Alors que fusent des slogans comme « Taubira, dégage » ou « Non à la dictature socialiste », une adolescente de 12 ans brandit une peau de banane en direction de la ministre en s'écriant : « Une banane pour la guenon », surprenant jusque dans les rangs des CRS. À l'issue de la manifestation, Xavier Bongibault, fondateur de Plus gay sans mariage, qui défend à la tribune l'union civile, est hué par plusieurs manifestants[133]. Publié le 30/04/2021 par congo-liberty.com. Un collectif composé notamment de philosophes et de personnalités du monde médical (dont certains ont également pris la parole individuellement et sont à ce titre cités plus bas) signe une tribune dans le journal le Monde contre le projet de loi, au motif que l'homoparentalité nie le fait que « toutes les filiations du monde reposent sur la pensée de la naissance à partir d'un couple sexué permettant à l'enfant d'accréditer une origine raisonnable quel que soit son mode de procréation (naturelle, adoptive, procréatique) »[318]. Il conteste par ailleurs l'usage de l'expression "mariage pour tous" puisque le projet de loi ne concerne que la catégorie traditionnelle du couple et interdit à des groupes de citoyens, formés de plusieurs hommes et/ou de femmes, de se choisir librement[328]. Jean-François Copé y participe mais indique que cette participation est la dernière le concernant. Le texte est adopté à main levée le 12 avril 2013[38]. Le 18 septembre 2013, le Conseil d'État transmet au Conseil constitutionnel la question prioritaire de constitutionnalité, qui lui avait été soumise par un collectif de maires, au sujet de l'absence de clause de conscience pour les officiers d'état civil opposés à la célébration de mariages de couples de personnes de même sexe[53],[54]. Un sondage commandité par Valeurs actuelles affirmait que 69 % des Français seraient favorables à un référendum sur « le projet de loi autorisant le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels »[23]. En juillet 2013, vingt magistrats de l'Association professionnelle des magistrats représentés par Jean-Paul Garraud publient une tribune s'opposant au mariage homosexuel et commentant la condamnation de Nicolas Bernard-Buss, un jeune opposant, à la suite d'une manifestation[344]. L’essai de Gilles Bernheim : ce qui a plu au pape Benoît XVI, Centre de formation à l'action civique et culturelle selon le droit naturel et chrétien, « La lettre de 170 juristes aux sénateurs + les noms des signataires ». » et « Le projet de loi prévoit l’adoption de l’enfant du conjoint de même sexe. À noter que dans l’affaire Eweida et autres c/ Royaume-Uni concernant un refus de célébrer l’union civile de couples de personnes de même sexe, la Cour européenne avait déjà été amenée à se prononcer sur la compatibilité de l'article 9 de la Convention européenne des droits de l'homme avec l'obligation de célébrer une union entre personne de même sexe par les officiers d'état civil. Chantal Delsol considère que « bouleverser la filiation consiste à défaire la société » et récuse l’argumentation de Christiane Taubira selon laquelle il s'agit d'une « réforme de civilisation », y voyant plutôt une « pantalonnade d’anarchistes »[324]. Quête : Opposition aux opposants. Les élus de l’opposition, après un débat mouvementé, ont tous voté contre. Dieudonné déclare quant à lui que « la loi sur le mariage pour tous a ouvert la porte au grand n’importe quoi »[338] et que « les deux nouveaux mariés envisagent d'adopter un co-détenu »[339],[340]. », Béatrice Bourges dénonce l'effet domino du mariage pour tous, Mariage pour tous : pourquoi un référendum n’est pas constitutionnel, Appel au référendum des 115 parlementaire au JDD, « La Manif pour tous : François Hollande reçoit les opposants au mariage gay à l'Élysée vendredi », François Hollande exclut un référendum sur le mariage pour tous, Journal Le Point sur les manifestants contre le mariage le 24 mars 2013 à 9h28, Article du Journal La Croix "le Cese juge "irrecevable" la saisine sur le "mariage pour tous" le 26 février 2013, « Mariage pour tous : 80 000 opposants ont défilé dans toute la France », À l'Assemblée, l'opposition dénonce un «putsch législatif», « Les Français notent 7 sur 20 l'action de Hollande à l'Élysée, selon BVA », http://www.assembly.coe.int/nw/xml/News/News-View-FR.asp?newsid=5751&lang=1&cat=3, Eweida et autres c/ Royaume-Uni (CEDH, 15 janv. Organisées pour la huitième fois, des marches pour la famille ont réuni des milliers de personnes dans une centaine de villes à travers la Pologne notamment à Poznań, Cracovie et Lublin[350]. Aux États-Unis, la bataille pour vacciner les réticents ne fait que commencer Sous tensions, l’Irlande du Nord célèbre le centenaire de sa création Vladimir Poutine met en garde l’Occident L’opposition au mariage homosexuel et à l'homoparentalité en France est constituée par l'ensemble des mouvements associatifs, », « toutes les filiations du monde reposent sur la pensée de la naissance à partir d'un couple sexué permettant à l'enfant d'accréditer une origine raisonnable quel que soit son mode de procréation (naturelle, adoptive, procréatique) », « constaté que l’enfant souffre aujourd’hui d’un statut d’objet de consommation », « autoriser l’adoption à des couples dont la sexualité a tourné le dos à la procréation accentuerait ce statut », « l'adoption par ces couples relève de l'expérimentation sur le vivant », « bouleverser la filiation consiste à défaire la société », « savoir si l'institution du mariage et de la filiation doit continuer à inscrire chacun dans l'ordre d'une humanité elle-même sexuée, ou bien si l'on veut briser ce modèle dans lequel s'articulent la génération, la différence des sexes et celle des générations », « celles-ci ne sont plus des sociétés d'individus qui ont des liens objectifs mais des sociétés d'individus repliés sur eux-mêmes, qui se définissent uniquement par leurs désirs individuels divers, mobiles et inconstants, et qui vivent ce qui résiste à leurs désirs comme des contraintes extérieures insupportables », « une déréalisation complète du mariage », « Sans une expérience clinique réelle, les psychanalystes ne peuvent se substituer ni à l'opinion publique ni au législateur », « ouvrir le mariage aux homosexuels, c’est nécessairement leur ouvrir un droit à l’adoption », « le débat sur le mariage homosexuel n’est pas une question de morale mais une question de grammaire car l'expression “le mariage pour tous” est une “formule absurde” », « peu probable que cela soit un mariage d'amour, mais plutôt une nouvelle provocation de l'ancien humoriste, organisée avec quelques camarades », « la loi sur le mariage pour tous a ouvert la porte au grand n’importe quoi », « les deux nouveaux mariés envisagent d'adopter un co-détenu », « au nom d'un progressisme utopique et ringard pour aller dans le sens des désirs d'adultes en mal d'affection, on se sert des enfants ». « Des propos passibles d’une interpellation pour injure à un ministre en exercice », a commenté l’un d’eux auprès d’Angers Mag[197]. Un article de Mediapart montre les ramifications du mouvement au sein d'« Internationales catholiques », notamment par les liens tissés avec des organisations d'ultra-droite américaine à l'image de la National Organization for Marriage[223] (NOM) ou de l’American Society for the Defense of Tradition, Family and Property[224],[225], dont tant les militants de La Manif pour tous que ceux du Printemps français reprennent les slogans[226]. Le Parti socialiste appelle l'UMP à renoncer à y participer en raison des risques de débordement, tandis que Manuel Valls demande aux familles de ne pas défiler avec des enfants[127]. Les militants de Civitas, qui dénoncent le « concept Barjot », participent à part de la manifestation pour tous. Il conduit à nier la différence biologique entre les sexes pour lui substituer un droit à l'orientation sexuelle de chacun ». Le 4 août 2013, des militants de l'association Act Up dégradent la façade de la Fondation Jérôme-Lejeune à Paris, où travaille Ludovine de La Rochère, présidente de La Manif pour tous[150]. « Manifestation contre le mariage gay : des journalistes et des militantes féministes agressés ». »[203],[204]. La dernière modification de cette page a été faite le 7 avril 2021 à 10:05. […] Ainsi des 700 000 pétitions pas prises en compte par le Conseil économique et social (CESE), ainsi du refus d’aller manifester sur les Champs Elysées, ainsi -enfin- du comptage controversé de la journée du 24 mars. Les causes du trouble d’opposition . L'Académie des sciences morales et politiques rend public le 21 janvier 2013 un avis afin d'« appeler l'attention des pouvoirs publics sur les graves questions que soulève le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe ». Or, si cet enfant peut être issu d’une union précédente entre un homme et une femme, il sera le plus souvent issu d’une insémination ou d’une gestation pour autrui pratiquée à l’étranger. Henri Joyeux, président de Familles de France[279] et membre de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité au Conseil économique, social et environnemental, pose la question de la place des enfants, dans le débat autour du projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples de même sexe, et estime qu' « au nom d'un progressisme utopique et ringard pour aller dans le sens des désirs d'adultes en mal d'affection, on se sert des enfants »[343]. Le trouble oppositionnel avec provocation fait partie de la classification américaine du DSM-5. Découvrez pourquoi certains enfants s'opposent que d'autres aux règles et à l'autorité. Les manifestants protestent alors pour défendre leur vision de la « famille traditionnelle » et contre la « familiphobie » du gouvernement, incluant le mariage homosexuel, la PMA, la GPA et la théorie du genre[166],[18]. Dans la nuit du 18 au 19 avril, dernier jour de discussion de la loi avant son vote définitif, survient un incident de séance. Le 13 janvier, une manifestation nationale de La Manif pour tous regroupe à Paris entre 340 000 (chiffre police) et 1 000 000 personnes (chiffre organisateurs)[3]. En soirée, une fois la manifestation officielle dispersée, plusieurs centaines de personnes provoquent et cherchent l'affrontement avec les forces de l'ordre. Les principales revendications des opposants concernent l'altérité dans le mariage civil et la parentalité (qui en découle)[16]. En plus de voir sa décision annulée, le CESE est condamné à verser la somme de 1 500 euros à Philippe Brillault, au titre de ses frais de justice[33]. Il attribue cela à un débat trop long sur la place publique, contrairement à la situation du Québec où le débat avait été « circonscrit » grâce à un passage rapide en commission parlementaire[349]. Cet ordre du jour est immédiatement exécutoire. Plusieurs d'entre eux ont été pris à partie par les manifestants, ces derniers les traitant de « collabos »[135]. Un dernier rassemblement national, au cours duquel entre 150 000 et 1 000 000 de personnes défilent, a lieu le 26 mai 2013, peu après la promulgation de la loi. Frigide Barjot n'y participe pas en raison des tensions internes au mouvement, débordée par les éléments les plus extrêmes et les plus à droite du mouvement, et menacée de mort selon elle par l'extrême droite[131],[132]. Annoncez alors à Oto Mustam que ses opposants ne sont désormais plus une menace pour lui. Elle comprend trois cortèges qui, partis de la porte Maillot, de la place d'Italie et de la Place Denfert-Rochereau, convergent vers le Champ de Mars, lieu du rassemblement final. Toutefois, l'amalgame effectué entre les participants au Jour de Colère et les manifestants de la Manif pour tous aussi effectuée par le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, est dénoncé par des personnalités comme Claude Bartolone, président socialiste de l'assemblée nationale et par Bruno Le Maire, député et ancien ministre UMP, tous deux favorables au mariage homosexuel[162],[163]. Les Tchadiens étaient aux urnes le 11 avril pour élire leur président. Toutefois, ces manquements « n’ont pas été de nature structurelle et systémique ou d’un autre ordre justifiant l’ouverture d’une procédure de suivi à l’égard de la France »[52]. » le 12 avril[96], tout comme Christine Boutin, qui a annoncé que le vote du Sénat est une « injure sans limite » et a parlé de « guerre civile », affirmant « Ça va péter, je vous assure que ça va péter[97],[98] ». La même nuit, l'espace des Blancs-Manteaux, à Paris, qui doit accueillir la 14e édition du Printemps des associations LGBT, est dégradé. It is a powerful and incisive attack on the myths buttressing homosexual agenda. Ces maires lui reprochent un procès non équitable lors de l'examen de leur requête en octobre 2013, pour cause de délais trop courts et de manque d'impartialité de ses membres sur la question du mariage homosexuel[57],[58]. Le collectif La Manif pour tous, porte plainte pour « incitation à commettre un acte de terrorisme » contre Pierre Bergé en raison d'un message qu'il avait relayé sur Twitter le 17 mars 2013 et qui disait : « Vous me direz, si une bombe explose le 24 mars sur les Champs à cause de la Manif pour tous, c'est pas moi qui vais pleurer[183].». Le 25 avril 2013, le député italien Luca Volontè, président du groupe PPE à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), dépose une question au Conseil de l'Europe sur la « répression croissante » contre les opposants au « mariage gay » en France[49]. », « Il est arrivé qu'on me crache dessus dans la rue. Ils sont mis en examen le 20 septembre pour violences aggravées en réunion. Harlem Désir dénonce un « acte fondateur entre la droite et l’extrême droite » mais Jean-François Copé réfute toute « collusion » de l'UMP avec le FN[118],[119],[120],[121]. Written by TFP's Committee on American Issues, the 212-page book is a much needed defense of traditional marriage based on Catholic tradition and natural law. Le 18 octobre 2013, le Conseil constitutionnel rejette leur demande en rendant la décision no 2013-353 QPC qui stipule « qu'en ne permettant pas aux officiers de l'état civil de se prévaloir de leur désaccord avec les dispositions de la loi du 17 mai 2013 pour se soustraire à l'accomplissement des attributions qui leur sont confiées par la loi pour la célébration du mariage, le législateur a entendu assurer l'application de la loi relative au mariage et garantir ainsi le bon fonctionnement et la neutralité du service public de l'état civil ; qu'eu égard aux fonctions de l'officier de l'état civil dans la célébration du mariage, il n'a pas porté atteinte à la liberté de conscience »[56]. La quête se termine et vous débloquez la prochaine. À la suite des incidents avec la police et des vues divergentes sur la réponse médiatique à apporter, des tensions apparaissent entre Frigide Barjot et Béatrice Bourges, toutes deux porte-parole de « La Manif pour tous ». « La Manif pour tous » est un collectif, représentant trente-sept associations[219], opposé au projet de loi dit « Mariage pour tous », porté par le Président de la République François Hollande et le gouvernement Ayrault. La plupart des représentants institutionnels des religions monothéistes établies se montrent opposés au mariage homosexuel, appelant au retrait du projet de loi. Cet enfant est juridiquement adoptable parce qu’il a été conçu pour cela [...] le désir d’enfant de personnes de même sexe passe par la fabrication d’enfants, qui seront ensuite adoptables, par insémination artificielle pour les femmes ou par le biais d’une mère porteuse pour les hommes. Avenue Charles-de-Gaulle (Neuilly-sur-Seine) et Avenue Foch. »[205]. Vous droperez le Casque de Boris dans votre inventaire de quêtes pour prouver votre victoire. Frigide Barjot est aussi considérée comme en partie responsable de la radicalisation du mouvement par les partisans de l'ouverture du mariage aux homosexuels, après avoir déclaré « Que veut le Président de la République ? L'opposition dénonce un "coup d'État". Le 16 février, à la suite d’un rassemblement en faveur du mariage pour tous à Auxerre, Richard Jacob, conseiller municipal FN de la ville, a insulté et agressé certains manifestants, criant notamment « les pédés, les tantouzes, au bûcher ». Mais derrière le combat politique et législatif, c'est une autre réalité qui apparaît : celle de l'homophobie. Ce mouvement est né à la suite de la garde à vue, dans la nuit du dimanche au lundi 14 avril 2013, de soixante-sept opposants au projet de loi venus manifester leur soutien aux députés de l'opposition devant l'Assemblée nationale. », http://www.metrofrance.com/info/trucage-des-photos-de-la-manif-pour-tous-les-explications-de-l-afp-et-du-collectif-restent-floues/mmdu!i1oJVF9PjAqrE/, « Manif pour tous » : le trucage des clichés aériens était un « fantasme », Manif anti-mariage du 13: derrière Barjot, la puissance des réseaux cathos, Base de données des annonces de création d'association du, Article de Rue89 sur Béatrice Bourges et Frigide Bargot, « Le printemps français et le symbolisme de gauche ». Au Congo-Brazzaville, des opposants politiques crédibles condamnés à mort. « Après les Femen, les Hommen enlèvent le haut », « Le gouvernement peut-il interdire le Printemps français ? Christiane Taubira leur rappelle qu'il ne peut pas y avoir de référendum sur la question, dans la mesure où celui-ci n'entre pas dans les matières sujettes à référendum selon l'article 11 de la constitution[25]. De nombreuses personnalités politiques de droite et d'extrême droite, ainsi que quelques personnalités de gauche, s'y opposent. L'opposition porte également sur deux mesures ne figurant pas dans le texte de loi mais qui en seraient, selon la plupart des opposants, des conséquences « inéluctables » : l'ouverture aux couples de femmes de la procréation médicalement assistée (PMA) et l'ouverture aux couples homosexuels de la gestation pour autrui (GPA).