Woolley fut notamment assisté par son compatriote Max Mallowan de 1925 à 1931. Des archéologues britanniques et irakiens ont annoncé avoir découvert une grande et importante enceinte dans le sud de l’Irak, près de la ville antique d'Our, dernière capitale des dynasties sumériennes qui ont prospéré dans la région il y a 5,000 ans. Ur (Our, en sumérien urim), actuellement Tell al-Muqayyar (en arabe : tall al-muqayyar, تل المقير, « la colline poissée/bitumée »), est l'une des plus anciennes et des plus importantes villes de la Mésopotamie antique, dans l'actuel Irak.Elle était alors située sur une des branches de l'Euphrate et proche du Golfe Persique. Cependant, les informations pour la région sur cette période proviennent du site voisin d'Obeid. Le pouvoir royal contrôle la « guilde » des marchands locaux par le biais d'un fonctionnaire (wakil tamkarim), qui à partir d'un moment semble prendre en charge la collecte d'une part des taxes commerciales pour le compte du palais[89]. ), M. Sauvage, « La construction des ziggurats sous la troisième dynastie d'Ur », dans, Voir aussi C. Michel, « Commerce international », dans, C. Michel, « Association commerciale », dans. Lui et son fils et successeur Shulgi (2094-2047) fondent un puissant empire qui domine toute la Mésopotamie jusqu'à la fin du XXIe siècle ; cet empire est généralement considéré comme la dernière entité politique sumérienne (on parle parfois de « période néo-sumérienne » ou de « renaissance sumérienne » pour cette époque), même si la langue sumérienne n'est peut-être déjà plus parlée. Parmi les plus importantes fêtes d'Ur sont connues la « Grande fête » (ezen-mah) de Nanna, et l'akītum (á-ki-ti), qui se tient deux fois par an lors des équinoxes et voit la statue du dieu Nanna se déplacer dans les environs de la ville vers un temple spécifique où sont accomplis des rituels. Les travaux de Nabonide ont également été repérés dans la partie nord-est de la ville, à côté du Port nord. En 1922, une opération conjointe du British Museum et de l'Université de Pennsylvanie organisa les fouilles du site d'Ur. Des briques et des cônes d'argile caractéristiques des périodes d'Uruk et de Djemdet-Nasr ont également été retrouvés sous la ziggurat postérieure du sanctuaire de Nanna, indiquant que celui-ci devait déjà comporter un ensemble monumental. Le temple de Nanna et Ningal occupe toujours une place majeure. Dimanche 7 mars, après deux jours dans le sud de l’Irak à majorité chiite, le pape François se rendra dans le nord... Covid-19 : record des contaminations en Irak, deux semaines après la visite du pape, Mgr Gallagher : le voyage du pape « était un événement positif pour l’Irak, il n’y en a pas tant que ça », Le pape François aux émigrés irakiens : « Si vous pouvez, revenez ». Un premier groupe a été mis au jour au sud du sanctuaire de Nanna : au-dessus du Mausolée de Shulgi, dans la zone EH et surtout la zone EM où quinze résidences ont été dégagées sur près de 3 000 m2. A. Invernizzi, « La découverte d'Ur par Pietro della Valle », dans C. Breniquet et C. Kepinski (dir. Ils ont pu bénéficier d'une relative autonomie à certains moments. Il s'agit en fait de textes produits quelques décennies après les faits, à l’initiative des souverains d'Isin. - La ville d'Ur fut identifiée en 1854 par J.-E. Taylor, consul britannique à Basora (sud de l'Irak) pour le compte du British Museum. Objets trouvés dans les tombes royales d'Ur (British Museum, sauf indication contraire). Quelques habitations de cette période ont été dégagées, mais elles sont mal conservées. J.‑C., avant son abandon vers le IIIe siècle av. Une soixantaine de tablettes privées datant de cette époque et de la suivante, celle de la domination achéménide, proviennent des résidences d'Ur[106]. À partir d'inscriptions que Taylor y avait trouvées, le site a été identifié par Henry Rawlinson comme étant la cité antique d'Ur, rapidement perçue comme étant « Ur de Chaldée », lieu d'origine d'Abraham selon la Bible. - Fondée au IIIe millénaire av. Elle est située à 80 kilomètres à l'est de Mossoul et est la capitale du Kurdistan irakien. Les résidences sont construites en briques crues sans utilisation de briques cuites contrairement aux pratiques précédentes. Erbil est l'un des meilleurs endroits où acheter une propriété à vendre en Irak. Il fait également reconstruire le temple voisin Dublamah, qui est surélevé par rapport aux cours qui l'entourent. Sans oublier les familles et enfants des combattants de Daech, considérés comme les rejetons du diable. Villes d'Irak de plus de 100 000 habitants. Les prébendes sont aliénables et transmissibles par héritage, tandis que les charges permanentes sont généralement transmises de père en fils aîné. Sur environ 8 000 m2 une cinquantaine de bâtiments y ont été mis au jour, où résidaient quelques membres du clergé mais aussi des marchands/hommes d'affaires. C'est du début de cette période que date la découverte la plus fameuse réalisée sur le site, sous les SIS : les « tombes royales » (c. 2500), dont les défunts principaux, Meskalamdug et Akalamdug, sont généralement vus comme des rois mais n'apparaissent pas dans la Liste royale sumérienne, texte largement postérieur aux périodes archaïques, qui rapporte les noms de souverains que la tradition sumérienne a conservés[20]. Lui et ceux qui exercent la même activité sont d'ailleurs appelés ālik Dilmun, « (celui) qui va à Dilmun ». mais tous chapeautés par un même bureau. C’est dans une mosquée de la ville qu’Abou Bakr al-Baghdadi s’était proclamé calife. Mais il s'agit là des derniers témoignages de l'occupation d'Ur. Les deux édifices sont néanmoins connectés par un passage. Le lien entre Abraham et la ville « d’Ur des Chaldéens », nom tardivement donné à la Mésopotamie, est désormais considéré par les exégètes comme « une élaboration » des Judéens lors de leur exil à Babylone, toute proche. J.‑C., comme l'illustrent les tombes royales et le riche mobilier funéraire qui y fut exhumé. On la divise en trois périodes : celle d'El-Obeid, à laquelle succèdent celles d'Uruk et de Jemdet-Nasr.À l'époque sumérienne archaïque, entre ~ 2800 et ~ 2500, la dynastie de Kish et celle d'Uruk Après la chute de la IIIe dynastie sous les coups des Élamites, la Mésopotamie éclate en plusieurs royaumes, dominés par des dynasties d'origine amorrite[40],[41]. Sous le début du règne de son successeur Samsu-iluna (1749-1712), les villes du sud de la Mésopotamie se révoltent contre le pouvoir babylonien sous la direction d'un personnage qui prend le nom de Rîm-Sîn (II)[42]. Selon Moorey, il servirait bien au culte des rois (en lien avec l'Ehursag) sans être leur lieu d'inhumation, les morts étant plutôt issus de l'élite de la ville jouant un rôle important dans le culte de Nanna. Plusieurs pièces intégrées dans l'enceinte sur son côté nord-ouest ont compris des magasins et de lieux de préparation des offrandes, à savoir une cuisine avec des installations de cuisson des aliments (le « grand four », gir4-mah, mentionné dans une inscription retrouvée sur le site) et une brasserie pour la préparation des boissons fermentées. Deux figurines féminines en argile de la période d'Obeïd. La stratigraphie de l'un d'entre eux a révélé un niveau de dépôts particuliers, semble-t-il apportés par l'action de l'eau, ce qui a amené Woolley, très marqué par la tradition biblique, à nommer le sondage Flood Pit (« Fosse du Déluge »). HILLA. L'identification des pièces n'est pas aisée, d'autant plus que beaucoup ont pu avoir plusieurs fonctions en raison de la mobilité du mobilier, notamment les foyers qui sont peu attestés, la cuisson ayant pu s'effectuer plutôt dans les cours ouvertes. Depuis, d'autres villes situées en Haute Mésopotamie dont le nom se rapproche de celui d'Ur ont été proposées comme candidates à l'identification avec le site biblique, entre autres la ville d'Urkesh à l'est de Harran, mais les arguments géographiques utilisés sont rarement convaincants[111]. Les nouveaux maîtres de la cité ne la délaissent pas, puisqu'ils restaurent à leur tour son grand sanctuaire et y effectuent quelques nouveaux aménagements. Parmi le premier groupe se trouvent les charges d'administration du temple, placées sous la direction du sanga, où se trouvent notamment l'intendant (agrig/šatammum) ou le chargé de trésorerie (šandabakkum)[74]. Voici LES SOLUTIONS de mots croisés POUR "Ville d'irak" Mercredi 14 Mars 2018 BASSORA. Collier en perles de cornaline et lapis lazuli, amulette en or en forme de mouche. Le premier, la « Maison-montagne » (é-hur-sag), bâtiment carré d'une base de 55 mètres de côté, peut-être inclus dans le temenos du sanctuaire à cette période, est couramment identifié comme un palais royal, après avoir, dans un premier temps, été interprété comme un temple du fait de sa ressemblance avec le Giparu et d'inscriptions lui attribuant une fonction dans le culte des rois de la dynastie (vivants ou morts, car certains se faisaient diviniser durant leur vie)[66]. La première et la plus vaste, située au centre et organisée autour d'une cour centrale, est datée par les inscriptions du règne de Shulgi qui l'aurait fait construire pour son tombeau et son culte funéraire, à moins que ce ne soit pour son père. Le pape François a choisi l’antique site d’Ur, dans le sud de l’Irak, considéré comme la patrie d’Abraham, pour rencontrer les représentants des traditions religieuses irakiennes samedi 6 mars. Sous le règne du roi Ibbi-Sîn (2028-2004), une grande partie du royaume est perdue, et des cités commencent à faire sécession à l'intérieur même du pays de Sumer : Isin se sépare d'Ur sous la direction d'Ishbi-Erra, dont le règne commence en 2017. Enheduanna est passée à la postérité à la suite de la rédaction de divers hymnes qui lui furent attribués par la tradition littéraire mésopotamienne ultérieure[31]. Les tablettes mises au jour lors des fouilles de 2017 ont permis de préciser les connaissances sur le clergé paléo-babylonien d'Ur, par exemple grâce à la découverte de la maison d'un intendant du temple de Ningal[82]. Le canal lié à l'Euphrate qui arrosait Ur et ses alentours semble perdre en importance, ce qui a pu rendre difficile l'approvisionnement en eau de la ville[96]. Elle est construite par Ur-Nammu en même temps que les grandes ziggurats d'autres villes saintes sumériennes (Eridu, Uruk, Nippur), couramment considérées comme les premiers édifices de ce type. La découverte par Leonard Woolley des tombes royales d'Ur reste l'une des plus spectaculaires trouvailles de l'archéologie de la Mésopotamie antique[26]. Ce document mentionne deux dynasties ayant dominé la Basse Mésopotamie depuis Ur : la première, fondée par Mesannepada, serait à situer vers le XXVe siècle ; ses rois sont connus par des inscriptions retrouvées sur plusieurs sites. Les rues semblent plus larges et rectilignes qu'aux périodes antérieures, résultant peut-être d'une planification, car il se pourrait que le renouveau du peuplement de la ville soit dû à une action volontariste des rois babyloniens. Deux tombes qui sont peut-être celles de deux grandes prêtresses y ont été mises au jour, ainsi que des figurines en argile placées dans les fondations qui avaient sans doute pour but d'assurer une protection magique pour l'édifice. Au sud-est, l'E-nun (é-nun) était un temple dédié à la déesse Ningal, parèdre de Nanna. Selon Woolley, Nabonide restaure la ziggurat et la fait passer de trois à sept étages, mais cela est sujet à caution. Le sacrifice – planifié – des serviteurs à la mort de leur maître viserait à assurer à ces derniers une cour les accompagnant dans l'au-delà. Par la magnificence des objets qui y ont été découverts (bijoux, mobilier et instruments de musiques, etc. Ils ont été peu étudiés à part leur important corpus documentant les activités artisanales, ce qui fait que l'administration et l'économie d'Ur à cette époque sont encore mal connues[83]. D'autres inscriptions de Kurigalzu Ier indiquent qu'il a restauré des temples dans le reste de la ville ainsi qu'une porte. Une explication alternative place l'élaboration du récit du voyage d'Abraham au VIIe siècle et alors les figures d'Abraham et de ses descendants servent à légitimer la supériorité du royaume de Juda sur Israël, ce personnage venant de la prestigieuse Mésopotamie sous la conduite de Dieu pour s'établir dans les hautes terres judéennes et non dans celles du rival du nord[110]. À leur arrivée à Ur, les marchands doivent verser une dîme évaluée sur leurs importations au temple de la déesse Ningal, institution qui effectue également des prêts commerciaux. Bien qu'ils dirigent une des plus puissantes cités-États sumériennes, leur dynastie tomba finalement sous la coupe de Lugal-zagesi, originaire d'Umma. Plus loin, plusieurs villages de petite taille (moins de dix hectares) étaient situés le long de canaux menant à la ville. Un fragment de statue à son nom a été retrouvé, sur lequel une inscription le qualifie de « roi d'Ur », signe de l'importance qu'il accordait aux travaux qu'il a fait faire dans cette ville. Elles documentent les activités de quelques familles qui sont sans doute à classer parmi les notables de la ville. Our, Irak - Toutes les informations pratiques et les points d'intérêt des différentes attractions Irak Du point de vue politique, la ville a perdu son indépendance. La cour occidentale de la ziggurat était accessible par la cour orientale, mais aussi à l'époque d'Ur III par son côté sud-est où se trouvait une entrée monumentale, l'E-dublamah (é-dub-la-mah)[61]. Elle est d'abord incluse dans la première puissance hégémonique, le royaume d'Isin, dont le souverain Shu-ilishu (1984-1975) organise le retour de la statue de culte de Nanna à Ur depuis l'Élam. Depuis quelques jours, le chef-lieu de la province de Dhi Qar, épicentre de la contestation qui sévit dans le pays depuis le 1er octobre 2019, est à nouveau en ébullition. Son successeur rajoute deux unités de plan voisin mais plus petites, une au nord-ouest et une autre au sud-est, avec des caveaux voûtés. Le clergé est rémunéré par la redistribution d'une partie des offrandes, ou bien par des champs appartenant au temple qui leur sont attribués pour qu'ils en tirent un revenu. Cette nouvelle construction, de forme grossièrement rectangulaire avec pour dimensions environ 100 × 50 mètres, a pu être identifiée comme le nouveau Giparu construit pour servir de résidence à la fille de Nabonide[103]. Nabonide (556-539), le dernier représentant de la dynastie, est un grand dévot du Dieu-Lune, et fait restaurer ses grands centres du culte, à Harran, Tayma et Ur[101]. Les cours d'eau arrosant la ville ont considérablement décliné, malgré des travaux de réaménagement, accompagnant le lent déclin du peuplement des alentours d'Ur[96]. Elle apparaît donc régulièrement dans les sources écrites, et les fouilles archéologiques ont permis quelques trouvailles notables pour ces périodes, même si elles paraissent limitées en comparaison de celles des périodes antérieures. Bassorah. La plupart n'ont livré qu’un matériel rudimentaire (céramiques) ; certaines recelaient cependant des objets en métal plus ou moins précieux, ce qui semble indiquer que leur occupant disposait d'un statut social plus élevé, sans doute lié à des fonctions dans l’administration du temple ou du palais. La cella abritant la statue de la divinité a pu se trouver dans une des pièces de la cour, ou bien au sommet de la ziggurat[60]. Cette ziggourat est actuellement la mieux conservée d'Irak. Elle détient une prébende de barbier du grand temple de cette ville qui permet à ses membres d'avoir des terres liées à cette fonction, source de revenus complétée par la prise en charge de domaines militaires ou l'achat de propriétés foncières mises ensuite en location[107]. Ils procèdent à de nombreux travaux, notamment le remaniement de l'enceinte du temple de Nanna, ainsi que la restauration et la construction de plusieurs temples. D'autres charges permanentes sont en lien avec l'exercice de rituels cultuels, par exemple celle de purificateur (abriqqum), illustrée par le cas de Ku-Ningal qui occupe le no7 Quiet Street (quartier EM) après Ur-Nanna[75]. Le temple de Nanna et Ningal est toujours une institution économique majeure, mais contrôlée par le pouvoir central. Les spécialistes de la Mésopotamie antique et de l'histoire biblique moins sceptiques sur l'historicité du récit des Patriarches se sont couramment interrogés sur l'identité entre les deux Ur (celle de la Bible et celle qui a été fouillée en Mésopotamie). Collier en perles de lapis-lazuli, « tombe du roi ». La ville connut une forte expansion au début du IIIe millénaire, passant à environ 20 hectares, tout en demeurant organisée autour de son complexe monumental central. Le souverain fondateur est ainsi connu par des tablettes comme par des inscriptions sur des objets, retrouvés sur place ou sur le site lointain de Mari[21]. Après la documentation concernant les travaux de Kurigalzu Ier, rien ne documente l'activité de rois de Babylone à Ur pendant deux siècles et demi. Share this Entry. Les traces d'occupation des sites de la région sont très limitées pour les deux siècles et demi suivants (ou un siècle et demi selon la chronologie basse)[45], même si un site a été récemment mis au jour à Tell Khaiber (en) (à 20 km d'Ur), un centre administratif dépendant de la première dynastie du Pays de la Mer, une entité politique encore mal connue qui a pris le contrôle de la région[46]. Potager : comment connaître les incompatibilités entre les légumes ? Certaines d'entre elles sont des impressions de sceaux au nom des cités de Sumer, retrouvées sur des morceaux d'argile ayant servi à sceller des jarres ou des portes à Ur mais aussi sur d'autres sites comme Djemdet Nasr (pour la période antérieure)[15]. Pendant quatre jours, du 5 au 8 mars, le pape François va partir à la rencontre des chrétiens d’Irak. Elle est construite en briques crues à l'intérieur, le revêtement extérieur étant fait en briques cuites plus résistantes. Rang Ville Nom arabe Recens. Ils offrent également des maquettes de bateaux en argent à la déesse, dans le but de recevoir sa protection lorsqu'ils sont en mer. et aussi leurs litiges avec d'autres personnes travaillant pour le temple, dont un qui dure plusieurs années et remonte jusqu'au roi Adad-shuma-usur[94]. Il s'agit de simples fosses ou de tombes en briques. Plusieurs quartiers résidentiels dégagés dans cette cité sont très importants pour la connaissance des habitats de la Mésopotamie antique, souvent délaissés sur les autres sites. Les archives proviennent cependant essentiellement de lots privés retrouvés dans les résidences, documentant aussi bien les activités que leurs habitants exercent pour le compte du temple que pour leur propre compte, les deux étant difficilement dissociables. Beaucoup sont des inhumations simples, mais il existe des tombes collectives. Les empreintes de sceaux permettent de bien connaître la glyptique de la période et d'approcher l'univers symbolique des Sumériens de cette époque[14]. Décembre/janvier/février 2014. ), The Protection and Preservation of Iraq's Archaeological Heritage, Spring 1991-2003, U.S. Department of Defense Legacy Resource Mangement Program (DoDLRMP), La perle en lapis-lazuli inscrite au nom de ce roi a été retrouvée sur ce site dans un dépôt nommé « trésor d'Ur » par son découvreur, mais qui n'est sans doute pas issu d'un. L’un des lieux au programme du voyage du Saint-Père est Qaraqosh – ou Baghdeda, comme les chrétiens l’appellent – à 32 kilomètres à l’est de Mossoul. Ces rois reprennent la tradition de placer une de leurs princesses comme grande-prêtresse de Nanna, comme Enannatumma, fille d'Ishme-Dagan, sous le règne duquel la restauration du sanctuaire de Nanna est très active[33]. Woolley a identifié des traces de destructions dans les monuments principaux du sanctuaire de Nanna qu'il a attribuées à cette invasion[38]. J.-C). Les rues principales qui desservaient ces quartiers (quatre dans EM, une dizaine dans AH) ont été nommées par Woolley d'après les noms de rues d'Oxford (Quiet Street, Old Street, Paternoster Row, Broad Street, etc.). 30 idées reçues sur la Bible, le vrai, le faux. Woolley y a repéré les ruines de portes voûtées. En 1763, Ur passe sous le contrôle du roi Hammurabi de Babylone (1792-1750) quand celui-ci s'empare du royaume de Larsa. Un texte postérieur de Nabonide attribue à Nabuchodonosor Ier (1125-1104) la restauration du Dublamah, et des inscriptions de fondation mentionnent les travaux entrepris par Marduk-nadin-ahhe (1100-1083) dans l'Enunmah et Adad-apla-iddina (1069-1048) dans le temple de Sîn[95]. Le texte le plus récent retrouvé dans la cité date du règne du macédonien Philippe III Arrhidée (323-316), alors que la domination grecque a succédé à celle des Perses. On sait que plusieurs princesses devinrent grandes prêtresses du dieu Nanna, en continuité avec ce que faisaient les souverains antérieurs[33]. Elle était alors située sur une des branches de l'Euphrate et proche du Golfe Persique. Le groupe monumental principal est celui du Dieu-Lune Nanna/Sîn, occupant le nord du temenos, dans une enceinte organisée autour de deux cours bâties sur une terrasse artificielle. La formation se déroulait dans des résidences privées. La direction en fut confiée à l'archéologue britannique Leonard Woolley, qui y mena douze campagnes jusqu'en 1934, date à laquelle il fut décidé d'interrompre les opérations pour procéder aux travaux de publication. Ur est peut-être dominée par ce roi, ou bien dirigée un temps par un certain Lusaga connu par une inscription, mais quoi qu'il en soit elle passe peu après sous la coupe d'Utu-hegal d'Uruk, qui y place un gouverneur, Ur-Nammu (peut-être son propre frère)[34]. Il est considéré par la tradition mésopotamienne comme le fondateur de la troisième dynastie d'Ur (abrégé en Ur III)[35]. Par ailleurs, les temples de Nanna et de Ningal disposaient de vastes domaines agricoles, d'ateliers, entreprenaient des opérations commerciales, et employaient de nombreux dépendants ainsi que d'autres personnes qui pouvaient travailler pour eux occasionnellement. L'étendard d'Ur, vue de la « face de la guerre ». Pour cette période, les fouilles d'Ur ont révélé l'existence d'un temple sur plate-forme bâti au futur emplacement de la ziggurat, indiquant que le complexe de Nanna est sans doute un important groupe monumental, le Giparu étant probablement aussi construit à cette époque et servait peut-être déjà de résidence aux grandes prêtresses (en) du dieu[23],[24]. Les monuments principaux du quartier sacré de la cité furent mis au jour pour des périodes couvrant plus de 2000 ans, et l'une des découvertes archéologiques les plus spectaculaires pour un site du Proche-Orient ancien y fut effectuée, celle du cimetière royal et des objets luxueux qui en furent exhumés. À côté du commerce, les « hommes d'affaires » d'Ur pouvaient également effectuer des prêts et mener d'autres types d'activités, souvent en lien avec le temple ou le palais qui avaient l'habitude de passer des contrats avec ces personnages afin d'assurer leur approvisionnement en denrées et biens divers. Bombardée par les forces américaines lors de la première guerre du Golfe, la base aérienne a été récupérée et transformée en base militaire par celles-ci après la chute de Saddam Hussein en 2003. Elle était entourée de faubourgs s'étendant sur une surface inconnue, mais repérés par les archéologues, qui ont notamment dégagé un magasin appelé « trésor de Sîn-iddinam » à plus d'un kilomètre de la ville. Ces derniers édifient des monuments remarquables dans le sanctuaire du grand dieu de la ville, le Dieu-Lune, appelé Nanna en sumérien et Sîn en akkadien. All the eyes of the world will be on Baghdeda. Les anciennes prêtresses étaient enterrées sous le bâtiment, dans des tombes voûtées. C'est le Giparu à proprement parler. Joaillerie en or, carnélite et lapis-lazuli, provenant de la tombe PG 580. Quelques résidences privées néo-babyloniennes ont également été dégagées au sud du quartier AH[105]. Bassorah. Mais il n’empêche qu'ils effectuent de grands aménagements dans ce qui reste l'une des principales cités du sud mésopotamien, notamment dans le sanctuaire du dieu Nanna. Durant le XXIe siècle av. Le mieux connu d'entre d'eux, Sîn-balassu-iqbi, qui dirige la ville pour le compte des rois assyriens Assarhaddon et Assurbanipal, a laissé des inscriptions commémorant plusieurs travaux de construction vers le milieu du VIIe siècle, dont les archéologues ont pu retrouver les traces[97]. Elle reste néanmoins une cité prestigieuse, notamment en tant que ville du Dieu-Lune. comme l'attestent les nombreuses découvertes de constructions et de tablettes cunéiformes effectuées pour cette période par les équipes archéologiques dirigées par Leonard Woolley, qui explorèrent ses ruines entre 1922 et 1934. Les fouilles de 2017 ont permis de constater que la ville est désertée puis que les maisons font l'objet de pillages directement après cela. Cette partie de l'édifice comprenait des cuisines, sans doute dédiées à la préparation des mets pour le culte de la déesse. Les rois d'Ur ne font pas forcément de cette ville leur résidence principale : ils semblent lui préférer Nippur ou sa voisine Puzrish-Dagan. Il s'en trouve près de trois cents, identifiés par leurs habits comme soldats, serviteurs et servantes, ainsi que des « dames de cour » de rang manifestement plus élevé. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle. La deuxième dynastie d'Ur, qui compte quatre rois selon la Liste royale, daterait du siècle suivant, mais ces souverains ne sont pas attestés autrement. Les archéologues ont dégagé sur les niveaux d'Ur datant des XIXe – XVIIIe siècles (période d'Isin-Larsa) plusieurs parties de quartiers d'habitations privées[69]. Aanepada, son fils et successeur, est attesté par une inscription mentionnant la construction d'un temple de Ninhursag qui a été dégagé à Obeïd[8]. Il y fait construire un palais entouré par un mur de forme vaguement trapézoïdale, d'extension maximale d'environ 100 × 90 mètres. ... La visite du Pape dans la plus grande ville catholique d’Irak suscite l'espoir d'un retour des chrétiens. Le premier étage s'élève à 11 mètres, et a été conservé, avec la base du deuxième, qui mesure 36 mètres de long pour 26 de large, et devait s'élever à 6 mètres environ. Le commerce est une activité majeure à Ur. Cela est légitimé par la tradition musulmane qui faisait de cette ville la patrie d'Abraham, mais le lien entre les deux noms n'a pas l'air concluant. Ils représentaient donc une institution économique de premier plan, un acteur majeur de la société d'Ur comme tous les grands sanctuaires mésopotamiens, et étaient de ce fait étroitement contrôlés par un pouvoir royal soucieux de disposer de leurs ressources tout en étant leur principal mécène. L'espace intérieur du modèle « idéal » de ces résidences tel qu'il a été reconstitué à la suite des propositions de Woolley est organisé autour d'un espace central, couvert ou non, dallé dans les résidences les plus cossues et ouvrant sur une pièce de réception. Deuxième ville d’Irak, avec historiquement une minorité chrétienne importante, Mossoul a été la « capitale » de Daech de sa prise à l’été 2014 jusqu’à sa reprise en 2017. Les marchands mésopotamiens vont chercher le cuivre importé dans cette île depuis Oman (Magan), contre de l'argent ou bien des étoffes, de l'huile. Bien que des inscriptions qui y ont été trouvées portent le nom de Giparu, cet édifice ne semble pas avoir servi de résidence à la grande-prêtresse de Sîn. Quelques traces de résidences et des tombes d'époque perse ainsi que d'autres d'époque séleucide ont également été retrouvées[104]. L'activité religieuse était particulièrement intense à Ur, puisque le sanctuaire du Dieu-Lune et de Ningal était l'un des plus importants de Basse Mésopotamie, disposant de divinités secondaires, mais la ville comprenait également d'autres temples, certains ayant été rapatriés sur place depuis d'autres lieux de culte abandonnés. Mossoul. L'interprétation du groupe cohérent que constituent les « tombes royales » pose plusieurs problèmes[29].