milieu des combats entre les forces de sécurité et le PKK, ciblés par des attaques kamikazes du PKK. Publié le : 14/02/2020 - 07:40. La nuit du 28 au 29 septembre, l'armée turque fait un raid dans le Nord de l'Irak et tue plus de 30 combattants kurdes du PKK[63]. Cette stratégie visait à affaiblir la guérilla kurde en la coupant de ses bases militantes[12]. La réponse doit toutefois être proportionnée, ciblée et elle ne doit en aucun cas mettre en danger le dialogue politique démocratique dans le pays ». Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Turquie : après l'attentat, ils manifestent contre Erdogan », « La colère persiste en Turquie après l'attentat de Suruç », « Le PKK revendique l'assassinat de deux policiers turcs », « Le PKK revendique le meurtre de policiers turcs », « La Turquie met un pied dans la guerre contre le groupe État islamique », « La Turquie bombarde les positions du groupe EI en Syrie », « Turquie : au moins neuf morts dans les bombardements contre l'État islamique », « Les frappes turques en Syrie, tournant dans la guerre contre l’EI », « Nicolas Hénin : « La tolérance turque envers Daech n'était plus tenable » », « Turquie : 251 arrestations dans l’opération contre l’EI et les rebelles kurdes », « Turquie : nouvelle vague d'arrestations de militants de l'EI et du PKK », « L’offensive turque en Irak brise le cessez-le-feu avec les rebelles kurdes », « La Turquie attaque sur deux fronts : le PKK en Irak et EI en Syrie », « La Turquie frappe sept objectifs du PKK dans le nord de l'Irak », « Turquie : vers la fin du cessez-le-feu avec le PKK », « La Turquie continue à frapper l’EI et s’attaque au PKK en Irak », « Les États-Unis condamnent mollement l’escalade entre Turques et rebelles kurdes », « Turquie : l'amertume de Selahettin Demirtas, leader du parti kurde HDP », « Deux soldats turcs tués dans un attentat du PKK », « Turquie : le PKK revendique l'attentat qui a tué 2 soldats », « Ankara attaque la région de Kobane contrôlée par les Kurdes de l'YPG », « La Turquie frappe des forces kurdes en Syrie », « La Turquie dément avoir bombardé des Kurdes », « Turquie : nouveaux raids de l'armée contre le PKK, en Irak et en Turquie », « Ankara bombarde les Kurdes du PKK en Turquie », « PHOTOS. L'état-major turc déclare le 14 février que 619 membres du PKK ont été tués en 59 jours de combats à Cizre et que 189 autres ont été tués à Sur, dans le centre de Diyarbakir[70]. Depuis son intervention militaire aux côtés de Damas en 2015, la Russie a progressivement gagné le rôle de chef d’orchestre, qu’elle a obtenu par sa capacité à parler à tous les acteurs. À lire aussi :Syrie: un retrait américain accroît le risque de dispersion des djihadistes étrangers. Quels sont les ressorts de l’expansionnisme régional turc ? TAKPDK Bakur PŞK KKP (en) MLKP DHKP-CTKP/ML. Dorénavant, la défaite pour Paris est totale. La réponse doit toutefois être proportionnée, ciblée et elle ne doit en aucun cas mettre en danger le dialogue politique démocratique dans le pays », « Nous voulons que le PKK renonce à la violence et reprenne les discussions avec le gouvernement turc (...) et nous voulons voir le gouvernement turc répondre de manière proportionnée », « selon le ministère de la Justice, en plus des 35 000 personnes tuées dans des campagnes militaires, 17 500 ont été assassinés entre 1984, lorsque le conflit a commencé, et 1998 et 1 000 personnes auraient été assassinées au cours des neuf premiers mois de 1999. En effet, aux revendications initiales et légitimes des Syriens, s’est ajoutée la dimension régionale d’un conflit qui dure. En février, l'armée syrienne lance une série d’offensives sur la ville de Homs, … L'aviation turque poursuit ses frappes mais bombarde surtout les rebelles kurdes ; au 1er août, plusieurs dizaines de frappes aériennes ont été menées par l'aviation contre le PKK, tandis que trois seulement ont été menées contre l'État islamique[56]. d’éloigner de la frontière la puissante milice kurde syrienne des Unités de protection du peuple (YP Quelle est la meilleure montre connectée ? L'enlisement du conflit. Après deux années de trêve, le conflit semble relancé[49]. L'insurrection du PKK débute véritablement en août 1984 dans la région de l'Anatolie du Sud-Est. La Turquie s'embrase à l'extrême gauche », « Turquie : mort d’un policier dans des affrontements avec des manifestants à Istanbul », « Le Parti des travailleurs du Kurdistan, l’ennemi de trente ans d’Ankara », « Ankara veut pousser l’offensive contre le PKK jusqu’à la reddition », « La présidence du Kurdistan irakien demande le départ du PKK », « L'UE et les États-Unis pressent Ankara de faire preuve de retenue », « Turquie : nouveau palier de violence avec un attentat suicide du PKK contre une gendarmerie », « Turquie : le PKK revendique l’attentat-suicide contre une gendarmerie », « Turquie : 390 rebelles kurdes tués en deux semaines de raids », « Turquie : 260 rebelles kurdes tués en une semaine de raids », « Irak : au moins six morts dans des raids turcs contre des bases du PKK », « Le Kurdistan demande l'arrêt des bombardements turques sur le PKK », « Les Kurdes d’Irak ne veulent plus du PKK », « Le PKK revendique une attaque très meurtrière pour l’armée turque », « Turquie : Davutoglu promet de « nettoyer » le pays du PKK après l'attaque qui a tué 16 soldats », « Turquie : une centaine de militants kurdes tués lors une opération anti-PKK », « Vaste offensive de l’armée turque contre les militants du PKK », « Turquie : fin des opérations militaires contre le PKK dans le bastion kurde de Cizre », « Turquie : 114 activistes kurdes tués à Idil », « La jeune garde kurde défend Idil contre la Turquie », « Sale guerre dans les monts kurdes de Turquie », « Déclaration de fondation du Mouvement Révolutionnaire Uni des Peuples », « Alliance lâche contre la Turquie : les organisations terroristes s’unissent », « Comment le PKK a piégé les services secrets turcs », http://www.ploughshares.ca/content/turkey-2003-%E2%80%94-first-combat-deaths-phase-conflict, « Turquie : Erdogan assure avoir éliminé plus de 3 000 rebelles du PKK en 2015 », « Turquie : l'offensive contre des zones kurdes met des dizaines de milliers de vies en danger », « Letter to Italian Prime Minister Massimo D'Alema ». La guérilla kurde ne communiquerait pas la réalité de ses pertes[79]. L’écrivain Yaşar Kemal a été condamné à 20 mois d'emprisonnement en 1996 pour des écrits qualifiés de « subversifs » sur les droits du peuple kurde[98]. toutes les organisations économiques, politiques, militaires, sociales et culturelles, institutions et ceux qui servent sont devenus des cibles. Il a reconnu une opposition illégitime contre un pays souverain qui est la Syrie. Le 25, le HPG, branche militaire du PKK, déclare : « Les conditions de maintien du cessez-le-feu ont été rompues. Mark Toner (en), porte-parole du département d'État, déclare quant à lui : « Nous voulons que le PKK renonce à la violence et reprenne les discussions avec le gouvernement turc (...) et nous voulons voir le gouvernement turc répondre de manière proportionnée »[52]. Comment le rôle trouble de la Turquie complique (encore plus) le conflit en Syrie. Le président turc ne peut se permettre l’humiliation d’une retraite. Le 21 mars 2013, le chef du PKK, Abdullah Öcalan, qui purge une peine de prison à vie, appelle à la signature d'un cessez-le-feu historique avec la Turquie, à l'occasion des célébrations du Newroz[16]. Selon un rapport de 1996 d'Amnesty International, en janvier 1996, le gouvernement turc a annoncé que le PKK avait massacré 11 hommes près du village isolé de Güçlükonak. À lire aussi :La solidité de la relation entre Ankara et Moscou à l’épreuve de l’offensive turque. Elle s’est trop engagée dans cette crise pour reculer. Le lendemain, des milliers de manifestants, généralement issus de partis politiques de gauche, marchent dans plusieurs villes de Turquie pour dénoncer l'attentat de l'EI, mais accusent également le gouvernement turc de complicité avec l'EI[19],[20],[21]. Ce corridor terrestre qui permet à l’influence iranienne de s’étendre jusqu’aux rives de la Méditerranée orientale existe déjà par le sud de la Syrie, mais il serait largement renforcé si le gouvernement syrien retrouvait le contrôle de tout l’est du pays. Le gouvernement dirigé par Bachar el-Assad fait régner la terreur sur la population, et tous les jours des innocents meurent. Le 1er août, le gouvernement turc affirme que les opérations ont fait au moins 260 morts du côté du PKK[50]. Pour Paris comme pour les chancelleries européennes, les risques sont grands, en matière migratoire (si Recep Erdogan choisit d’utiliser ce moyen de pression) et sécuritaire. Les opérations cessent le 11 février 2016, les autorités turques affirment avoir entièrement pris le contrôle de Cizre[69]. Il demande également à la Turquie de cesser ses frappes aériennes, mais reproche aussi au PKK sa décision de rompre le cessez-le-feu[51],[57],[58],[59]. Deux opérations militaires turques ont déjà eu lieu dans le nord syrien à Jarabulus et Al-Bab (opération «bouclier de l’Euphrate» lancée le 24 août 2016) et à Afrin (opération «rameau d’olivier» lancée le 20 janvier 2018). 102 personnes sont tuées et plus de 240 sont blessées[64],[65]. Offensive turque: l’Union européenne en conflit avec son «allié» de l’Otan. Depuis le début du conflit en Syrie, les Kurdes, historiquement présents dans le nord du pays, avaient réussi à gagner une large autonomie en combattant les divers groupes djihadistes, notamment l’État islamique. L'attaque est revendiquée le même jour par le PKK, qui déclare avoir voulu venger les jeunes militants tués à Suruç en menant une « action punitive » contre deux policiers « qui coopéraient avec le gang de Daesh »[22],[23],[24]. Le 15 mars 2016, le TKP/ML, le PKK, le THKP-C/MLSPB, le MKP, le TKEP-L, la TİKB, le DKP, Devrimci Karargâh (en) et le MLKP forment une alliance appelée le Mouvement révolutionnaire uni des peuples[74],[75]. Cela fait plus d’un an que la Syrie est en guerre. Des milliers d’hectares ont été détruits par les bombardements, et des centaines d’exploitations agricoles ont été abandonnées[79]. Ce couple avait pour objectif de renverser Assad et de détruire la Syrie. Abdullah Öcalan déclare en 1997 : « Si le gouvernement turc se déclare sérieusement prêt à négocier, nous sommes prêts à proclamer le cessez-le-feu et à ouvrir des négociations »[11]. En 1992, l’État a lancé une vaste opération de destruction des villages kurdes. Mis en ligne le 9/10/2019 à 11:20 L'armée turque mène également une offensive à İdil du 16 février au 8 mars, elle affirme avoir tué 114 insurgés dans ces combats[71],[72]. 858 partages. Plus de 200 militaires et policiers sont également morts au cours des affrontements[83]. Jusqu’à présent, le gouvernement syrien refusait de négocier avec les Kurdes, qui exigeaient des garanties en matière d’autonomie comme préalable à toute discussion. La tentative d'insurrection urbaine menée dans plusieurs villes se solde par un échec pour le PKK et ses combattants se replient dans les montagnes pour poursuivre la guérilla[60],[73]. Les Kurdes retenaient prisonniers des centaines de djihadistes occidentaux qui risquent de se retrouver aux mains des Turcs ou des Syriens s’ils n’ont pas profité des combats pour se volatiliser. Un certain nombre de Kurdes ont été enlevés et tués parce qu'ils étaient soupçonnés d'être des « collaborateurs » ou « informateurs » et il s'agissait d'une pratique courante pour le PKK de massacrer toute leur famille[90]. Descentaines de millions de réfugiés syriens ont traversé la frontière turque. Et tout remonte à l’époque de Nicolas Sarkozy et Alain Juppé. En clair les turcs redonnent aux syriens leurs terres que l'occident voulait attribuer aux kurdes qui ne représentent que 10 % dans ces zones. L'organisation étend son action en Europe et vise directement les touristes (deuxième ressource du pays). Pour les Syriens, cette opération est paradoxalement une aubaine. Plus de 3 millions de Syriens, émigrés en Turquie, ayant fuit le régime de Damas, vont ils revenir sous le même régime?La Turquie ne pouvant s'attribuer le territoire du nord de la Syrie, (ce qu'a dit mr Erdogan: si le regime de Damas controle le nord de la Syrie, il en a le droit, c'est chez eux), risque de se retrouver avec 3 millions de personnes refusant de retourner sous le régime de Damas sur les bras. De son côté Massoud Barzani, président du Gouvernement régional du Kurdistan condamne les frappes aériennes turques et appelle à cesser l'escalade de la violence[32],[37]. C’est elle qui, avec la Turquie, a négocié une trêve (élargie à l’Iran lors des négociations d’Astana en janvier). L'état d'urgence s'étend au fur et à mesure à l'ensemble de la région et à quelques provinces voisines . Environ 200 manifestants protestent contre ces suspensions le lendemain à Diyarbakır mais la foule est rapidement dispersée et une trentaine de manifestants interpellés[77]. Du 22 juillet au 4 août, 20 militaires et policiers turcs sont également tués dans des attaques du PKK[52],[53],[54]. La Turquie dément avoir bombardé les YPG en Syrie[44], cependant les bombardements contre le PKK en Turquie et en Irak se poursuivent les jours suivants[45],[46]. En pratique, les Russes jouent les arbitres entre Damas, Téhéran et Ankara: en échange d’un aval russe aux deux premières interventions turques contre les Kurdes, la Syrie a pu considérablement renforcer son emprise territoriale après qu’Ankara a diminué son soutien aux zones rebelles. L'armée laisse se développer ces foyers d’insurrection puis lance une contre-attaque massive[60]. Le journaliste Karokh Othman explique que « le PKK a infligé beaucoup de pertes à l’armée turque tout en perdant de nombreux combattants. Des troubles en Turquie ou en Iran menaceraient l’alliance atlantique, le pacte de Bagdad, et d’une manière générale ce qui reste du dispositif militaire érigé sur les frontières méridionales de l’U.R.S.S. Le même jour, le PKK ordonne à ses combattants de cesser leurs activités de guérilla en Turquie, pour ne pas nuire à la tenue d'élections « libres et justes », lors des législatives du 1er novembre[66]. Durant la décennie 1990, le gouvernement turc reconnaît finalement l'identité kurde, promet un investissement économique dans la région et offre aux Kurdes la possibilité de s'organiser politiquement légalement, tout en menant des opérations offensives contre le PKK, jusque dans son sanctuaire irakien[9]. Parmi les victimes, on compte 4 dirigeants et 30 femmes, ainsi que 400 blessés, dont 150 grièvement[55]. Pourquoi la France y est-elle restée? En représailles le PKK et des groupes turcs d'extrême-gauche mènent des attaques contre la police et l'armée[47],[48]. Paradoxalement car, dans l’absolu, une intervention turque représente une ingérence étrangère, qui rogne sur la prétention de Damas à regagner son territoire d’avant-guerre. De nombreux habitants du Kurdistan turc sont alors galvanisés par la récente victoire de Kobané et beaucoup s'enrôlent dans les rangs du PKK[60]. En France, les hauts revenus sont-ils tous des «riches»? Le 24 juin 2016, le Parlement turc vote une exemption de poursuites judiciaires pour les membres des forces armées, et ce pour l'ensemble des actes commis dans le cadre des opérations militaires au Kurdistan turc selon l'Institut kurde de Paris, alors que des attaques aériennes sur le village de Roboski ont été dénoncées et que des démolitions de quartiers entiers font suite aux combats dans les villes de Şırnak, Nusaybin et Sur[97]. Malgré l'annonce de ce cessez-le-feu, des raids aériens sont menés par des F-16 et F-4 Phantom II turcs le 14 octobre 2014, en réponse au bombardement par le PKK d'un avant-poste militaire turc[17], alors que le groupe armé est impliqué en Syrie (Kurdistan syrien) aux côtés des YPG dans la défense de Kobané contre l'organisation de l'État islamique, dans le contexte de la guerre civile syrienne. Donald Trump, élu en 2016 sur une ligne critique contre les «guerres inutiles» au Moyen-Orient, n’a jamais fait mystère de son souhait de retirer les soldats américains de Syrie après la «défaite» de l’État islamique. Liste non exhaustive des partis politiques pro-kurdes : Parti du travail du peuple (1990-1993), Parti de la démocratie (1993-1994), Parti de la démocratie du peuple (1994-2003), Mouvement de la Société démocratique (2005), Parti de la société démocratique (2005-2009), Parti de la paix et de la démocratie (2008-2014), Parti démocratique des régions (DBP, Demokratik Bölgeler Partisi) (2014-aujourd'hui), Parti démocratique des peuples (HDP, Halkların Demokratik Partisi (2012-aujourd'hui). D’ores et déjà, dimanche 13 octobre, les médias du gouvernement syrien ont annoncé l’envoi de deux divisions syriennes vers les zones kurdes où a lieu l’intervention turque. La Turquie a perdu plus de 55 soldats depuis début février. Quatre mille villages accusés de sympathie pour la rébellion sont détruits[11]. … Dès 2016, le rapprochement entre Vladimir Poutine et Recep Erdogan - véritable retournement dans le conflit - a permis à Moscou d’organiser des pourparlers dans le cadre du processus d’Astana, capitale du Kazakhstan. la Francea perdu et non pas les États-Unis pour une bonne raison. La nuit suivante, trois ou quatre chasseurs F-16 frappent des positions de l'EI en Syrie, dans le village de Havar, et font au moins neuf morts dans les rangs djihadistes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH)[25],[26],[27],[28],[29]. Le gouvernement turc estime que les effectifs de l'organisation seraient de l'ordre de 3 000 à 4 000 rebelles (en 2004), opérant principalement dans le Nord de l'Irak. Cartogramme à l’appui, nous faisons le point sur le rôle de chacun des principaux acteurs. Ces derniers se sont retirés et le projettent depuis longtemps. Ankara entend contrôler un corridor de 30 kilomètres de large tout le long de la frontière syrienne pour repousser les Kurdes mais également pour y installer l‘immigration syrienne que la population turque commence à rejeter, ce qui représente un risque électoral pour Recep Erdogan. Le 22, à Ceylanpınar, deux policiers turcs sont retrouvés morts dans un immeuble, tués chacun d'une balle dans la tête. L’impact sur le secteur agricole et l’environnement est également important. Le bombardement a … Celui-ci espère alors une insurrection générale et déclenche une offensive dans les villes : ses combattants investissent plusieurs quartiers de Diyarbakır, Nusaybin, Cizre, Şırnak, Yüksekova, Silvan et quelques autres localités[60]. Évoquer les actions répressives et les exactions de l'armée turque dans le cadre du conflit kurde est ainsi interdit. C’est une grave erreur. Il y avait les guerres internes (la guerre du gouvernement de Damas, d’une opposition soi-disant modérée), qui ont viré au terrorisme, ce qui a donné lieu à une guerre contre le terrorisme. Comment choisir le meilleur extracteur de jus ? Mais que peuvent faire les autres pays, et comment mettre fin à ce conflit ? Le 3 octobre, à Sirnak, un civil est tué et son corps traîné derrière un véhicule de police[95],[96]. Le conflit kurde en Turquie[6] a lieu au Kurdistan turc depuis 1984. L’armée turque n'hésite pas à frapper directement l’armée irakienne, tuant deux hauts gradés août 2020 alors que ceux-ci prenaient part à une rencontre avec des guérilleros kurdes[80], et des gardes-frontières à plusieurs reprises[79]. Le 1er août, le Gouvernement régional du Kurdistan demande le départ des membres du PKK du Kurdistan irakien. Sept des victimes étaient des membres de la force d'autodéfense du village[91]. Regarder sur Figaro Live: Kurdes: la France impuissante? Ses demandes de pourparlers sont toutes rejetées, l'armée menant une stratégie contre-insurrectionnelle tant dans le Kurdistan turc qu'irakien[10]. Il est difficile d’avoir une lecture synthétique de la guerre en Syrie, qui dure depuis 2011. Plus largement, la France manque de leviers pour peser dans le dossier syrien, ce qui ne l’empêche pas de condamner «dans les termes les plus fermes» l’opération turque. La direction du PKK se rallie au milieu des années 1990 à l'idée que la guerre ne peut trouver d'issue militaire, la guérilla ne pouvant pas plus vaincre l’armée turque que celle-ci ne peut l’écraser. J’ai employé le pluriel, car on peut dénombrer en Syrie, à propos de la Syrie et à l’occasion du conflit syrien, une douzaine de guerres. deux jours, au moins 29 combattants des forces kurdes et 10 civils ont été tués par les frappes aériennes et les tirs d'artillerie de l'armée turque Par Maxime Bourdier AFP. INTERNATIONAL - "Ces accusations sont clairement liées … Fin 2016, la Russie a largement contribué par ses bombardements à la chute d’Alep Est. La Turquie considère les milices kurdes de Syrie comme une organisation terroriste liée au Parti des travailleurs du Kurdistan, prohibé en Turquie. La Russie a appuyé l’entrée en Syrie de la Turquie et, du même coup lâché les forces du PYD kurde. Une militante du DHKP-C est également tuée au cours d'une fusillade[30],[31],[32]. L’opération turque lancée le 9 octobre contre les Kurdes dans le nord-est du pays illustre cette difficulté, avec de nombreux États qui sont, d’une manière ou d’une autre, concernés par ce nouveau développement. Elle débute dans le contexte du Printemps arabe par des manifestations majoritairement pacifiques en faveur de la démocratie contre le régime baasiste dirigé par le président Bachar el-Assad. Après cinq jours de combats, une source de sécurité locale affirme à l'AFP que 102 rebelles du PKK, deux militaires et cinq civils ont été tués[67],[68]. Le PKK déclare de son côté n'avoir perdu que peu d'hommes dans les frappes[51]. À lire aussi :Syrie: pourquoi Damas envoie des troupes dans le Nord face aux Turcs. N’hésitez pas à l’améliorer en veillant à. Les drones limitent considérablement le déplacement de guérilleros, tout comme sa logistique ». Le PKK a publié ces chiffres pour les 2 dernières années de conflits (du 24 juillet 2015 au 23 juillet 2017)[85] : À la fois la Turquie et le PKK ont commis de nombreuses violations des droits de l'homme pendant et la Turquie bombarde des civiles Kurdes en Turquie comme ce fut le cas pour le raid aérien de Roboski (en) et plusieurs reprises des villages en Irak[86]. Le 10 octobre 2015, la Turquie est frappée par le pire attentat de son histoire : deux kamikazes de l'État islamique se font sauter à Ankara lors d'une manifestation pour la paix au Kurdistan. La Turquie : Voisine de la Syrie, avec laquelle elle partage une frontière, la Turquie est soucieuse de préserver ses intérêts. Plusieurs obus en provenance de Syrie ont frappé, mercredi, la localité turque d'Akçakale, située juste en face du poste-frontière syrien de Tall al-Abyad, mercredi. Le 9 août, le bilan passe à 390 rebelles kurdes tués, selon l'agence gouvernementale turque Anatolie. La France est engagée sur le terrain puisque plusieurs centaines de forces spéciales sont déployées auprès des FDS. En Turquie, plusieurs manifestations et incidents opposent des militants kurdes à la police et le processus de paix entre l'État turc et le PKK semble alors grandement compromis[34],[36]. Un policier est d'ailleurs abattu à Istanbul, le 26, lors de heurts pendant les funérailles de cette militante[33]. La troisième opération, lancée le 9 octobre 2019 sous le nom de «source de la paix» et de plus grande ampleur, a lieu toujours au nord, mais plus à l’est: les forces turques et leurs supplétifs syriens (au sol, les combats sont surtout menés par les rebelles syriens pro-Turcs issus de groupes salafistes comme Ahrar al-Cham et rebaptisés «Armée nationale syrienne» pour l’occasion) ont déjà repris des villes frontalières comme Tall Abyad. De son côté le PKK affirme déplorer 220 « martyrs » dans l'année 2015 et chiffre 1 557 tués et 544 blessés les pertes de l'armée et de la police turque[5]. Les bombardements effectués au moyen de drones et d’avions de chasse ont fait, selon un décompte des victimes civiles de l’ONG Christian Peacemaker Team, 97 morts et des dizaines de blessés. Cette région revendiquée de 530 000 km² s’étend sur le nord-ouest de l’Iran, le nord-est de l’Irak l’est de la Turquie, et l’est de la Syrie. Le 24, la police turque lance une vaste opération "antiterroriste" dans 13 provinces du pays, au total 590 personnes liées à l'État islamique, au PKK et au DHKP-C sont arrêtées en trois jours.