Il dépend cependant du bon vouloir et des possibilités qu'ont les pouvoirs et les citoyens à les appliquer. S'il faut convaincre non pas un gouvernement unique et centralisé, mais une constellation de personnalités ou un groupe (population, ethnie, groupe religieux, mouvance idéologique…), la stratégie comporte d'autant plus de variables et de complexité que le pouvoir adverse est décentralisé voire totalement explosé, car dans ce cas la décision doit être obtenue d'un ensemble d'individus, avec tout l'arc-en-ciel de sensibilité et d'intelligence stratégique qui le compose. Beaucoup plus de gens pensent aux guerres qui font rage aujourd'hui en Afghanistan et en Irak qu'à la paix dans laquelle vivent désormais la plupart des Brésiliens et des Indiens »[65]. Généralement elle n'est qu'un dernier recours dans le cadre d'une stratégie plus globale (regroupant tous les moyens d'action), car l'objectif du stratège est d'imposer sa volonté, et non pas de gagner des batailles ». Pourtant, ce n’est pas la première fois que le retrait des troupes américaines est sur la table. Cependant, le sentiment durable de vengeance, qui a chez l'Homme entretenu des guerres durant des siècles ou décennies leur semble inconnu. L'évolution la plus importante de ces dernières décennies parait être l'apparition de la force nucléaire, dont les caractéristiques foudroyantes ont totalement bouleversé les lois de la guerre, d'où la naissance d'une nouvelle stratégie ; mais l'atome n'est pas la seule révolution, et la stratégie de guérilla, utilisée par le terrorisme, est elle aussi capable de mettre en échec des armées industrielles conventionnelles. Par opposition aux guerres entre États, une guerre peut aussi désigner un conflit armé entre deux factions de populations opposées à l'intérieur d'un même État : on parle alors de guerre civile, de guerre ethnique, de guerre révolutionnaire ou encore de guerre de sécession. La civilisation latine est marquée aussi par de nombreuses guerres, dès la construction de la république romaine et liées à sa protection, comme la bataille du lac Régille, les batailles contre les peuples Italiques, Volsques, Èques et Sabins, guerre contre Véies, puis guerres puniques, des Gaules, liées à l'expansion. […] Privées de la force du nombre, et des armes pour s'opposer à une armée en campagne, les guérillas préfèrent éviter les batailles rangées. C'est pourquoi l'unique issue envisagée est bien souvent l'anéantissement de l'autre et de ses alliés réels ou potentiels (y compris femmes et enfants), avec emploi de la terreur, ce qui rend ces guerres meurtrières et sans merci[réf. En filigrane, cette situation entraînerait un statut-quo sans vainqueur ni perdant. 1991;67(6):498-502. Les guerres internes à un pays en cause mettant aux prises une partie de la population contre l'autre sont qualifiées de guerres civiles. Il est difficile pour les archéologues, à l'exception des épées (première arme non polyvalente, exclusivement dédiée à la guerre), de déterminer l'usage spécifique des couteaux, pointes de lance ou de flèche, haches : production (abattre un arbre, débiter du bois), cuisine, arme de chasse ou de combat[17]. R.C Bransfield note que le contexte des guerres favorise la prolifération de maladies infectieuses et éventuellement émergentes, quand des soldats ou des réfugiés pénètrent des zones hébergeant des pathogènes locaux contre lesquels ils ne sont pas immunisés, la surpopulation des camps, la dénutrition et malnutrition, le manque d'eau et diverses privations ainsi qu'un stress élevé et un stress post-traumatique caractéristiques des guerres favorisent des maladies infectieuses et émergentes, parfois chroniques, notamment chez les soldats, les prisonniers, les réfugiés et dans la population générale. Mais l'on remarque que même dans ce dernier cas, on ne peut affirmer que la politique n'est pas à l'initiative du conflit, puisqu'en dictature la volonté personnelle devient la substance même de la politique. Bagdad sait parfaitement que sans l’appui, sans l’accompagnement des forces américaines, il ne pourra jamais, sur le moyen terme ou sur le long terme, vaincre l’État islamique» souligne-t-il. La science de la conduite d'une guerre s'appelle la stratégie, celle de gagner les batailles la tactique, celle des causes et des conséquences des conflits, la polémologie (venant du grec polemos qui signifie la guerre et de son suffixe logos qui veut dire l'étude. Il n'y a plus de rapport direct entre l'effort de guerre et la capacité destructrice (détruire un pays ne coûte en soi que le prix de la technologie, et non une mobilisation totale du pays attaquant). Combien de temps vous reste-t-il ? Ainsi, même si depuis la Seconde Guerre mondiale les affrontements directs et brutaux sont loin d'avoir disparu de la planète, les politiques de concertation et de coopération internationales se sont considérablement développées. La conscience malheureuse de Hegel n’était qu’une manière de prendre acte du fait que les hommes sont désormais identiques dans leurs désirs comme dans leurs haines, et ne sont jamais aussi près de se réconcilier que lorsqu'ils se font la guerre. la guerre comme continuation de la politique (cf. Il faut et il suffit simplement de fabriquer un gouvernement à sa solde qui demande l'aide pour intervenir en toute légalité dans les affaires intérieures d'un État souverain. À tout moment, où que vous soyez, sur tous vos appareils. Les armes sont fabriquées en très grand nombre, et leur mécanique est grandement améliorée (mitrailleuse, canon rayé), parallèlement à leur efficacité sur le champ de bataille. Les États font la guerre aux autres États, pas aux individus ni aux familles qui les composent. Outre les ressources que le belligérant tente de s'approprier, la guerre représente deux autres enjeux économiques. C'est la, soit de dérouter l'adversaire par une action offensive excentrique avant de chercher à le battre. Pour le Général Beaufre, dans la dialectique des volontés, la décision est un événement d'ordre psychologique que l'on veut produire chez l'adversaire : le convaincre qu'engager ou poursuivre la lutte est inutile[48]. Par sa nature destructrice, la guerre implique un coût très important, et il faut des motivations conséquentes et suffisantes pour initier un conflit. Il est généralement aussi associé à la pauvreté et à la sous-alimentation. Il y a victoire de la stratégie lorsque l'adversaire décide d'arrêter ou de ne pas engager le combat, c'est-à-dire, dès lors qu'il y a démoralisation de son pouvoir décisionnaire. Sa dernière caractéristique est d'être sanglante, car lorsqu'elle ne comporte pas de destruction de vies humaines, elle n'est qu'un conflit ou un échange de menaces », « la guerre est la continuité de la politique par d'autres moyens », « La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas. Si l'argument de la menace lui-même ne fait pas son effet, deux solutions se présentent alors : Il faut donc en conclure, et c'est essentiel, que lors d'un litige entre des entités politiques indépendantes, toute décision et toute situation qui résulte de la confrontation de leurs volontés respectives, y compris l'usage de la violence, est considérée par tous les protagonistes comme étant le choix le meilleur. We would like to show you a description here but the site won’t allow us. À divers moments tout au long de l'histoire, les sociétés ont tenté de limiter les coûts humains, matériels et économiques des guerres en formalisant des règles morales ou juridiques, par exemple en protégeant les femmes et les enfants, les civils, en interdisant certains types d'armes ou les poisons chimiques, et en codifiant parfois les conditions du combat, voire du duel. Selon Marvin Harris, ce point de vue simpliste n'aurait pour seul objectif de nous exonérer toute responsabilité dans notre conduite envers autrui. Parfois, elle se révélaient même inutiles compte tenu de la proximité de l’ennemi. À l'opposé, la guerre totale et industrielle cible les civils et mobilise toute une société, imposant à tous de contribuer à l'effort de guerre. Certains estiment que l'homme est attiré par les formes extrêmes de communication: une sorte de « commerce » (dans sa signification profonde ou exacte de mise en commun, de partage et d'échange) joué dans le registre de l'agressivité, de l'agression, de la Domination. L'exemple le plus surprenant pourrait être celui de la ligne Maginot, gigantesque structure à objectif défensif héritée des dogmes de la Première Guerre mondiale (guerre défensive de position), totalement incapable de protéger la France de la stratégie de guerre éclair offensive des armées nazies (guerre offensive et décisive très dynamique, mécanisée et aéroportée). Parmi les facteurs de causalité des bouffées de violences individuelles et collectives figurent des facteurs bien connus tels que la recherche de gains de pouvoir économique, religieux, nationaliste ou territorial, le racisme, la vengeance, des raisons civiles ou révolutionnaires, ou parfois défensives[28] En temps de guerre, les chemins de fer seraient réquisitionnés et les hommes mobilisés. Si d'ailleurs la guerre était si naturelle, pourquoi tant d'efforts de propagande pour « dresser » les uns contre les autres et les faire s’entre-tuer ? Le typhus, réapparu en 1917 a tué environ trois millions de personnes (dans des camps de réfugiés surtout) et est resté épidémique dans la décennie 1920. Bloomington, Indiana: iUniverse; 2016. », « la guerre, c'est l'art de régler un conflit sans prendre en compte les aspirations de l'adversaire. Des millions de soldats avaient inhalé des fumées de tir et ingéré du plomb et du mercure issus des munitions, deux métaux connus pour affecter la cognition et le fonctionnement cérébral, notamment chez l'enfant, l'embryon et le fœtus, in utero, et ils ont aussi respiré des gaz de combats toxiques ; "combien des 450 millions de personnes qui ont guéri de la grippe espagnole ou d'autres infections associées à la Première Guerre mondiale avaient des troubles neurologiques résiduels qui augmentaient leur risque de violence ? " L’Iran est là pour contenir les États-Unis […] qui eux sont là pour contenir l’Iran», précise le directeur de recherche de l’iReMMO. Victoire pour la Résistance et les Jérusalémites, Sayyed Nasrallah: Não toleraremos nenhum erro de manobra, nenhum ato de agressão israelense contra o Líbano, Les USA saisissent une cache d’armes russes et chinoises en mer d’Arabie. Lors d'un conflit intense (longue durée, emploi d'armes de destruction massive, mobilisation générale, etc. souhaitée]. Cette théorie soutient qu'un conflit armé est « la suite logique d'une tentative d'un groupe pour protéger ou augmenter sa prospérité économique, politique et sociale aux dépens d'un autre ou d'autres groupe(s) » (Harris, p. 54). Dès le plus ancien Néolithique en Europe tempérée, les massacres de grands nombres (rendus possibles grâce aux lances, aux arcs, aux frondes et aux masses) sont, selon les paléoethnologues, présents lors de l’acquisition de la sédentarité (comme à Talheim), et notamment près des sols fertiles, des stocks alimentaires et des bétails facilement mis en valeur par l'agriculture et l'élevage, des affrontements se produisant probablement par compétition entre les chasseurs-collecteurs peu nombreux et les nouveaux arrivants agriculteurs. l'agrandissement de la nation ou le renforcement de sa puissance : par la conquête territoriale, la guerre coloniale. Gresham College. Malgré la faiblesse des sources, l'archéologue Lawrence H. Keeley qui reproche à ses collègues — tel R. B. Ferguson — d'avoir longtemps campé dans leurs écrits un passé pacifié, évalue le taux de perte lors d'affrontements rapprochés dans des sociétés tribales préhistoriques monter à 60 % dans certains sites archéologiques (ce taux est de 1 % dans les guerres modernes). Par la poursuite de cette guerre, l'objectif politique était de conserver l'identité politique de la population, même sous occupation, en soutenant sa volonté de continuer à combattre et à résister. la guerre comme produit co-substantiel de la nature humaine. Après 2019, Donald Trump était dans une logique plus frontale à l’égard de l’Iran: «on était passé de la concorde à la discorde», commente notre interlocuteur. Les combats durent toute la journée et se soldent par la mort de milliers de fourmis. soit par la menace (influence négative) qui fait comprendre qu'un refus serait désavantageux. L’armée irakienne a déclaré que les troupes étrangères n’étaient plus nécessaires en Irak. Tous les décès depuis 1970, évolution de l'espérance de vie en France, par département, commune, prénom et nom de famille ! Lorsqu'il existe des moyens supérieurs et une capacité offensive suffisamment assurée, la campagne visera offensivement la bataille décisive. Atenstaedt RL. La polémologie est donc l'étude de la guerre). Nous avons vu ci-dessus que l'approche indirecte était parfois préconisée par des théoriciens classiques, puisque le général Beaufre la citait parmi ses solutions préférées, car elle a l'avantage de dérouter l'adversaire avec peu de moyens[54] : « l'idée centrale de cette conception est de renverser le rapport des forces opposées par une manœuvre et non par le combat. Celles-ci définissent les conditions de légitimité, le déroulement, et les moyens licites des guerres. Le but de la stratégie est donc : « d'atteindre la décision en créant et en exploitant une situation entrainant une désintégration morale de l'adversaire suffisante pour lui faire accepter les conditions qu'on veut lui imposer »[49]. 2005;95(10):750, 752, 754, 756. Centre national de resources textuelles et lexicales (CNRS). Depuis la défaite territoriale de Daech, les deux adversaires se font ouvertement face. Le peuple appelait ça la « petite guerre », de guerra (nom pour guerre) et illa (suffixe diminutif). Or, un haut gradé du Centcom américain, département des opérations militaires des États-Unis au Moyen-Orient et en Asie, a affirmé que le départ complet des forces américaines d’Irak n’était pas à l’ordre du jour. « Là est donc l'intelligence de la stratégie, ses moyens sont de complexes combinaisons de techniques d'influence, mais pour les élaborer, il faut analyser l'effet moral décisif et savoir qui on veut convaincre »[50]. Des guerres marquantes sont par exemple la guerre lélantine, les guerres médiques, la guerre du Péloponnèse, les guerres des diadoques. En particulier des symptômes de parkinsonisme sont bien documentés chez Hitler, pouvant évoquer un syndrome parkinsonien post-encéphalitique induit par la grippe espagnole ou une encéphalite léthargique[42]. Dans les pays développés et démocratiques, où l'État se caractérise de plus en plus par sa fonction abstraite d'« administrateur de la société », on peut effectivement penser que cette appréciation de la guerre comme calcul froid de la nécessité politique correspond à la réalité. Néanmoins, les tactiques utilisées demeuraient élémentaires. C'est la, Lorsque les moyens militaires sont insuffisants pour atteindre le résultat escompté, l'action militaire ne joue plus qu'un rôle auxiliaire dans le cadre d'une manœuvre de, La première caractéristique est la puissance de feu en elle-même : une bombe thermonucléaire de 1, la deuxième caractéristique est la mobilité et la fluidité d'utilisation presque totale de ces armes grâce à leurs. L'histoire est alors le théâtre de la lutte des États pour l'hégémonie, où chacun se doit d'être le plus fort sous peine de disparaître. On sait que certains infections (éventuellement chroniques) génèrent des dépressions, de l'irritabilité, une diminution des niveaux de tolérance, une altération du contrôle des impulsions, de la paranoïa, et parfois de la violence physique[43]. Comme tous les phénomènes sociaux extrêmes, ces motivations sont en bonne part de nature psychologique, mais la volonté de destruction s'est peu à peu rationalisée au cours du temps pour devenir un outil au service de la volonté politique. Ainsi, la guerre est définie comme un acte de politique étrangère ou défensif de dernier recours après d'ultimes négociations de diplomatie. ‘Israël’ riposte et tue 20 Palestiniens dont 9 enfants, Révolte d’al-Qods : la résistance appelle à la mobilisation générale dans tous les territoires palestiniens, Le Kurdistan d’Irak nie l’implication d’officiers kurdes dans l’assassinat de Soleimani, L’Iran confirme les pourparlers avec les Saoudiens, Palestine occupée : Un drone israélien a tiré deux missiles contre la tour alJawhara qui comprend des appartements et des bureaux appartenant à des journalistes (alMayadeen), Les médias israéliens reconnaissent la mort de colons dans la région de Gouch Dan, alors que les sirènes d’alarme retentissent dans le port d’Asdoud (ALMANAR), L’ONU « profondément inquiète » de l’escalade des violences en ‘Israël’ et dans les Territoires palestiniens occupés (AFP), Nouvelle violation israélienne de l’espace aérien libanais (Agences), Russie: Fusillade et explosion dans une école, onze morts (AFP), Iran: Le dépôt des candidatures pour les présidentielles s’ouvre officiellement (AFP), L’émir du Qatar en Arabie saoudite après une détente entre les deux pays (AFP), Le vaccin anti-Covid de Pfizer/BioNTech étendu aux 12-15 ans aux États-Unis (AFP), Violences israéliennes à AlQuds: le Conseil de sécurité de l’ONU contraint au silence par les Etats-Unis (Agences), ALQODS: Washington condamne une « escalade inacceptable » et Londres « condamne » les tirs de roquettes contre Israël et appelle à une « désescalade immédiate » (AFP), Afghanistan : Washington salue le cessez-le-feu des talibans mais appelle à son extension (AFP), Les Brigades Al-Quds lance une série de missiles sur la ville de Tel Aviv (ALMANAR), Ministère de la Santé dans la bande de Gaza: le nombre de victimes de l’agression sioniste est passé à 20 martyrs, dont 9 enfants et 65 blessés (ALMANAR), Union européenne: Il est illégal d’évacuer le quartier de Cheikh Jarrah des Palestiniens, et nous appelons au respect des lieux saints (ALMANAR), L’esplanade des Mosquées fermée aux colons. (Alors qu'historiquement, le terme francique ou vieux-francique désigne la langue originelle des Francs saliens, le vieux haut allemand se rapporte principalement à l'époque Carolingienne.). ), Le typhus, le choléra, la tuberculose, la fièvre typhoïde, la dysenterie, la scarlatine, la diphtérie, la rougeole, la coqueluche et la variole n'étaient pas rares[34]. L'archéologue et historienne Anne Lehoërff rappelle que si la guerre est une composante qui fait partie des sociétés du Paléolithique, elle « ne résout pas cette fausse bonne question de l'idée de violence première chez l'homme, qui relève d'une opposition trop simpliste[13] » entre le modèle de Hobbes de l'homme naturellement violent (le philosophe y voyant un animal sauvage « possessif, agressif, prédatoire, ignorant par conséquent toute organisation sociale et même tout sentiment de sociabilité[14] ») et celui de Rousseau pour qui il n'y a pas de guerre avant que ne se forment les sociétés car « l'homme est naturellement pacifique et craintif. La décision à l'état pur est celle qui résulte de la bataille victorieuse »[51], et toute la stratégie classique a pour objectif de gagner la guerre en terrassant l'ennemi sur le champ de bataille. Ce n'est que vers la fin du quatrième millénaire, avec l'extraction intensive du cuivre et la technique répandue de la métallurgie du cuivre, qu'est observée un certain développement de la guerre, visible dans l'implantation des premières fortifications et la multiplication des traumatismes osseux sur les squelettes[13]. On sait maintenant que ces infections, combinées à d'autres stress, alimentaires et socioéconomiques ont été sources d'invalidités et de déficiences mentales qui ont, parmi d'autres facteurs, contribué à l'arrivée de la Seconde Guerre mondiale. Un jeu complexe. Cox F. The First World War: disease the only victor. Ainsi, certains insectes sociaux (fourmis, termites, etc.) «Entre 2003 et 2019, il y avait une sorte de cogestion entre les deux pays», résume Abel Bakawan. Cette violence d'État a été également moins meurtrière que par exemple la criminalité ordinaire au Brésil (50 000 homicides) ou en Afrique du Sud en 2011 »[63]. Des troubles mentaux séquelles de maladies infectieuses favorisées par la Première Guerre mondiale auraient ainsi pu altérer le comportement et le jugement de dictateurs tels qu'Hitler ou Staline et bien d'autres anciens soldats ou acteurs de la première guerre mondiale, des deux côtés du conflit, en aggravant la conflictualité des relations entre parties de la Seconde Guerre mondiale, et des séquelles épigénétiques sont encore théoriquement possibles sur plusieurs générations. Dans 20 pays européens, une étude a trouvé que la prévalence de Toxoplasma gondii (parasite cérébral) était positivement associée aux taux nationaux d'homicide[30]. Au milieu du Xe siècle, les seigneurs détenteurs de fiefs font la guerre pour leur propre compte, soit entre eux, soit contre le roi selon les liens de vassalité. On voit donc la guérilla, seule solution des peuples face à la force classique, se développer et remporter des succès précisément au moment où cette dernière montre tout son prestige. Améliorez-le, discutez des points à améliorer ou précisez les sections à recycler en utilisant {{section à recycler}}. «Washington est plus que jamais nécessaire pour annihiler définitivement la menace djihadiste», estime notre interlocuteur. « La guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens ». Le CGRI conteste la version du Pentagone sur l’incident maritime dans le détroit d’Ormuz, L’imam Khamenei : tous les palestiniens forment un seul corps, Les USA voudraient stationner entre la Russie et la Chine leurs troupes évacuées d’Afghanistan, AlQassam menace de transformer Ashkelon en enfer, si les raids israéliens se poursuivent contre Gaza (images), Violences israéliennes à AlQuds: le Conseil de sécurité de l’Onu contraint au silence par les USA, Tensions à AlQuds et Gaza: ‘Israël’ reporte son plus grand exercice militaire depuis des décennies, Missiles sur al-Qods et les colonies, Jeep incendié..la résistance palestinienne venge al-Qods. Si la guerre proprement dite se développe au Néolithique, les premiers indices de violence et d'affrontements, souvent pour des zones giboyeuses de gués ou de bords de rivières, existent chez les chasseurs-cueilleurs du Paléolithique, comme en atteste l'enfant de Grimaldi ou les prénéandertaliens qui semblent avoir été jetés intentionnellement dans la cavité de Sima de los Huesos. Les guerres et leurs moyens sont juridiquement soumis à des règles d'honneur anciennes et tacitement admises, les lois de la guerre, devenues le fondement du droit international public. La psychologie politique propose des analyses proches. La seule et unique manière d'y parvenir est de convaincre (voir la section niveau stratégique) l'autre qu'il est de son intérêt de répondre favorablement aux demandes qui lui sont faites : Dans les deux cas il s'agit de faire accepter des conditions imposées. De même, les moyens de transports tels que le train et les navires à vapeur permirent la massification des troupes en des temps records sur des théâtres d'opérations très éloignés. D'une part des volontés de vengeance peuvent couver et l'accès aux armes à feu facilite désormais, de manière générale, le passage à l'acte de tuer ; ainsi « plus d'Américains sont morts par armes à feu aux États-Unis depuis 1968 que sur les champs de bataille de toutes les guerres de l'histoire des Etats-Unis », et des armes de destruction massive de plus en plus sophistiquées existent. La guerre est un fait social global et non pas une simple manifestation de la violence humaine: Elle requiert une organisation des hommes, une convergence de leurs forces, vers un objectif unique. On nomme également équilibre de la terreur ou MAD en anglais (Mutually Assured Destruction ou « Destruction mutuelle assurée ») une situation plus précise : lorsque deux puissances sont nucléaires, toute agression atomique de l'une expose l'agresseur à une riposte destructrice d'une ampleur au moins équivalente, ainsi le déclenchement des hostilités est a priori impossible. Did Catherine the Great of Russia have syphilis? Par exemple, lors de la Seconde Guerre mondiale, Hitler envoya ses hommes attaquer la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas afin de contourner les fortifications de la ligne Maginot : le général Maurice Gamelin, chef des armées alliées croyant que les troupes nazies répétaient le plan Schlieffen en passant par la Belgique, envoya l'avant garde des armées alliées en Belgique, alors qu'en réalité tout ceci n'était qu'une diversion qui avait pour but de piéger les alliés un peu trop au nord en les contournant par la forêt des Ardennes (coup de faucille) .